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Peine de mort

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En finir avec la peine de mort. En 2013, le nombre d'exécutions a augmenté de presque 15 % par rapport à 2012. La Chine mise à part, 778 personnes au moins ont été exécutées dans le monde. Trois pays concentrent presque 80 % de ces cas : l'Iran, l'Irak et l'Arabie saoudite. Malgré quelques reculs au cours de 2013, des progrès ont été constatés dans toutes les régions du monde, plusieurs pays progressant nettement vers l'abolition. Voyez notre carte interactive >> La peine de mort est la négation absolue des droits humains. Il s’agit d'un meurtre commis par l'État, avec préméditation et de sang-froid. Ce châtiment cruel, inhumain et dégradant est infligé au nom de la justice. Cette peine viole le droit à la vie inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l'homme.

Amnesty International s'oppose à la peine de mort en toutes circonstances, quels que soient la nature du crime commis, les caractéristiques de son auteur ou la méthode utilisée par l'État pour l'exécuter. Élaboration de la loi d'abolition 1981. Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice. Douze jours plus tard, le texte est voté dans les mêmes termes par le Sénat, par 160 voix contre 126. C'est l'aboutissement du long combat mené depuis deux siècles par la cohorte de ceux qui, dans les enceintes parlementaires, dans les prétoires ou dans leurs écrits, ont défendu la cause de l'abolition devant une opinion réticente, voire résolument hostile. Le 18 septembre 1981, l'abolition de la peine de mort est votée à l'Assemblée nationale Vidéo (Internet Explorer 6 : rafraîchir la page) « J'ai l'honneur, au nom du Gouvernement de la République, de demander à l'Assemblée nationale l'abolition de la peine de mort en France...»

[Tables nominatives des interventions de M. Consulter les débats (17 et 18 septembre 1981) Le combat continue. L'abolition de la peine de mort en France. Peletier de Saint Fargeau. Le Pelletier de Saint-Fargeau, Prugnon, Robespierre Source : "Les voix de la Révolution - Projet pour la démocratie", Yannick Bosc, Sophie Wahnich, Notes et études documentaires n° 4906-07-08, La Documentation française, 1990, 468 p. (pp. 256-264). 19,82 € En 1791, la Constituante entreprend la réforme du Code pénal et débat de la question de la peine de mort.

Elle décide finalement de maintenir la peine capitale, mais l’uniformise en prévoyant que " tout condamné aura la tête tranchée " et rejette la torture. Pour ou contre la peine de mort - 30 mai-1er juin 1791 30 mai : remplacer la peine de mort par une peine longue et pénible M. Le condamné sera voué à une entière solitude ; son corps et ses membres porteront des fers ; du pain, de l'eau, de la paille lui fourniront pour sa nourriture et pour son pénible repos l'absolu nécessaire... Mais n'oublions pas que toute peine doit être humaine, et portons quelques consolations dans ce cachot de douleur. " Il faut que la société soit vengée "