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Journalistes paillassons

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«Journaliste, c'est la profession la plus détestée des français, c'est significatif...» Crédits: Ant McNeill - CC Le premier tour de l'élection présidentielle n'a pas encore eu lieu qu'une grande perdante a déjà été quasi-unanimement désignée par les mariannautes : la classe médiatique française. « Cette élection est un gigantesque fiasco journalistique. » (Pierre) « Dans toute cette campagne, les pires comportements auront été ceux des journalistes. » (Mike BUDDY) Du même auteur En début de semaine, les dix candidats à l'investiture suprême ont été les invités de l'émission « Des Paroles et des Actes » où ils ont pu présenter les grandes lignes de leur projet durant une vingtaine de minutes chacun. Si le concept de l'émission est accueilli diversement selon les internautes, tous ou presque se retrouvent en revanche pour dénoncer la mascarade médiatique larvée derrière la proposition télévisuelle.

. « Pourquoi les journalistes ont-ils posé des questions posées mille fois , déjà , aux candidats ? « Le grand perdant de toute cette élection c'est le journalisme français ! L’appartement de Sarkozy, le temps d’un rêve avec Mediapart | Rue89 Présidentielle. Il y a du mieux, mais peu. On regarde d’un œil la conférence de presse de Sarkozy, retransmise par BFM-TV. Et une fraction de seconde, on est saisi d’effroi. Comme si la retransmission avait été piratée. Dans la litanie des journalistes qui enchaînent les courtoises questions à la française, apparaît soudain un jeune visage : « Michaël Hajdenberg, de Mediapart.

La conférence de presse de Nicolas Sarkozy, le 5 avril 2012 Expérience limite. Mais ce n’est pas du piratage. Heureusement, ensuite, la réalité reprend ses droits. Il est d’ailleurs temps pour BFM-TV, équité oblige, de cesser la retransmission. L'Elysée téléphone, France 2 trappe la séquence sur Pierre Sarkozy | Rue89 Présidentielle. Les téléspectateurs de l’émission « Complément d’enquête », diffusée jeudi soir sur France 2, n’ont rien vu du rapatriement d’Ukraine du fils aîné du Président. Pierre Sarkozy cache son visage en sortant d’un hôpital d’Odessa, Ukraine, 25 janvier 2012 (Dumskaya.net via Reuters TV) Selon plusieurs sources à France 2, l’émission « Complément d’enquête » diffusée jeudi soir a été « lissée » après une intervention de Franck Louvrier, conseiller en communication de Nicolas Sarkozy. Le sujet : une comparaison des trains de vie de la chancellerie allemande (austère) et de l’Elysée (dépensier).

Selon ces sources, Yvan Martinet, un des journalistes de l’émission, voulait évoquer dans son sujet le rapatriement en avion, en partie aux frais du contribuable, de Pierre Sarkozy, victime d’un malaise en Ukraine fin janvier. Franck Louvrier ne menace pas, il raisonne Mais les hésitations ont pris fin après l’intervention de Franck Louvrier, disent nos sources. Benoît Duquesne nie avoir été influencé. Quand l'Elysée intervenait en faveur de Jean-Marc Sylvestre | Rue89 Présidentielle.

Ce dimanche soir, le journaliste Jean-Marc Sylvestre sera un des intervieweurs de Nicolas Sarkozy, lors l’entretien présidentiel multi-diffusé (TF1-LCI, France 2, I-Télé, BFM-TV). Couverture de « La Voix de son maître » (Nova Editions) Dans son livre « La Voix de son maître ? France Inter et le pouvoir politique 1963-2012 », qui vient de paraître chez Nova Editions, le journaliste de Rue89 Augustin Scalbert révèle un épisode qui pose question quant à l’indépendance de Jean-Marc Sylvestre vis-à-vis de Nicolas Sarkozy.

On savait que le second, alors qu’il était ministre, avait remis les insignes d’officier de la Légion d’honneur au premier. Ce qu’on ignorait jusqu’ici, c’est que l’ancien secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, est intervenu par deux fois, en 2008, auprès du PDG de Radio France Jean-Paul Cluzel, afin que Sylvestre soit maintenu à son poste d’éditorialiste à France Inter. Voici l’extrait du livre concerné (intertitres et liens ont été ajoutés par la rédaction). Laissons Audrey Pulvar tranquille! (Capture d'écran : Dailymotion) Raphaëlle Bacqué, éminente journaliste politique du Monde, n’y est pas allée de main morte. Dans un article à charge, elle n’a pas hésité à poignarder dans le dos sa consoeur Audrey Pulvar, utilisant de la forme interrogative à outrance pour insinuer dans l’esprit du lecteur l’odieuse connivence dont serait coupable la journaliste de France Inter et chroniqueuse d’On n’est pas couché sur France 2.

Car si la forme se veut prudente, le simple fait de publier un papier de sept feuillets sans délivrer de réponse contribue à répandre la rumeur médiatico-politique, basée sur aucun fondement, et entretenir le sujet jusqu’à ce qu’il occupe suffisamment les esprits pour que l’on décide de condamner la journaliste sur la base du brouhaha ainsi répandu… là où l’enquête aurait permis de clore rapidement le débat.

Faute d’analyse, ces questionnements prétendument naïfs, de la part d’une telle plume, ne sont que pure manipulation stylistique ! Comparable à Zemmour. G20 : dormez tranquille, braves gens, le bord de mer est bien protégé ! Scène de genre, cette nuit à Cannes. Un groupe de six journalistes sort de l’hôtel Majestic après un briefing off avec la délégation française et le Président de la République, Nicolas Sarkozy. La réunion dure une heure et se termine vers minuit quarante-cinq avec l’arrivée de la Chancelière allemande, Angela Merkel, qui loge dans le même hôtel.

Les deux responsables devisent gaiement et montent rapidement dans leur chambre respective. Je m’attarde à l’extérieur avec Arnaud Leparmentier du Monde et un des lecteurs des Coulisses de Bruxelles croisé par hasard. Il représente une religion et sort d’une autre réunion. Nous expliquons que nous revenons d’une rencontre avec le Président et que nous voulons juste voir la mer. Dépités, nous poursuivons notre chemin sur la croisette, le long des immeubles, car le long de la mer, les journalistes représentent des dangers clairs et immédiats.

Mauvaise pub pour les prisons : un docu censuré. L’administration pénitentiaire veut tuer un film racontant le déménagement d’une vieille prison vers un centre déshumanisé. Depuis le mois de mars, le documentaire « Le Déménagement », de Catherine Rechard, est en attente de diffusion sur France 3 Bretagne. Ce beau film de 54 minutes raconte le déménagement, début 2010, des prisonniers de la vieille maison d’arrêt Jacques-Cartier, à Rennes, vers un centre de détention situé en périphérie de la ville. Tous les détenus interrogés avaient bien sûr accepté d’être filmés. Et, aussi, d’apparaître à visage découvert dans le documentaire. Seules les projections en salle sont autorisées Depuis six mois, cette affaire choque le petit monde judiciaire, ainsi que le rare public qui a pu voir le film.

On a enfin pu comprendre, mercredi 12 octobre, de quoi il en retournait, lors d’un extraordinaire débat organisé par l’Association de la presse judiciaire à la maison du barreau de Paris, après une projection du film. Plein écran ▣ L’impact. Le syndrome du larbin, engrais du vote FN. (capture d'écran Dailymotion - juliendusud - cc) Du même auteur Il existe enfin une explication à l’abrutissement des foules, l’atonie des classes dites supérieures face à la montée des injustices, le vote UMP en 2007 et la généralisation d‘un égoïsme social qui sert d’engrais au Front National. Il s’agit d’un mal qui torpillerait jusqu’à sa mort peut être la profession de journaliste. Cette maladie du siècle c’est le syndrome du … larbin. Le larbin souffre d’un comportement pathologique qui lui fait prendre systématiquement la défense des classes les plus favorisées au détriment de celle dont il est issu.

Le larbin n’a pas de conscience politique. C’est probablement ce syndrome qui explique que les soi disants « grands média » n’aient pas ou alors très mal parlé de tous les mouvements populaires occidentaux de ces dernières semaines. Les anti-dîner du Siècle embarqués par la police. «Il semblerait que vous soyez pédophile»: écoutez ce qu'a vraiment dit Nicolas. Libération publie l'enregistrement sonore intégral du point presse off du président où, pour dénoncer la supposée absurdité des soupçons qui le frappent, il a évoqué la pédophilie imaginaire d'un journaliste. Analyses et enquêtes à lire demain en kiosque et dans notre zone abonnés. Trois jours pour entendre le «off». Le document du point presse informel tenu par Nicolas Sarkozy vendredi 19 à Lisbonne est à écouter ci-dessus. Mediapart et lexpress.fr l'ont ébruité en prem's lundi soir, vite rejoints par le jdd.fr, puis l'AFP.

«Sarkozy à des journalistes: "Amis pédophiles, à demain"», titre le premier ; «La colère off de Sarkozy», annonce le second tandis que le troisième précise «Journalistes "pédophiles": quand Sarkozy dérape». Voilà l'histoire: vendredi, à Lisbonne, au sommet de l'Otan, Nicolas Sarkozy rencontre quelques journalistes. David DUFRESNE.