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Pour la justice américaine, un gif peut être considéré comme une « arme mortelle » - Tech. Un grand jury texan a estimé qu'un gif pouvait être considéré comme une arme mortelle lors du procès d'un internaute qui a envoyé une image animée à un journaliste épileptique. Selon les éléments de l'enquête, il cherchait par ce biais à provoquer chez lui une crise d'épilepsie. Juridiquement, le gif peut-il être considéré comme une arme mortelle, au même titre qu’un fusil ou un couteau ? C’est la question sur laquelle s’est très sérieusement penché un grand jury texan aux États-Unis, avant d’arriver à une conclusion affirmative ce lundi. Cette décision, dont les retombées sont encore incertaines, est intervenue lors du procès de John Rayne Rivello, un homme accusé d’avoir attenté à la vie du journaliste Kurt Eichenwald, qui souffre d’épilepsie, en provoquant chez lui une telle crise grâce à cette image animée. « J’espère que ça lui provoquera une crise » Le journaliste, dont l’épilepsie est de notoriété publique, a confirmé que le gif avait été à l’origine de sa crise.

La mécanique des vagues, esthétique et pragmatique du GIF animé | La parole des images. Depuis le début du mois de juin 2015, il est possible de poster et de partager des Gifs animés sur Facebook. Presqu’un an après son cousin Twitter, le forum réticulaire et universel qui réunit près d’un milliard de comptes (et presque autant d’êtres humains) a cédé aux ondulations des sirènes, répétitives, de ce format d’images animées propres à Internet. Selon certains journalistes spécialistes de la question, Mark Zuckerberg les avait « longtemps bannis de son site pour éviter qu’ils ne polluent visuellement les comptes de ses utilisateurs. » A l’instar du jeune milliardaire, certains internautes expérimentés considèrent avec agacement l’intrusion de ce format invasif dans l’espace social de Facebook alors qu’il a été remis à l’honneur dans des espaces plus confinés et dédiés aux images, comme Tumblr.

Exemple reconstitué de l’effet optique d’un folioscope Effet reconstitué de l’effet optique d’un thaumatrope Gif animé conçu à partir d’un disque de Phénakistiscope (autour de 1830) Le GIF animé : de la kitscherie à l'œuvre d'art. Le GIF, pur produit de la culture geek, acquiert ses lettres de noblesse. Les vidéos et photos prises sur smartphone, dérivés de formes préexistant à Internet, ont déjà trouvé de multiples espaces d'exposition et engendré de nombreux débats quant à leurs prétentions artistiques ou journalistiques. Le GIF, sous-genre hybride flanqué d'une solide réputation kitsch, fait à son tour son coming-out arty avec le concours Motion Photography Prize, lancé par la prestigieuse Saatchi Gallery, à Londres, en partenariat avec Google+. Retour sur une success-story au charme hypnotique. Petite histoire du GIF Tel un GIF, l'histoire du GIF peut se résumer en quelques images. Le format, inventé en 1987 par CompuServe, est devenu populaire sous sa forme animée, née deux ans plus tard, permettant de créer de petites animations d'images synthétiques, puis de photos.

L'entrée au musée L'intérêt de la Saatchi Gallery pour Internet et ses possibilités créatives ne date pas de ce concours. Les GIFs lauréats. Pourquoi la culture du GIF animé s’impose sur les réseaux sociaux numériques | Jean-Luc Raymond □ Comment caractériser le GIF animé dans une stratégie réseaux sociaux ? Son utilisation est-elle une force ou dessert-elle son émetteur ? Longtemps, avec l’adoption massive des réseaux sociaux numériques, on a pu croire que les GIF animés demeureraient dans une culture pop jeune empreinte de LOLcats, baignée de séries TV, signée de situations cocasses ou remixant des héros et stars en tout genre.

Mais le genre s’est imposé et a gagné ses lettres de noblesse. Voilà ce qui caractérise le GIF animé et pourquoi il a encore de beaux jours devant lui sur les réseaux sociaux numériques : Le GIF animé devient une fonction intégrée aux réseaux sociaux numériques Cette culture est devenue saillante, s’est imposée au sein même des plateformes de réseaux sociaux numériques comme possibilité d’intégration directe dans une publication (« post »). L’application Tinder autorise les GIF animés depuis 2016. Une culture de l’emprunt et du partage Le jeu de la mémorabilité Pop culture et soft power au programme. Ce que les emojis, gifs et autres selfies disent de nous – rencontre avec Laurence Allard. Depuis deux ans maintenant, le mot de l’année est… un emoji. Si l’apparition de ces petits pictogrammes remonte aux années 2000, 2015 est pour beaucoup l’année de l’avènement du phénomène « d’emojisation » du discours.

De Barack Obama à Hillary Clinton en passant par le Figaro ou le Service d’Information du Gouvernement (SIG), et bien sûr des millions d’utilisateurs de smartphones, le langage se pare de ces nouveaux signes. Mais quel est leur sens ? Et, surtout, qu’est-ce que cette évolution dit de nous et de notre rapport au langage ?

RSLN a rencontré Laurence Allard, maître de conférence en Science de la Communication à l'Université Lille 3 et chercheuse à l'IRCAV-Paris 3, afin de discuter de ces pratiques expressives en ligne…pas si nouvelles. Comment l’usage des emojis s’est-il généralisé ? Venues initialement du Japon (le terme emoji est d’ailleurs japonais), les applications de messagerie sociale se sont notamment bien popularisées en Amérique Latine puis ensuite en Europe. Optimisation image/images web : GIF, JPEG, PNG, SVG, SWF.