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EXTRAIT PERCY JACKSON LE VOLEUR DE FOUDRE PERSEPHONE - Vidéo Dailymotion. Les Grands Mythes- Arte - E10 Tartare. Homère, Odyssée, Chant 11 (traduction française) ALLER à LA TABLE DES MATIERES D'HOMERE Homère Odyssée Pour d'autres traductions françaises texte grec.

Homère, Odyssée, Chant 11 (traduction française)

50 nuances de Grecs - Saison 1 (4/30) - One Way Ticket - Regarder le film complet. Baudelaire - Les Fleurs du Mal- Don Juan aux Enfers (1861) Don Juan aux enfers Quand Don Juan descendit vers l'onde souterraine Et lorsqu'il eut donné son obole à Charon, Un sombre mendiant, l'oeil fier comme Antisthène, D'un bras vengeur et fort saisit chaque aviron.

Baudelaire - Les Fleurs du Mal- Don Juan aux Enfers (1861)

Montrant leurs seins pendants et leurs robes ouvertes, Des femmes se tordaient sous le noir firmament, Et, comme un grand troupeau de victimes offertes, Derrière lui traînaient un long mugissement. Sganarelle en riant lui réclamait ses gages, Tandis que Don Luis avec un doigt tremblant Montrait à tous les morts errant sur les rivages Le fils audacieux qui railla son front blanc. Frissonnant sous son deuil, la chaste et maigre Elvire, Près de l'époux perfide et qui fut son amant, Semblait lui réclamer un suprême sourire Où brillât la douceur de son premier serment. Tout droit dans son armure, un grand homme de pierre Se tenait à la barre et coupait le flot noir ; Mais le calme héros, courbé sur sa rapière, Regardait le sillage et ne daignait rien voir.

Mercure, Charon et Alcibiade dans les Dialogues des Morts de Fénelon. Mercure, Charon et Alcibiade Charon Quel homme mènes-tu là ?

Mercure, Charon et Alcibiade dans les Dialogues des Morts de Fénelon

Il fait bien l'important. Qu'a-t-il plus qu'un autre pour s'en faire accroire ? Mercure Il était beau, bien fait, habile, vaillant, éloquent, propre à charmer tout le monde. Jamais homme n'a été si souple. Charon Mais ne renversera-t-il point aussi ma barque, qui est vieille et qui fait eau partout ? Mercure Alcibiade. Charon Alcibiade. Mercure C'est lui-même. Charon Je crains qu'il ne fasse de même avec Proserpine, car il est plus joli et plus flatteur que notre roi Pluton. Mercure Je te le livre tel qu'il est.

Alcibiade Moi, je prétends y ménager tout le monde. Mercure Tu vas gouverner les Enfers. Alcibiade Pluton s'en trouvera fort bien, et vous le verrez. Mercure Tu as donné de pernicieux conseils en ta vie. Alcibiade J'en ai donné de bons aussi. Mercure Celui de l'entreprise de Sicile était-il bien sage ? Mercure Chansons ! Alcibiade Je me serais livré à eux s'il eût été question de toute autre chose. Alcibiade Hé ! La Divine Comédie (trad. Lamennais)/L’Enfer/Chant III. Par moi l’on va dans la cité des pleurs ; par moi l’on va dans l’éternelle douleur ; par moi l’on va chez la race perdue.

La Divine Comédie (trad. Lamennais)/L’Enfer/Chant III

La Justice mut mon souverain Auteur : la divine Puissance, la suprême Sagesse et le premier Amour me firent. Avant moi ne furent créées nulles choses, sauf les éternelles, et éternellement je dure : vous qui entrez, laissez toute espérance ! Je vis ces paroles écrites en noir au-dessus d’une porte ; aussi je dis : — Maître, douloureux m’en est le sens. Elégies de Properce - Livre III. L'argent seul est l'auteur de notre triste sort.

Elégies de Properce - Livre III

Avant l'heure par lui nous touchons à la mort ; Il fournit l'aliment au vice qui nous mine Et des chagrins cuisants il est seul l'origine. Vers l'Egypte Pétus dirigeait son vaisseau, Et c'est toi, vil argent, qui l'engloutis sous l'eau. Ovide - Les Métamorphoses - Livre X. De là, par les champs de l'espace, Hyménée, couvert de tissus éclatants, s'élance vers les rives de l'Hèbre.

Ovide - Les Métamorphoses - Livre X

Il vient : Orphée l'appelle, mais il l'appelle en vain. Le dieu parut, il est vrai, mais il n'apporta ni paroles sacrées, ni visage souriant, ni fortunés présages. La torche même qu'il balance pétille, et ne jette que des flots de cuisante fumée ; Hymen l'agite sans pouvoir en ranimer la flamme. Virgile - L'Enéide - Livre VI - Traduction en vers de l'abbé Delille (1834)

Il dit, rend leur essor aux ailes des vaisseaux ; Et Cume, enfant d'Eubée, a reçu le héros.

Virgile - L'Enéide - Livre VI - Traduction en vers de l'abbé Delille (1834)

L'ancre à la dent mordante en tombant les captive, Leur bec regarde l'onde, et leur poupe la rive. Soudain, avec transport, mille jeunes Troyens Touchent d'un saut léger aux bords ausoniens. Virgile - Géorgiques IV - Episode d'Aristée traduit par Maurice Rat (1932) Traduction de Maurice Rat (1932) Le berger Aristée, fuyant le Pénéien Tempé, après avoir, dit-on, perdu ses abeilles par la maladie et par la faim, tout triste s'arrêta à la source sacrée où prend naissance le fleuve, se répandant en plaintes et s'adressant à sa mère en ces termes : «Ma mère, Cyrène ma mère, toi qui habites les profondeurs de ce gouffre, pourquoi m'as-tu fais naître de l'illustre race des dieux (si du moins, comme tu le dis, Apollon de Thymbra est mon père), puisque je suis en butte à la haine des destins ?

Virgile - Géorgiques IV - Episode d'Aristée traduit par Maurice Rat (1932)

Ou bien où as-tu relégué cet amour que tu avais pour nous ? Pourquoi m'invitais-tu à espérer le ciel ? Voici que l'honneur même de ma vie mortelle, qu'à grand'peine et après avoir tout tenté m'avait procuré l'ingénieuse surveillance de mes récoltes et de mes troupeaux, je le perds à présent, et tu es ma mère !

Sa mère alors, au fond de sa chambre dans les profondeurs du fleuve, entendit le son de sa voix. Lucien - La traversée pour les Enfers, ou le tyran. Clotho, Charon, Mercure, le tyran Mégapenthès, Micylle, Ménippe, Rhadamanthe, Tisiphone, Cyniscus Charon 1.

Lucien - La traversée pour les Enfers, ou le tyran

C'est entendu, Clotho ; ma barque est prête depuis longtemps, et disposée pour le trajet. La sentine est vidée, le mât dressé, la voile déployée, chaque aviron est attaché à sa lanière, rien ne nous empêche plus de lever l'ancre et de partir. Mais Mercure se fait bien attendre ; il devrait être ici. Tu le vois ; ma barque, vide de passagers, aurait pu déjà faire trois voyages aujourd'hui. Lucien - Dialogues des Morts - 22. Charon, Ménippe et Mercure. 22.

Lucien - Dialogues des Morts - 22. Charon, Ménippe et Mercure

Charon, Ménippe et Mercure Charon Paye-moi, coquin, le prix du passage ! Ménippe Crie, si cela t'agrée, Charon. Charon Paye-moi, te dis-je, pour t'avoir passé. Lucien - Dialogues des Morts - 4. Mercure et Charon. 4. Mercure et Charon Mercure Faisons nos comptes, nocher, si tu veux bien ; voyons combien tu me dois, afin que nous n'ayons pas de nouvelles discussions à ce propos. Charon Faisons nos comptes, Mercure ; il vaut mieux que nous soyons fixés à cet égard et que nous n'ayons pas d'affaire. Platon - Phédon - Traduction de Dacier et Grou, révisée par Chauvet et Saisset (1873) Le Phédon n'est pas, comme les précédents dialogues, un simple échange de questions et de réponses, n'ayant d'autre but que de mettre en évidence l'erreur d'une théorie ou la vérité d'un principe ; c'est une composition tout autrement compliquée, où, à travers les incidents d'un drame principal, sont proposés, discutés et résolus des problèmes complexes, qui intéressent à la fois la psychologie, la morale et la métaphysique : oeuvre savante, dans laquelle sont fondus avec un dessein profond trois objets très différents : le récit, la discussion et le mythe.

Le récit, c'est la peinture vive et sensible du dernier jour et de la mort de Socrate, faite à Echécrate de Phlionte par Phédon, témoin encore ému de cette fin si sereine et si noble, qu'il rapporte fidèlement dans un langage empreint de la simplicité et de la grandeur antiques. Le philosophe ne doit-il pas souhaiter de mourir ? A-t-il ou non le droit de prévenir la mort trop lente à son gré, et d'attenter à ses jours ? L’Âne d’or ou les Métamorphoses/VI. (VI, 1, 1) Psyché cependant allait errant à l’aventure. Jour et nuit elle cherche son époux ; le sommeil la fuit, et sa passion s’en exalte encore. Il s’agit pour elle non plus d’attendrir un époux, mais de désarmer un maître. (2) Au sommet d’une montagne escarpée, elle aperçoit un temple. Qui sait ? Dit-elle, peut-être est-ce là le séjour de mon souverain seigneur : et la voilà, oubliant ses fatigues, qui court d’un pas rapide vers ce but de son espoir et de ses vœux. (3) Elle gravit intrépidement la hauteur, et s’approche du sanctuaire.

(VI, 2, 1) Tandis qu’elle vaque à ce soin consciencieusement et sans relâche, arrive Cérès la nourricière, qui la trouve à l’ouvrage : Ah ! (3) Refusée contre son espoir, Psyché s'éloigne, emportant dans son coeur un chagrin de plus. . (4) Pendant cette invocation, Junon lui apparaît dans tout l'éclat de la majesté céleste. Article Charon dans le dictionnaire Daremberg et Saglio (1877) Charon, le conducteur des morts dans les enfers, n'est pas une figure très ancienne dans la mythologie des Grecs.

Il ne fut pas connu d'Homère ; mais il était populaire à la grande époque du théâtre d'Athènes, et il semble que les auteurs dramatiques ont particulièrement contribué à rendre son image familière à toutes les imaginations. Il parut souvent sur la scène sous les traits d'un vieillard morose, pressant et gourmandant les âmes auxquelles il devait faire traverser le Styx ou l'Achéron, impitoyable à l'égard de celles qui n'avaient pas une obole pour payer leur passage, tel enfin que l'ont dépeint plus tard Virgile, imitateur des Grecs, et Lucien qui recueillait la tradition des anciens comiques. Tel il était aussi dans les représentations de l'art.

Comment le personnage d'abord ignoré des Grecs est-il devenu populaire ? C'est ce que l'on ne saurait dire.