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Droit à l'oubli

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Union européenne : vers un "droit à l'oubli numérique" ? La Commission européenne a présenté, mercredi 25 janvier, une proposition de législation déjà controversée, imposant aux grands groupes de l'internet d'obtenir le consentement préalable des personnes pour l'utilisation de leurs données personnelles, sous peine d'amendes.

Union européenne : vers un "droit à l'oubli numérique" ?

La disposition phare des propositions de la commissaire à la Justice, Viviane Reding, consiste à introduire un "droit à l'oubli numérique" qui obligera notamment les réseaux sociaux à supprimer les données personnelles, photographies ou autres, des utilisateurs qui le demanderont. Plus généralement, les entreprises présentes sur internet devront obtenir un consentement clair des citoyens dont elles veulent utiliser les données. "Mes propositions vont contribuer à renforcer la confiance envers les services proposés en ligne en permettant aux personnes d'être mieux informées sur leurs droits et de mieux contrôler les informations les concernant", a souligné Viviane Reding. Une économie d'environ 2,3 milliards d'euros.

L'Europe se dirige vers un renforcement de la protection des données personnelles. Le droit à l’oubli sur Internet : une idée dangereuse. Dans son dernier rapport annuel, la défenseure des enfants aborde la question de donner aux adolescents la possibilité d’effacer d’Internet les données personnelles qu’ils peuvent regretter, en grandissant, d’y avoir mis un peu trop vite… Mais ce ne sont pas les seuls à avoir besoin d’être protégés dans ce domaine.

Le droit à l’oubli sur Internet : une idée dangereuse

Bien des adultes, notamment après une séparation ou un divorce, aimeraient pouvoir faire disparaître les images de leur vie privée passée qui peuvent s’avérer problématiques lors de la construction d’une nouvelle relation. On peut aussi évoquer les étudiants qui signent hâtivement des pétitions en ligne qui resteront plus tard accessibles à leurs éventuels futurs employeurs. La Défenseure des enfants pour un "droit à l'oubli" sur le Net.