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Sous-genres

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Hard science-fiction. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'adjectif hard (dur en anglais) fait références au terme « sciences dures » (qui s'opposeraient aux sciences humaines et sociales, qui seraient plus « molles »). En effet, le souci de plausibilité scientifique a d'abord reposé sur la spéculation scientifique et technologique dans les domaines tels que la physique, les mathématiques ou la chimie, en réaction à une forme de science-fiction plus populaire où la rigueur scientifique était souvent négligée (un des exemples les plus courants de telles contradictions techno-scientifiques pouvant être le fameux sabre laser).

Par la suite, certains auteurs se sont inspirés de la biologie et de l'exobiologie (par exemple l'Échelle de Darwin de Greg Bear). La hard SF est caractérisée par son exigence forte de cohérence interne[1] ainsi que, souvent, par un intérêt pour les détails scientifiques et techniques. Exemples[modifier | modifier le code] Orientations[modifier | modifier le code] Voyage dans le temps. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le voyage dans le temps est un des grands thèmes de la science-fiction, au point d’être considéré comme un genre à part entière. L’idée d’aller revivre le passé ou de découvrir à l’avance le futur est un rêve humain causé par le fait que l’être humain avance dans le temps de manière permanente, mais irréversible (et, à l’état de veille, apparemment de façon linéaire). La première mention d’un voyage dans le temps serait le personnage de Merlin l’Enchanteur dans le cycle arthurien des Chevaliers de la Table ronde, qui visitait les temps passés.

Les Celtes croyaient en la possibilité de voyager dans le temps et dans un monde parallèle, à partir des tombes, des tertres ou de certains lieux. Mais le problème du voyage dans le temps est assez lié à celle de l’oracle, qui existait déjà chez les Grecs et pouvait entraîner les mêmes paradoxes. Voyage dans le sens direct[modifier | modifier le code] Les travaux théoriques[modifier | modifier le code] Uchronie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la fiction, l’uchronie est un genre qui repose sur le principe de la réécriture de l’Histoire à partir de la modification d’un événement du passé. « Uchronie » est un néologisme du XIXe siècle fondé sur le modèle d’utopie, avec un « u » négatif et « chronos » (temps) : étymologiquement, le mot désigne donc un « non-temps », un temps qui n’existe pas. On utilise également l’anglicisme « histoire alternative »[1] (alternate history).

L'histoire contrefactuelle et l'uchronie se distinguent par la prééminence donnée soit à l'événement déclencheur (histoire contrefactuelle), soit à ses suites fictives (uchronie). Lorsqu’elle est associée à des moyens techniques qui permettent de remonter dans le temps et donc de modifier le passé, l’uchronie est directement associée au genre de la science-fiction.

Étymologie[modifier | modifier le code] Définition[modifier | modifier le code] Le mot « uchronie » est absent de la plupart des dictionnaires. Steampunk. Steampunk-fr.com • Page d’index. Cyberpunk. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Centre Sony à Berlin, décrit comme un exemple réel de lieu cyberpunk par David Suzuki[1]. Le cyberpunk (association des mots cybernétique et punk) est un genre de la science-fiction très apparenté à la dystopie et à la hard science-fiction. Il met souvent en scène un futur proche, avec une société technologiquement avancée (notamment pour les technologies de l'information et la cybernétique). « Le courant cyberpunk provient d'un univers où le dingue d'informatique et le rocker se rejoignent, d'un bouillon de culture où les tortillements des chaînes génétiques s'imbriquent. » — Bruce Sterling Les mondes cyberpunks sont empreints de violence et de pessimisme ; ils sont souvent lugubres, parfois ironiquement grinçants; les personnages sont des antihéros désabusés, cyniques et cupides.

C'est en ce sens que l'on qualifie les univers cyberpunk de dystopies. Thématiques[modifier | modifier le code] Futur proche[modifier | modifier le code] Space opera. Planet opera. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le planet opera est un sous-genre de science-fiction [1], parfois appelé romance planétaire. Définition[modifier | modifier le code] À la différence du space opera, genre de science-fiction qui relate des aventures se déroulant dans l'espace, le planet opera (littéralement, « opéra planétaire ») a pour décor une planète étrangère, aux caractéristiques déroutantes et mystérieuses, que les principaux personnages ont pour mission d'explorer et de découvrir sous tous ses aspects (faune, flore, ressources).

Certains planet operas prennent place dans la perspective d'une culture futuriste où le déplacement entre les planètes par voyage spatial est commun ; d'autres, particulièrement les derniers exemples en date[réf. nécessaire], décrivent les projections astrales et autres méthodes pour voyager de planète à planète. Œuvres[modifier | modifier le code] Littérature[modifier | modifier le code] Cinéma[modifier | modifier le code] Planète imaginaire. Post-apocalyptique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le post-apocalyptique (parfois abrégé en « post-apo » ou « post-nuke ») est un sous-genre de la science-fiction qui dépeint la vie après une catastrophe ayant détruit la civilisation : guerre nucléaire, collision avec une météorite, épidémie, crise économique et énergétique, etc. Parfois utilisé simplement pour ses aspects ultra-violents, le post-apocalyptique repose sur un délicat équilibre entre une civilisation perdue et un chaos naissant. Il met en scène une confrontation de la réalité sociale (négociable, relative, corrompue, de servitude et dépassant l'échelle d'un seul homme) à la dure réalité physique (immédiate, intraitable, libre, individuelle). C'est à la fois la fin du monde et un nouveau départ. Le post-apocalyptique se distingue des fictions de catastrophe (film catastrophe), qui mettent en scène le cataclysme lui-même.

Genre[modifier | modifier le code] Esthétique[modifier | modifier le code] Thèmes[modifier | modifier le code] Science fantasy. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La science fantasy est un sous-genre littéraire de la fantasy y mêlant des éléments de science-fiction. Il intègre souvent des éléments de technologie moderne dans un univers médiéval ou antique, ou au contraire, des éléments propres à la fantasy dans un univers de science-fiction. Le terme constitue toutefois un oxymore délibéré, et sa pertinence est contestée par certains puristes.

Définition[modifier | modifier le code] La plupart des œuvres de science fantasy sont plus souvent considérées à tort comme de la science fiction (et classées comme telle) que comme de la fantasy. Genèse et historique[modifier | modifier le code] Fin des années 1950 avec Jack Vance. Développement vers la fin des années 1960- début des années 1970, surtout.

Œuvres de science fantasy[modifier | modifier le code] Littérature[modifier | modifier le code] Bande dessinée et mangas[modifier | modifier le code] Films et téléfilms[modifier | modifier le code] Space fantasy. Science-fiction. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir SF. Étymologie et origine[modifier | modifier le code] Dans son essai intitulé On The Writing of Speculative Fiction, publié en 1947 dans Of Worlds Beyond, l'auteur américain Robert A. Heinlein plaida en faveur du concept de « speculative fiction »[4], ou fiction spéculative réaliste[5] pour se démarquer des récits de fantasy qui paraissaient encore à l'époque sous l'étiquette générale de science fiction. Si le néologisme de Robert A. Dans le monde francophone, le terme de science-fiction s'impose à partir des années 1950[6] avec pour synonyme et concurrent direct le mot anticipation.

Définitions et fonctionnement[modifier | modifier le code] L'expérience de pensée : le récit de science-fiction est toujours un que se passe-t-il si... ? La distanciation cognitive : le lecteur doit être embarqué dans un monde inhabituel. — Philip K. L'activité de compréhension du lecteur : elle fait suite à la distanciation.