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Kerviel - 17.06.2010

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Deux universitaires accusent la finance au procès Jérôme Kerviel. Par Thierry Lévêque et Matthieu Protard PARIS (Reuters) - Deux professeurs d'université spécialisés dans la finance ont déposé jeudi pour la défense de l'ex-trader de la Société générale Jérôme Kerviel, mettant en cause le fonctionnement du métier de trader et ses contrôles. "Ils sont tous coupables", a déclaré à la barre Catherine Lubochinsky, en réponse à une question du parquet, suscitant les premiers rires de cette audience aride, au huitième jour du procès. Cette enseignante, qui anime un master en finances à l'université Paris-II, a souligné que la trésorerie personnelle de Jérôme Kerviel, qui fluctuait entre -2,2 milliards d'euros et +1,4 milliard, aurait dû alerter la banque sur les positions énormes prises par son trader, jusqu'à 50 milliards d'euros.

L'enseignante a également estimé que l'affaire pouvait s'expliquer par la psychologie des traders, de très jeunes gens qui perçoivent d'importants salaires et des bonus annuels qui peuvent être de plusieurs millions d'euros. Bouton convoqué au procès de Kerviel. L'ancien président de la Société Générale Daniel Bouton sera entendu comme témoin mardi au procès de l'ex-trader de la banque Jérôme Kerviel, selon une décision annoncée jeudi par le tribunal correctionnel de Paris. "Le tribunal souhaiterait entendre M.

Bouton mardi à 16H00", a déclaré à la reprise de l'audience le président de la 11e chambre, Dominique Pauthe. "Il sera là", a répondu Me Jean Veil, un des trois avocats de la Société Générale. M. Bouton a été cité par des salariés actionnaires de la Société Générale, partie civile au procès. Une lettre de l'ancien PDG avait été lue à l'ouverture du procès, le 8 juin, dans laquelle il disait douter de l'intérêt de son audition, tout en se disant prêt à venir si le tribunal le lui demandait. Daniel Bouton avait démissionné de la Société Générale le 29 avril 2009, plus d'un an après "l'affaire Kerviel". A lire aussi, les épisodes précédents... Kerviel admet avoir fabriqué des fauxKerviel, "déloyal et tricheur" ou "ami pas flambeur"? " Procès Kerviel :"Il est gênant de considérer que tout le monde e. "Tous coupables ", la banque comme le trader, a lancé jeudi au procès de Jérôme Kerviel Catherine Lubochinsky, une enseignante en finance.

Qu'est-ce que cela vous inspire ? Je trouve ce type de réflexions assez gênant. Dire dans cette affaire hautement sensible, "ils sont tous coupables" revient en fait à diluer les responsabilités en considérant que tout le milieu financier est pourri. C'est un peu rapide, et certainement pas exact. En réalité cette affaire est très grave pour la finance française. Elle met en jeu des sommes considérables et aurait pu faire exploser tout le système financier international. Selon vous qui est coupable, alors ? Malheureusement je n'en sais rien.

A votre avis, comment va se clôturer ce procès ? Il y a des chances que Jérôme Kerviel soit condamné, mais qu'il obtienne un allègement de sa peine en raison des circonstances atténuantes, liées au dysfonctionnement des outils de contrôle de la Société Générale. A lire aussi, les épisodes précédents... Bouton témoignera au procès Kerviel - Justice - Actualités écono.

Procès Kerviel: «Ils sont tous coupables!» Un peu d’humour et de pédagogie. Il aura fallu attendre le huitième jour d’audience du procès de Jérôme Kerviel pour que ces deux ingrédients pimentent les débats parfois rasants toujours jargonants. C’est Catherine Lubochinsky, professeur agrégée de Finances à l’Université Paris II, où elle dirige un Master internationalement reconnu, qui les a apportés. «Quand l'affaire a éclaté, j'ai trouvé les sommes surprenantes pour une seule personne, sans complicité; concrètement, cela ne me semblait pas possible», a-t-elle commencé par expliquer au tribunal. Plusieurs éléments du dossier lui ont d’ailleurs parus «bizarres», comme le fait que le gain d’1,4 milliard d’euros à la fin de l’année 2007 ne soit pas apparu à la hiérarchie de Jérôme Kerviel.

De même, les fluctuations de sa trésorerie, entre -2,2 milliards d'euros et +1,4 milliard, auraient dû mettre la puce à l’oreille. Revivez le live de la 8e journée d'audience ici «Trader fou» et «trader zombie» Maud Pierron. Procès Kerviel : Daniel Bouton sera auditionné mardi - LeMonde.f. Sociétés : Procès Kerviel  : «Ils sont tous coupable. Selon une professeur de finances, le contrôle interne de la Société générale n'a pas fonctionné. Quand la vox populi s'exprime par le truchement d'une professeur agrégée de finances, voici ce que cela donne au procès de Jérôme Kerviel. Le procureur Philippe Bourion : «Selon vous, qui est coupable?» Catherine Lubochinsky, témoin : «Ils sont tous coupables! Le contrôle interne de la Société générale n'a pas fonctionné.»

La formule lapidaire résume l'impression qui se dégage à l'issue de deux semaines de débats - ils reprendront lundi matin. D'un côté, la défense de l'ancien trader peine à faire admettre que la banque «savait tout» de ses investissements délirants. Admettons qu'après un premier «coup» gagnant à 500.000€, en 2005, le jeune audacieux se soit vu mollement morigéné et implicitement encouragé à arrondir son bénéfice en maraudant sur des terrains plus rémunérateurs que ses pépères turbo warrants. Mais comment croire une seule seconde que la SocGen ait pu tacitement approuver que M. Une sommité de la finance accuse la banque et Jérôme Kerviel | T. LE POINT sur le procès de Jérôme Kerviel, ex-trader de la SocGen.

PARIS - Le procès de Jérôme Kerviel, ancien trader de la Société générale (SOGN.PA: Cotation) accusé d'être à l'origine d'une perte de trading record de 4,9 milliards d'euros en janvier 2008, s'est ouvert le mardi 8 juin devant le tribunal correctionnel de Paris. Poursuivi pour faux, usage de faux, abus de confiance et intrusion frauduleuse dans un système de traitement automatisé des données, le jeune homme, âgé de 33 ans, encourt jusqu'à cinq ans de prison et 375.000 euros d'amende. © Thomson Reuters 2014 Tous droits réservés.

France : Kerviel : la leçon d’une prof de finance. Europe 1Europe1.fr avec agences "Ils sont tous coupables ! ", a lancé une universitaire, ciblant un système plus qu’un homme. Au milieu de la valse des "anciens" de la Société Générale, collègues et supérieurs, deux voix différentes se sont fait entendre jeudi, à la barre du procès Kerviel. Deux professeurs de finance à l’université Paris II Dauphine, qui ont remis les débats en perspective. "Ils sont tous coupables ! ", a notamment lancé Catherine Lubochinsky. "On le dit à tous les étudiants"... "Quand l'affaire a éclaté, j'ai trouvé les sommes surprenantes pour une seule personne, sans complicité; concrètement, cela ne me semblait pas possible", a raconté la directrice du master finance à Paris II. Le coupable ?

Qui du trader ou de l’encadrement est alors responsable des sommes perdues ? Oubliant les seuls chiffres pour s’attarder sur l’humain, le professeur Jean-Hubert Blanchet a quant à lui évoqué les congés que les traders doivent prendre, comme n’importe quel salarié. Le métier de trader en question au procès Kerviel - Boursier.com. (Boursier.com) — "Ils sont tous coupables", a déclaré à la barre Catherine Lubochinsky, en réponse à une question du parquet jeudi.

Cette professeur d'université spécialisée dans la finance a déposé pour la défense de Jérôme Kerviel, au huitième jour de son procès devant le tribunal correctionnel de Paris. Selon elle, la trésorerie personnelle du trader, qui fluctuait entre -2,2 milliards d'euros et +1,4 milliard, aurait dû alerter sa hiérarchie sur l'ampleur de ses positions. Elle s'est aussi arrêtée sur la psychologie des traders, des hommes qui touchent des salaires importants, auxquels s'ajoutent des bonus conséquents. "Ce n'est pas du tout pareil qu'au casino, où on joue son argent propre. Le trader, il joue l'argent de la banque, de toutes façons il aura, soit un bonus, soit son salaire tout seul, plus élevé que la moyenne", a-t-elle dit. Jérôme Kerviel contre la Société Générale : le procès en direct. 18h55 Metzner et son équipe exhibent enfin le fameux tableau mis en cause par la Société Générale. « Il s'agit, sauf erreur, d'une extraction de la base Eliot, et nous pourrons interroger plusieurs utilisateurs sur l'emploi qu'ils en faisaient », explique Maître Huc-Morel.

Claire Dumas explique avoir reconnu ce fichier à la télévision, mais qu'il était présenté comme un fichier accessible aux managers. Metzner argumente que ce fichier est « extrait » de la base Eliot, et que les managers avaient accès à cette information, et donc aux opérations démesurées de JK. Le Ministère public souligne alors que le fichier est issu de l'enquête interne, et non du reporting accessible aux managers, et qu'il s'agit donc d'un « tri dans la fraude » réalisé lors de l'enquête. « Il y avait donc 18 milliards d'engagement sans contrepartie, c'est à dire 18 milliards en l'air ?

- Il y avait en fait 50 milliards, conclut Claire Dumas 18h30 Questions de Me Metzner à Claire Dumas -Oui 18h Moment clé. 17h. -Oui.