background preloader

Économitude francophone

Facebook Twitter

Une sélection de blogues de qualité parlant d'économie.

L’article corrélation n’est pas causalité dont je voulais vous parler. Economiam. Captain Economics (captaineco_fr) sur Twitter - Pale Moon... Captain Economics - Au boulot, on a une crise à résoudre ! - Pale Moon. Le Blog de Philippe Waechter. Que faire face à la crise de la dette ?(1) Philippe Petit : 2007, 2008, 2011, quoi de neuf en réalité? Comment situer cette dernière crise? Pierre-Noël Giraud : Crise des « subprimes » dès l’été 2007, faillite de Lehmann Brother et sévère crise de liquidité bancaire en automne 2008, crise de la dette publique aux Etats-Unis et en Europe, ne forment qu’une seule et même séquence. A partir de l’éclatement de la crise, l’enjeu principal fut, comme toujours en finance de marché, la résorption de ce que j’appelle le « mistigri », c’est à dire le volume des titres financiers qui ne pourront pas tenir pas leurs promesses de rendement, et dont par conséquent le prix doit donc être fortement réduit, sinon annulé.

La crise elle-même a dévalué un grand nombre de titres financiers surévalués. Il ne s’agit pas que le sentier proposé soit « objectivement » crédible, si tant est que ce mot ait le moindre sens, ce que je ne crois pas. Que faire face à la crise de la dette ?(2) Philippe Petit : Quels sont a priori les solutions qui pourraient être mises en œuvre par les gouvernements européens? Pierre-Noël Giraud : Il devait être clair, au moins à tout économiste ou homme politique, que « la Grèce » n’est en état de rembourser sa dette dans AUCUN scénario réaliste, c'est-à-dire, par aucun chemin de crête qui y ait la moindre chance de rassurer les investisseurs. Pour s’en convaincre, s’il en était besoin, il suffit d’examiner ce que demande « la troïka » au gouvernement grec.

De privatiser à grande vitesse des entreprises publiques qui, parce qu’elles sont des bureaucraties inefficaces, ne valent strictement rien sur le marché capitaliste. C’est ce qu’on a poussé les pays d’Europe de l’Est et la Russie à faire et c’est ce qui a donné l’occasion à quelques oligarques de s’enrichir, au point que l’on sait, en faisant main basse sur les ressources naturelles et l’appareil productif du pays. A quoi il faut ajouter « et vite ! Quelle politique alors choisir? Séparer banques d'affaires et banques de détail : un vieux débat.

Depuis 2008, on entend des voix s'élever de plus en plus fortement pour la séparation des institutions financières en banques d'affaires et banques de détail (par exemple Richard Posner dans son A Failure of Capitalism - note de lecture). Ce débat, dont le dernier avatar est le rapport Vickers, est assez nouveau en Europe.

Aux États-Unis en revanche, la question s'est posée depuis 1933 et le , qui a imposé une telle séparation et a été relancée en 1999 avec l'abolition de cette même disposition. Je n'entends bien évidemment pas trancher le débat, ni même en proposer une synthèse. Je voudrais seulement ici en rappeler quelques fondamentaux, théoriques comme historiques. Mon premier point est qu'il existe une assez vaste littérature, datant d'avant ou d'autour de 1999, vantant les mérites de la banque universelle, par opposition à la séparation alors en vigueur aux États-Unis. Mon deuxième point est que la fonction essentielle d'une banque est de créer de la liquidité.

Mathieu Perona (MathieuPerona) sur Twitter. À quand les rapports en epub ? Depuis que j'utilise régulièrement ma liseuse, je suis devenu plus sensible au fait que nombre d'articles ou de rapports sont de simples décalques du papier, alors qu'il serait si simple de fournir des fichiers PDF tirant profit des fonctionnalités supplémentaires, voire, rêvons, de les proposer en epub. Les articles académiques Dans le domaine de l'économie, la plupart des articles de recherche sont composés en utilisant le formatteur LaTeX, ce dernier disposant de fonctions puissantes de typographie, en particulier en ce qui concerne la mise en page d'équations.

Quelques lignes dans l'en-tête des documents permettent de rendre l'ensemble des références internes (appels, de notes, numéros d'équations ou de figures, entrées de table des matières) cliquables, fournissant ainsi des liens internes pour la navigation dans le document. Quelques lignes supplémentaires permettent en outre de spécifier toutes les métadonnées pertinentes pour une bonne description du document.

Les rapports. La finance, facteur d'inégalités : 20110415_godechot. Comprendre l'actualité économique - Mozilla Firefox. Blogizmo. Verel. La menace de sanctions financières comme les retraits massifs de capitaux n’empêchent apparemment pas Vladimir Poutine de manœuvrer pour annexer la partie orientale de l’Ukraine, en envoyant ses militaires jouer les provocateurs. Il n’est pas le seul à faire passer la politique avant l’économie Lire la suite "La politique avant l’économie" » Le résultat des élections municipales devrait déboucher sur des gains pour la droite en septembre. L’annonce par le nouveau premier ministre de la suppression des départements en 2021 n’arrange pas les affaires de la gauche.

Il est pourtant difficile de faire des prévisions, en raison du poids des petites communes parmi les grands électeurs. Lire la suite "Renouvellement attendu au Sénat" » Le déficit public pour l’année 2013 s’élève finalement à 87.6 milliards d’euros, soit 4.3% du PIB, pour une prévision initiale de 3% revue à 3.7% puis à 4.1%. Lire la suite "Déficit public et finances locales" » Lire la suite "Changement de cap ou de gouvernance" » MAfeco. Un privilège exorbitant, de Barry Eichengreen. Bonne rentrée à tous les lecteurs du blog, quelque peu à l’abandon depuis la mi-juin. Comme d’habitude ce n’est pas l’envie d’écrire des billets qui m’a manqué mais le temps, ayant enchaîné des conférences à Reading, Faro et Oslo tout en essayant de finaliser deux articles. Cela me fournit des sujets pour plusieurs billets et notes de lecture, mais pour commencer par la plus facile pour moi en voici une sur Un privilège exorbitant, par Barry Eichengreen, qui vient de sortir en français aux éditions Odile Jacob.

Petit disclaimer inhabituel : si vous ouvrez ce livre vous constaterez que j’ai été responsable de la « révision scientifique » de la traduction, c’est-à-dire que je me suis assuré phrase par phrase que la traduction rendait bien le raisonnement économique sous-jacent et que les termes de jargon utilisés étaient appropriés (ce qui revient parfois à considérer que le plus approprié est de traduire CDS par CDS, CDO par CDO etc.). Le plan est assez simple. Spéculations contre l’euro, quand la critique la plus radicale est mainstream.

Tous nos meilleurs vœux à nos lecteurs pour l’année 2011, en souhaitant qu’elle voie une activité un peu plus régulière sur ce blog (et la mise à jour avec retard du calendrier des Nobel), mais malgré toutes nos bonnes résolutions cela dépendra comme d’habitude avant tout de nos autres impératifs. En guise de retour sur 2010, voici un billet que j’avais voulu écrire lors de l’épisode « le méchant marché spécule contre la Grèce » mais que j’avais dû abandonner, faute de temps. J’avais une occasion de me rattraper lorsque les mêmes types de commentaires fleurissaient sur la situation de l’Irlande, du Portugal et de l’Espagne, mais là encore je l’ai manquée faute de temps. Je me résigne donc à publier ce billet un peu comme un cheveu sur la soupe. I. Les réactions naïves Une deuxième série de commentaires est plus intéressante.

II. Cette histoire est malgré tout fort possible. III. Supposons que les rumeurs soient alarmantes et que beaucoup de spéculateurs achètent de la protection. Pour la Saint Valentin, dites-lui avec de l’économie... Optimum, le seul blog véritablement optimal. La crise financière en 10 pages - Optimum, le seul blog véritabl. Petit post dans le style de Marginal Revolution (sauf que eux ont un rythme de publication légèrement supérieur au notre).

Je suis tombé sur le texte suivant, de Martin Hellwig. La meilleure vulgarisation de la crise financière que j'ai pu lire, à la fois claire (pas évident, vu les produits financiers concernés) et intelligente (i.e. pas de sur-simplification). Des explications de la crise financière pour les non-initiés, il y en a pléthore sur le net et ailleurs. Mais elles sont presque toutes soit simplistes ("on a prêté aux américains pauvres, ils ne remboursent plus, donc c'est la crise"), souvent avec un but idéologique à peine caché, soit se noient dans les CDO, MBS CDS et autres dettes mezzanines super-senior. Ce texte évite ces deux écueils en faisant honneur à l'intelligence de son lectorat. A lire. Petite remarque perfide pour finir. Révolution fiscale. En moins de 150 pages, les trois économistes, spécialistes de fiscalité et de distribution des revenus, réussissent à nous passionner pour un sujet aussi à priori rébarbatif que les impôts en France.

Pour résumer ce que m'inspire leur travail, je dirai : 1- Ce livre est remarquable au plan didactique. 2- Le projet de réforme des auteurs est particulièrement stimulant. 3- Il existe malgré tout des raisons d'être réservé sur ce projet... 4- ...mais au fond peu importe : ce livre est un outil indispensable à toute personne voulant réfléchir sur la fiscalité française. Allons-y. 1- Ce livre est remarquable au plan didactique. Résumons. Ces 2800€ proviennent à 75% de revenus du travail ou de revenus mixtes (comme le revenu de l'artisan qui rémunère tant son travail que son investissement dans son atelier), à 16% de revenus financiers et à 9% de revenus immobiliers. Comment sont prélevés les 49% de prélèvements obligatoires ?

Charges sociales : 23% TVA (et autres impôts indirects) :13% Ceci dit... Alleeeeeeez l'Oooooèèèèmeuuh - Optimum, le seul blog véritableme. Olivier Bouba-Olga : L'actualité de l'économie comment. L'attractivité des territoires. J’ai été invité hier à participer à une table ronde du Colloque « Développement durable, Territoires et Localisation des entreprises : Vers une attractivité durable ?

» organisé par Jean-Marie Cardebat du LAREFI de l’Université de Bordeaux IV. Table ronde intitulée « la mise en œuvre de l’attractivité des territoires ». J’étais chargé d’ouvrir la séance et de donner un cadrage général sur la question. Histoire de susciter le débat, j’ai développé quelques idées critiques sur le sujet, dont je viens vous faire part. 1. Sur l’attractivité de la France Première idée, à une échelle macroéconomique, la France est un pays attractif. 2. Mon sentiment général est que les politiques, sur la plupart des territoires, se focalisent trop sur la question de l’attractivité.

On m’objectera que ces deux stratégies de base ne sont pas exclusives. 3. En matière d’attractivité, on observe également des effets mimétiques assez calamiteux, qui exacerbent la concurrence territoriale. 4. 5. Gizmo (Blogizmo) sur Twitter. Mon nom est Bond. Euro Bond. Dans la panoplie proposée pour résoudre la crise de l’endettement souverain européen et éloigner le spectre odieux du Grand Soir, il existe un consensus relatif parmi les économistes français en faveur des eurobonds (voir Patrick Artus, Laurence Boone, Etienne Wasmer par exemple, mais la liste n’est pas limitative). Les eurobonds ou euro-obligations en français, à ne pas confondre avec les eurobonds, seraient des titres de créances négociables libellés en euros, émis et garantis conjointement par tout ou partie des Etats membres de l’Eurozone, via une agence d’émission dédiée.

L’idée sous-tendant la proposition est de mutualiser les émissions obligataires de la zone euro, la mutualisation permettant d’une part d’assurer une liquidité plus importante du marché, et d’autre part de réduire le coût moyen de l’endettement souverain européen. Sauf que. Sauf que la mutualisation des risques, ce n’est pas « les bons risques paient pour les mauvais » Sauf que, l’Europe, c’est quel numéro, déjà ? Alerte enlèvement ! Charpentier. Recently, one of my students asked me about optimization routines in R.

He told me he that R performed well on the estimation of a time series model with different regimes, while he had trouble with a (simple) GARCH process, and he was wondering if R was good in optimization routines. Actually, I always thought that mixtures (and regimes) was something difficult to estimate, so I was a bit surprised... Indeed, it reminded me some trouble I experienced once, while I was talking about maximum likelihooh estimation, for non standard distribution, i.e. when optimization had to be done on the log likelihood function. And even when generating nice samples, giving appropriate initial values (actually the true value used in random generation), each time I tried to optimize my log likelihood, it failed.

The density is here proportional to The true model is , and or , depending whether is the smallest parameter. and. Blog@ge sur l'économie internationale. Le modeste blog de Cimon. Sans rationalité et sans finalité. Le zombie des 35 heures. Les 35 heures sont les zombies de la discussion économique en France : on ne peut rien contre elles. Tout discours économique rationnel qui s'efforce de préciser leurs effets sur la compétitivité prix des entreprises françaises est destiné à échouer lamentablement. Aussitôt tuées, elles ressurgissents, se levant d'entre les idées fausses et mortes, pour mieux rendre impossible tout analyse et conduire à des politiques aberrantes. Le zombie du moment se nomme Manuel Valls, suivant de près un zombie du camp opposé. Ne doutons pas que l'année 2012 verra une invasion massive de zombies dans la campagne politique présidentielle. La plupart des journaux ont rappelé que la loi telle qu'elle a été votée entre 1998 et 2000 a été privée de l'essentiel de sa substance.

Je doute que le zombie expire davantage si l'on examine les effets concrets sur le coût du travail des 35 heures, même si cela constitue le coeur de son argumentaire. Sauf qu'il n'en est rien. Frédéric Lefebvre est favorable aux 35 heures. La déclaration du Secrétaire d'Etat est passée complètement inaperçue : le sarkoziste canal historique a fait sienne la mesure politique que honnit pourtant son camp. Lefebvre a déclaré qu'il fallait revenir aux 35 heures pour faire baisser le chômage en France ! En fait, pas vraiment, mais presque : il a plutôt affirmé que nous avions un taux de chômage élevé car "Il faut dire la réalité : parce qu'on a un taux de natalité beaucoup plus important que beaucoup d'autres pays".

J'aime beaucoup le "il faut dire la réalité" de notre Secrétaire d'Etat. Je l'aime d'autant plus que cela revient à faire des 35 heures une réalité tout aussi substantielle. En effet, l'affirmation du Secrétaire d'Etat se fonde sur la même "théorie" économique : celle qui voit le nombre d'emplois comme un gros gâteau dont la taille est intangible et qu'il est donc d'autant plus difficile -voire impossible- à partager qu'il y a de convives.

Et c'est bien ce qui s'est passé en France jusqu'à la crise de 1975. La microéconomie élémentaire du tabac. En 1975, la France atteint son sommet historique dans la consommation de tabac : 7 grammes par adulte et par jour, soit plus d'un demi paquet de cigarettes. Une grande majorité des hommes fument, et ils fument partout et tout le temps. Depuis, la consommation a baissé de 60% -essentiellement chez les hommes.A quoi cela est-il dû ?

Avant tout à la microéconomie élémentaire du tabac : plus son prix s'élève, moins forte est sa consommation (et réciproquement) -du moins à partir de la hausse du prix décidée par les pouvoirs publics au début des années 1990. Le tabac provoquant une des dépendances les plus fortes parmi toutes les drogues (seule l'héroïne en crée une significativement plus élevée), on peut même s'étonner de l'existence de la relation. Mais la microéconomie vaut même pour les junkies. Au final, entre 1985 et 2008, une hausse de 200% du prix du tabac aura induit une diminution de moitié de la consommation. Que s'est-il passé ? 1. Expeconomics : le blog économique de Laurent Denant-Boèmont. Que disent les économistes ? Savez-vous compter? Finances et pédagogie - Finances et pédagogie. Alors les gars, on fait payer les pauvres ou pas ? Ma part du gâteau ou pourquoi il faut brûler les méchants traders.

Péage urbain à Paris : une bonne idée ? L’éducation tue-t-elle la religion ? Econoclaste - Le blog d'econoclaste. Chypre, la crise financière dont vous êtes le héros. Conjoncture : Les économistes repassent le bac. Ceteris Paribus. Diaporama : la crise des subprimes pour les nuls ;) Un peu d'économie sur le web... Pour faire partie de l’élite scientifique, mieux vaut savoir lev.