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Livres Mo Yan

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Grenouilles de Mo Yan | Le narrateur, Têtard, adresse une lettre à son maître, un écrivain japonais, pour lui parler de la pièce qu’il envisage d’écrire sur sa tante, une femme à la personnalité fascinante, célèbre gynécologue à l’origine du planning familial sous Mao. Têtard et sa tante vivent dans la région de Gaomi. Cette fresque permet de dresser le portrait d’une période complexe. Première phrase : Cher Monsieur Sugitani Yoshihito, voilà bientôt un mois que nous nous sommes quittés, pourtant je revois très nettement tout ces moments que nous avons passés ensemble dans mon pays natal. Edition : Seuil Nombre de pages : 408 Mon avis : Après ma découverte de la littérature Russe avec Tolstoï, j’ai fait une petite descente au Sud pour arriver en Chine. Ce livre m’avait attiré il y a un moment après un article de Caelina, comme il ne se décidait pas à sortir en poche, je l’ai finalement eu à Noël dernier et je l’ai lu récemment (oui, oui, il faut un peu de temps, beaucoup de livres attendent).

Like this: Mo Yan, La dure loi du karma. Octobre 11, 2012 par Benoit Laureau Mo Yan et ses animaux tristes, un article de Maurice Mourier Soit une croyance d’origine ancienne et populaire, celle en la métempsycose, qu’on retrouve, sous une forme élaborée dans des systèmes philosophiques (hindouisme, bouddhisme), plus tard répandus en extrême Asie, notamment en Chine. Elle impose à la plupart des vivants l’obligation, pour leur âme immortelle, de s’incarner en des corps successifs, humain, animal ou végétal, autant de fois qu’il le faut jusqu’à l’hypothétique délivrance ultime qui clôt enfin le cycle épuisant des réincarnations. Cycle infernal auquel n’échappent que de très rares élus qui réussissent par leur sainteté à l’interrompre et à atteindre d’un coup le nirvana. Mo Yan, La dure loi du karma trad. du Chinois par Chantal Chen-Andro Seuil Le prétexte du roman peut paraître futile. . En bœuf, Ximen Nao réincarné conserve hélas ! MO YAN. (c) Quinzaine Littéraire – Mo Yan null "La dure loi du karma".

Like this: J'aime chargement… "LE CLAN DU SORGHO" de MO YAN - LIVREAPART. Les sorghos sont bien le personnage principal de cette symphonie de couleurs qui dans le registre de l'épopée retrace les exploits d'une famille de villageois de la Chine du Nord-Est. Un récit tragique et plus que réaliste qui décrit à la fois d'extraordinaires scènes d'amour entre des gens simples et authentiques qui se révoltent face à l'envahisseur nippon mais aussi des scènes d'une folle cruauté où les corps explosent sous le feu des armes pour inonder d'un flot rouge les sorghos ondulant sous la bise.

Un récit à la forme originale où les héros, jeunes ou encore enfant, sont les grands-parents et le père du narrateur. Curieux effet littéraire que de montrer sa grand-mère, au milieu d'un champ de sorghos rouges, nue sur un manteau, faire l'amour avec un jeune homme fougueux, qui deviendra son grand-père, que de montrer son père, Douguan, sous les traits d'un enfants Une geste familiale Parmi eux, figure de proue du roman, la grand-mère. Un hymne à la résistance La victoire du Clan. Le veau de Mo Yan : Bestiaire savoureux et cruel. Mo Yan, Le veau, Éditions du Seuil, 2012. Dans la nouvelle de Mo Yan, l’auteur en jeune homme raconte un épisode où des veaux se font châtrer sous ses yeux pour le bien de la commune – on n’aurait pas eu assez de nourriture pour tous les rejetons que leur ardeur sexuel aurait pu engendrer.

Sa tante lui promet qu’il aura droit à une portion des testicules, minutieusement parées et sautées avec art. Mais ce festin risque de lui échapper pendant qu’on lui confie la garde des veaux qui sont en convalescence. Alors qu’il veille, les villageois qui mènent l’affaire, ses aînés, des vieux singes pleins de ruse, pensent à leur panse sans se préoccuper de la faim qui tenaille le gamin. Les veaux châtrés parlent et pleurent avec leur gardien de quatorze ans qui partage leur printemps, si ce n’est leur détresse: Les veaux pleuraient à chaudes larmes et très bruyamment.

C’est un veau qui dit : On nous a coupé les roustons, à quoi bon vivre encore ? Et le narrateur candide qui précise : Like this: Mo Yan.