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Le scepticisme

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A propos Le scepticisme

Actualité articles Le scepticisme. Pyrrhon d'Élis 360-275 av J.C (Pyrrhonisme) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pyrrhon d'Élis 360-275 av J.C (Pyrrhonisme)

Pyrrhon impassible dans la tempête. Biographie[modifier | modifier le code] Nous ne savons à peu près rien de sa vie, et les renseignements dont nous disposons ne s'accordent pas. À son retour à Élis, il mena une vie simple et régulière, indifférent et serein, avec sa sœur Philista en vendant des cochons de lait. Il aimait à rester seul pour méditer. On suppose qu'il était devenu agnostique et s'abstenait de donner son opinion sur tout sujet. Pyrrhon n'a rien écrit, mais son disciple Timon de Phlionte, et les sceptiques tardifs comme Énésidème, et surtout Sextus Empiricus, nous ont laissé des textes dans lesquels ils discutaient de la méthode pour parvenir à l'état d'incompréhension (acatalepsie) et au bonheur de ne savoir absolument rien, de ne pas avoir la moindre certitude sur notre existence et sur l'existence d'autre chose ou sur la possibilité de son existence.

Timon de Phlionte 325-235 av J.C. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Timon de Phlionte 325-235 av J.C.

Pour les articles homonymes, voir Timon. Biographie[modifier | modifier le code] Fils du citoyen de Phlionte Timarque, il est né vers 325 av. J. -C. Il ne faut pas le confondre avec Timon d'Athènes, surnommé le Misanthrope, mis en scène par Lucien, auquel Plutarque fait allusion dans sa Vie d'Alcibiade, et qui a inspiré la pièce de Shakespeare Timon d'Athènes.

Œuvres attribuées à Timon de Phlionte[modifier | modifier le code] Banquet funèbre d'Arcésilas (voir Arcésilas de Pitane)Les IambesLes ImagesLes Silles (Les railleries) Arcésilas de Pitane 315-241 av J.C. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Arcésilas de Pitane 315-241 av J.C.

Arcésilas (en grec ancien Ἀρκεσίλαος / Arkesílaos) était un philosophe grec, créateur de la Nouvelle Académie, né à Pitane en (Éolide)[1] vers 315 av. J. -C. et mort en 241 av. J. -C., compagnon du philosophe Crantor. Biographie[modifier | modifier le code] Sur sa vie privée, des rumeurs parlent de débauches et de courtisanes. . « Quelqu'un lui dit [à Cléanthe] une fois qu'Arcésilas négligeait ses devoirs : Taisez-vous donc, dit-il, et ne le blâmez pas, car, s'il ne prononce guère le mot devoir, il le recommande par ses actes »[6]. Il connut peut-être Pyrrhon, Diodore et Ménédème ; une originalité d'Arcésilas est sa fortune, à une époque où la plupart des philosophes étaient pauvres. Carnéade 219-128 av J.C. (Probabiliste) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Carnéade 219-128 av J.C. (Probabiliste)

Énésidème né entre 80 av. J.-C. et 130 ap. J.-C. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Biographie[modifier | modifier le code] Nous avons peu de renseignements sur sa vie. Ænésidème serait né à Cnossos en Crète [1] ou, plus vraisemblablement, à Aeges (o Ainêsidemos o ex Aigôn)[2]. Étant donné l'incertitude de ses dates de naissance et de mort (entre 80 av. Agrippa (philosophe) Ier siècle ap. J.-C. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Agrippa. Les modes sont : le désaccordla régression à l'infinile relatifl'hypothèsele diallèle Ces tropes sont exposés par Sextus Empiricus dans ses Esquisses pyrrhoniennes, livre I, 164 et suivant. Néanmoins, Sextus ne les attribue qu'aux sceptiques plus récents et c'est par Diogène Laërce (IX, 88) que nous les attribuons à Agrippa. Deux termes sont employés pour nommer les modes de l'epokhè : mode et trope. Mais on peut aussi considérer que les modes sont des modes opératoires, c'est-à-dire « une description détaillée des actions nécessaires à l'obtention d'un résultat ». Si on prend chacun des modes isolé les uns des autres, on a une collection de témoins d'erreurs logiques. . « Il y a entre eux une sorte d'enchaînement logique et ils correspondent à peu près aux diverses positions que les dogmatistes pouvaient occuper, et dont ils étaient successivement délogés ». Toujours selon Brochard :

Sextus Empiricus 2eme siècle ap. J.-C. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sextus Empiricus Philosophie[modifier | modifier le code] De façon générale, Sextus Empiricus s'oppose à tous les dogmatismes (Stoïciens, épicuriens, aristotéliciens...) mais aussi au scepticisme de la Nouvelle Académie. Alors que les premiers affirment avoir trouvé la vérité et que les seconds affirment qu'elle est insaisissable, le sceptique pyrrhonien est celui qui "continue la recherche"[1]. Sextus Empiricus expose la philosophie sceptique héritée de Pyrrhon. Il propose donc un scepticisme à l'opposé de celui que l'on peut trouver chez les néo-académiciens, notamment Arcésilas de Pitane. Œuvres[modifier | modifier le code] Il nous reste trois œuvres de Sextus : "La mauvaise habitude a été prise de parfois citer sous le titre de Adversus Mathematicos le Contre les professeurs suivi du Contre les dogmatiques"[4].