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Fonctionnement du LHC. Le LHC, l’accélérateur de particules le plus grand et le plus puissant du monde, est le dernier maillon du complexe d’accélérateurs du CERN. Il consiste en un anneau de 27 kilomètres de circonférence formé d’aimants supraconducteurs et de structures accélératrices qui augmentent l’énergie des particules qui y circulent. À l’intérieur de l’accélérateur, deux faisceaux de particules circulent à des énergies très élevées et à une vitesse proche de celle de la lumière avant de rentrer en collision l’un avec l’autre.

Les faisceaux circulent en sens opposé, dans des tubes distincts placés sous un vide très poussé (ultravide). Ils sont guidés le long de l’anneau de l’accélérateur par un puissant champ magnétique, généré par des électroaimants supraconducteurs. Ces derniers sont composés de bobines d’un câble électrique spécial fonctionnant à l'état supraconducteur, c’est-à-dire conduisant l’électricité sans résistance ni perte d’énergie. Les cinq défis qui attendent les physiciens du LHC. Sciences - Santé Le menu. Qu’espère-t-on découvrir encore au LHC au-delà du boson de Brout-Englert-Higgs et des expériences à venir pour mieux étudier les caractéristiques du boson trouvé ? 1. La "supersymétrie".

On espère détecter le "neutralino", une particule hypothétique née de la théorie "supersymétrique", qui expliquerait bien des zones d’ombre de notre univers. Son existence expliquerait la mystérieuse "matière noire" dont l’univers est rempli. 2. 3. 4. 5. Lhc : actualité en direct. Suivez l'activité du LHC en direct ! Une simulation de la production de particules supersymétriques vue par le détecteur Atlas du LHC. Crédit : Cern Suivez l'activité du LHC en direct ! - 2 Photos On nage presque en pleine science-fiction au LHC mais la grande aventure qui vient de débuter avec sa mise en service est bien réelle. On se prépare à recréer, dans un petit morceau d’espace-temps à l’intérieur de chacun de ses détecteurs géants, Atlas, CMS, Alice et LHCb, les conditions qui régnaient moins d’un milliardième de seconde après la naissance de l’Univers observable.

Mais peut-être serons-nous déçus… A part le démonstration de l’existence du boson de Higgs (Stephen Hawking a parié contre sa découverte), il n’y a peut-être qu’un long désert entre les énergies auxquelles peut monter le LHC et celles auxquelles se produisent de nouveaux phénomènes, signes d’une physique au-delà du modèle standard, qui resteraient alors à tout jamais hors de portée de l’Homme. Voici quelques-uns de ces liens. CERN en français (CERN_FR) sur Twitter. Le Cern planche déjà sur les successeurs du LHC. D'ici à 2040, le Cern devrait voir se succéder plusieurs projets d'accélérateurs. Le HL-LHC et le LHeC, si ce dernier voit le jour, opèreront en parallèle pendant plusieurs années. © Cern-Anaïs Schaeffer Le Cern planche déjà sur les successeurs du LHC - 1 Photo Pendant l’année 2012, des collisions à 8 TeV vont se produire dans les détecteurs Atlas et CMS du LHC. On en attend la révélation de l’existence du boson de Higgs, et plus encore des signes d’une nouvelle physique (surtout sous forme de particules de matière noire), fussent-ils par l’intermédiaire des caractéristiques du boson de Higgs.

Dans le cas contraire, il faudra probablement s’armer de patience car à la fin de l’année 2012, les collisions cesseront pendant deux ans ! Certes, avant la reprise des collisions au début de l’année 2015 à des énergies de 14 TeV, les données enregistrées jusqu'en 2012 continueront d’être analysées. Elles pourraient révéler quelques surprises. Un bref tour guidé du Cern. © CernTV, YouTube.