background preloader

Actualité articles La philosophie sociale

Facebook Twitter

Les Carnets des Cahiers Philosophiques. Qu’est-ce que la philosophie sociale ?

Les Carnets des Cahiers Philosophiques

Existe-t-il une philosophie sociale ? Apparue à la fin du XVIIIe siècle en France, la « philosophie sociale » a trouvé en Allemagne, dans la Sozialphilosophie, sous l’impulsion des travaux de Hegel et Marx, puis de l’Ecole de Franckfort, avec Habermas et Honneth, ses développements les plus connus. L’objectif poursuivi par ce dossier est de clarifier sa définition, sa fondation conceptuelle comme son origine historique, et sa fonction. En France, on la rapporte communément aux écrits de Montesquieu et Rousseau, qui ont porté une attention nouvelle aux phénomènes sociaux pour les soumettre à la critique.

Déployant une théorie des sociétés et non pas de la société, et du devenir des hommes dans des situations socio-historiques déterminées, ces philosophes ne limitent assurément pas la réflexion politique à la fondation d’un ordre social juste et à la question des institutions. Imprimer ce billet Posté dans : À paraître. Qu’est-ce que la philosophie sociale ? TRAITÉ DE FONDEMENTS DE PHILOSOPHIE SOCIALE. Le libéralisme, une philosophie sociale - Arnault Skornicki, article Philosophie. Le libéralisme, apologie du laisser-faire et individualisme débridé ?

Le libéralisme, une philosophie sociale - Arnault Skornicki, article Philosophie

Loin de se réduire à ces slogans, il s’agit d’une tradition morale et politique vieille de trois siècles, aussi plurielle que contrastée, aussi riche que contestée, mais soudée par quelques idées-forces. Depuis la dernière crise économique mondiale, il semble qu’un nouveau spectre hante le monde : celui du libéralisme. Ce n’est cependant pas la première turbulence que ce dernier traverse au cours de sa longue histoire, et il n’est pas dit qu’il ne puisse à nouveau survivre à celle-ci. Cette capacité de rebond n’est pas sans rapport avec la richesse et la fertilité d’un courant de pensée qui ne peut guère se réduire à une apologie du libre marché ou une défense sans condition des droits imprescriptibles d’individus atomisés. Revenons préalablement sur quelques idées reçues tirées de la vulgate (aussi bien libérale qu’antilibérale). Quelques idées reçues Arnault Skornicki. Philosophie sociale et travail. P H I L O s O P H I q u e s n ° 1 3 2 e r t r i m e s t r e 2 0 1 3 Parmi les questionnements méthodologiques les plus complexes, quant aurapport entre le point de vue critique général et le recours aux sciencessociales, figure sans conteste cette difficulté de trouver un accès adéquataux formulations subjectives d’attentes normatives.

Philosophie sociale et travail

Du point de vue socio- logique, la philosophie sociale accorde une valeur épistémique décisive aux mouvements sociaux, comme cadres privilégiés où les attentes norma-tives peuvent être explicitées . Développer des normes et principes de justice indépendamment de la réalité sociale, pour retourner à cette dernière munie de ses principes, dans un style qu’on pourrait dire « méta-éthique ». Collectives des demandes de justice, la philosophie sociale se conçoit plutôt comme l’expression théorique des attentes pratiques. Trouve en dépendance épistémique relative vis-à-vis de la réalité pratique, La philosophie sociale de Keynes a-t-elle disparu? "Les défauts majeurs de la société économique dans laquelle nous vivons sont son incapacité à procurer le plein emploi et la répartition arbitraire et inéquitable des richesses et des revenus".

La philosophie sociale de Keynes a-t-elle disparu?

Ainsi écrivait John Maynard Keynes dans le chapitre de la Théorie générale consacré à la "philosophie sociale". L'ouvrage le plus célèbre de l'économiste britannique a été publié il y a plus de 70 ans -en 1936 plus précisément, peu après la grande dépression américaine de 1929- mais ses mots n'ont guère perdu d'actualité, en considérant qu'aujourd'hui le chômage et l'iniquité sociale sont encore les problèmes les plus évoqués par les Français. La Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie (son titre complet) a été conçue pour trois raisons principales. La première, purement théorique, était de réfuter les principes de l'économie classique. En particulier celui du laissez-faire, selon lequel le libre marché tendrait naturellement à s'équilibrer. La Bibliothèque de Philosophie Sociale et Politique. Sur le problème du fondement normatif de la philosophie sociale critique.