background preloader

Actualité articles - Comètes

Facebook Twitter

Introduction sur les comètes. Introduction sur les comètes Les comètes sont de petits corps fragiles de formes irrégulières, composées d'un mélange de particules non-volatiles et de gaz gelés. Elles ont une orbite très elliptique qui les amènent très près du Soleil et les catapultent loin dans l'espace, souvent au-delà de l'orbite de Pluton. Les structures des comètes sont diversifiées et très dynamiques mais elles développent toutes, sur leur pourtour, un nuage de matériel diffus appelé la chevelure qui normalement grossit et devient plus lumineuse lors de l'approche du soleil. On peut aperçevoir fréquemment un petit noyau brillant ( de moins de 10 km de diamètre ) au centre de la chevelure. En s'approchant du soleil les comètes développent d'énormes queues formées de matière lumineuse qui s'étendent de la tête, en s'éloignant du soleil, sur des millions de kilomètres. Lorsque le noyau est gelé il ne peut être vu que par la lumière réfléchie du soleil.

Comète West Aperçu historique sur les comètes. Astéroïdes. Les comètes. Tout d'abord, une comète n'est pas une étoile filante; beaucoup de gens ont en effet tendance à confondre ces deux types d'objets. Une étoile filante est un petit caillou qui brûle dans l'atmosphère de la Terre dans un éclair de lumière et qui traverse le ciel en moins d'une seconde.

Une comète est située bien au-delà de la Lune; elle se déplace donc lentement par rapport aux étoiles, se couchant et se levant chaque jour comme le font le Soleil, la Lune, les planètes et les étoiles; on peut l'observer pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. En résumé, on peut dire qu'une comète est une boule de glaces et de poussières, typiquement de moins de 10 km de diamètre. La plupart des comètes voyagent autour du Soleil sur une orbite elliptique très allongée, qui les emmène aux confins du système solaire, dans l'espace glacé au-delà de l'orbite de Pluton. A cause de leur faible diamètre, elles sont alors invisibles pendant des dizaines, des centaines ou même des milliers d'années. Les comètes. Les premiers pas dans l’étude des comètes furent accomplis par l’astronome anglais Edmond Halley. Notant une certaine similarité entre les apparitions cométaires qui se produisirent en 1531, 1607 et 1682, il émit l’hypothèse que ces divers passages étaient le fait d’un seul et même corps céleste.

Il utilisa les lois récemment établies par Isaac Newton pour calculer l’orbite de cet objet et fut en mesure de prédire son retour en 1758, ce qui se produisit comme prévu. La comète de Halley révélait ainsi sa vraie nature : un corps se déplaçant sur une orbite très aplatie, qui passe le gros de son temps aux confins du système solaire, mais qui revient périodiquement visiter le Soleil et n’est visible depuis la Terre qu’à ce moment là. Une image de la comète Neat prise en 2004 depuis l’observatoire de Kitt Peak. On aperçoit clairement le noyau, la chevelure et la partie la plus proche de la queue.

Le passage autour du Soleil La queue de la comète Son dernier passage date de 1986. Les Comètes. Les comètes sont des petits corps qui circulent autour du Soleil sur des orbites très allongées, qui leur font parcourir un long trajet entre les régions périphériques du Système solaire et ses régions internes où elles deviennent visibles. Certaines, à l'instar de la comète de Halley , dont les retours sont espacés de 76 ou 77 ans environ, reviennent à intervalles plus ou moins réguliers, ce sont les comètes périodiques. elles circulent dans le même sens que les planètes, dans le sens direct. On distingue parmi les comètes périodiques plusieurs familles, en fonction de leur période (intervalle entre chaque passage).

Celles dont la période est inférieure à vingt ans s'avèrent suivre des orbites peu inclinées par rapport au plan de l'écliptique. D'autres n'ont été observées qu'une fois. Les comètes sont composées d'un noyau solide, principalement constitué de glace et de poussières agglomérées, et dont les dimensions sont en général de l'ordre de quelques kilomètres seulement. Les comètes : la connaissance de comètes. La fragmentation des comètes.Au cours du XIXe siècle, les astronomes vont assister plusieurs fois à un phénomène inattendu : la fragmentation (ou, comme ils disent alors : la segmentation) des comètes. Le premier exemple leur en a été fourni par la comète de Biela . Découverte en 1826, cette comète périodique réapparaît, comme on l'avait prévu en 1846, mais cette fois son noyau est dédoublé dédoublé, et il le sera encore en 1852, lors de son passage suivant, qui sera aussi le dernier. Le second exemple de comète double a été observé seulement par Liais.

Le troisième exemple de segmentation d'une comète fut observé fin septembre 1882. . , on observa quatre noyaux; on en aperçut même un cinquième très faible à Rio de Janeiro, le 15 janvier 1883, et le 13 octobre, E. Enfin, la quatrième comète segmentée du XIXe siècle date de 1889. La comète de Chéseaux. Nous y ajouterons les comètes de 1769, 1811 et 1858 (comète de Donati), si remarquables par leur éclat et la grandeur de leurs queues.

Le mystère des comètes enfin élucidé. Des chercheurs sont parvenus à expliquer comment les comètes, ces corps glacés, pouvaient contenir des matériaux qui ne se forment normalement qu'à de très hautes températures. C'est en janvier 2006, au retour de la mission Stardust de la NASA que l'énigme est née. En analysant les échantillons de la comète Wild2 ramenés par les astronautes, les chercheurs se sont aperçus que celle-ci contenait des silicates cristallins et des CAIs (Calcium-Aluminium-rich Inclusions). Des minéraux dont la synthèse nécessite de très hautes températures. Or, on le sait depuis longtemps, les comètes sont des corps composés de glaces et de poussières qui se forment à des températures extrêmement faibles de l'ordre de -220 degrés Celsius.

L'origine des minéraux formés à chaud restait donc un véritable mystère pour les chercheurs, du moins jusqu'ici. Avez-vous déjà partagé cet article? Les comètes à l’origine des océans terrestres ? Des chercheurs de l'ESA ont découvert que la comète Hartley 2, passée récemment près de la Terre, comportait une eau de composition chimique semblable à celle des océans terrestres. Une piste intéressante pour expliquer l'un des plus grands mystères de l’univers : la présence d'eau sur Terre. Bien que cela paraisse étonnant, l’eau est probablement un élément étranger à la Terre. En effet, si les scientifiques ne sont toujours pas d’accord sur son origine exacte, ils s’accordent cependant sur le fait que, lors de la formation du système solaire, la Terre était tellement chaude que la plupart des éléments volatils, dont l'eau, se sont évaporés.

Seules quelques régions relativement lointaines, au delà de l'orbite de Mars, en ont conservé une grande quantité. Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter Cette composition suggère alors que les comètes auraient pu apporter bien plus que les 10% d'eau terrestre qu'on leur accordait jusqu'ici. En bref : une comète peut-elle déclencher une éruption solaire ? Deux images montrant (en haut) l'arrivée de la comète sur le Soleil suivie (en bas) d'une éjection de masse coronale. © Nasa/Soho En bref : une comète peut-elle déclencher une éruption solaire ?

- 1 Photo Découvrez le Soleil en image On sait depuis longtemps que l'activité des comètes est intimement liée au Soleil : ce dernier sublime les gaz et les poussières des noyaux cométaires chaque fois qu'ils s'approchent, ce qui se traduit par l'apparition des célèbres queues de comètes. Même lorsqu'elles sont loin, les comètes peuvent subir les assauts du Soleil comme en avril 2007 quand la queue de la comète Encke a été sectionnée par une éruption solaire. On a également observé la chute sur le Soleil de comètes qui s'étaient aventurées un peu trop près. De tels phénomènes sont en principe sans conséquence, tant la disproportion est importante entre la taille du noyau cométaire (quelques kilomètres de diamètre) et celle de notre étoile (plus d'1,3 million de kilomètres).

Sur le même sujet. Hypatia : cette pierre est-elle le premier fragment de comète découvert sur Terre ? Un échantillon de verre libyque Un petit caillou de couleur noire, découvert dans le désert de Libye en 1996 (Egypte), serait un fragment de comète. C’est en tout cas ce qu’affirment une équipe internationale de scientifique, dans un article à paraître dans l’édition du 15 novembre de la revue Earth and Planetary Science Letters. Selon ces chercheurs, cette comète aurait explosé dans le ciel de l’actuelle Égypte il y a 28 millions d’années, chauffant le sable à une température de 2000 °C, et répandant des bouts de verre de silice jaune sur plusieurs kilomètres carrés. Un résultat très loin d’être anodin. En effet, s’il venait à être validé, alors cette petite pierre, baptisée Hypatia par les auteurs de l’étude, deviendrait ni plus ni moins le premier morceau de comète jamais découvert sur Terre.

Quels sont les éléments qui incitent les auteurs de l’étude à penser que Hypatia, cette petite pierre découverte en Égypte, est un fragment de comète ? La comète de Halley (histoire). La comète de Newton avait été la première dont Halley ait essayé de calculer la trajectoire. Mais la première dont il ait vraiment réussi à montrer qu'elle était effectivement périodique, et dont le retour ait pu être prédit par lui est la comète qu'il découvrit en 1682; Halley en calcula les éléments d'après les observations de La Hire, Picard, Hévélius et Flamsteed. Dès l'année 1757, les astronomes explorèrent attentivement le ciel. Exercées par Jupiter et Saturne sur la marche de la comète, qui passait dans leur voisinage, retarderaient son retour au périhélie de 618 jours environ, savoir : 100 jours dus à l'action de Saturne, 518 à celle de Jupiter. Depuis la prédiction faite par Halley, les astronomes ont eu l'idée de rechercher dans le passé les passages précédents de la comète.

En comparant les deux époques de 451 et de 1378, on trouve, pour la période, 77 ans 1/4, moyenne de douze révolutions, laquelle s'accorde parfaitement avec le résultat déduit de l'apparition de 760. Les comètes de Kreutz. Le groupe de Kreutz correspond à une famille de comètes dont le périhélie est très proche du Soleil . On les connaît aussi sous l'appellation anglo-saxonne de , c'est-à-dire de comètes écorcheuses de Soleil.

Encore que que ce soient elles qui aient plus à se plaindre de notre étoile que l'inverse... Elles finissent en effet souvent par s'y écraser, comme celle que montre l'image ci-dessus. un phénomène analogue à celui observé en 1994 avec la comète Shoemaker-Levy 9 , mais qui elle s'était écrasée sur Jupiter . Plusieurs centaines de ces comètes ont été découvertes par divers instruments spatiaux : dans les années 1980 par les satellites Solwind et SMM, et plus récemment par la sonde Soho. Mais on connaissait l'existence de ces comètes à la vie dangereuse depuis longtemps. Le point commun de tous ces corps, est la ressemblance de leurs orbites , qui fait reconnaître en elles une famille, au même sens où l'on parle de familles dans le cas des astéroïdes .

Ison, une comète plus brillante que Vénus à observer en 2013 ? Si elle ne se désintègre pas en vol, la comète Ison, qui passera à moins de 2 millions de kilomètres du Soleil fin novembre 2013, pourrait être visible en plein jour dans l'hémisphère Nord. C'est depuis Kislovodsk en Russie que la comète Ison a été repérée il y a tout juste une semaine. Selon Artyom Novichonok et Vitali Nevski, les astronomes russes et biélorusses à l’origine de sa découverte, elle se dirige presque tout droit vers le Soleil et est actuellement située à proximité de l'orbite de Jupiter. Au vu de sa vitesse et de sa trajectoire, les spécialistes ont ainsi déterminé qu'elle devrait en principe frôler le Soleil de moins de 2 millions de kilomètres (soit un centième environ de la distance Terre-Soleil) en novembre 2013.

Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter Elle serait alors plus éclatante que la pleine lune elle-même. La comète pourrait exploser des semaines avant de frôler le Soleil. La comète ISON sera-t-elle visible à l'oeil nu pour Noël ? GROS BLOC DE GLACE. Astronomes et simples Terriens rêvent depuis des mois de ce cadeau de Noël inespéré: une comète si brillante qu'elle sera visible à l'oeil nu fin décembre... à condition que le gros bloc de glace cosmique survive à son passage près du Soleil, ce qui est loin d'être sûr. Sa trajectoire va amener la comète ISON au plus près du Soleil : elle risque de fondre ! Depuis qu'elle a été identifiée par des astronomes amateurs russes en septembre 2012, la comète ISON fait l'objet de toutes les attentions. Mais elle a beau avoir été scrutée à la loupe par les experts du monde entier - 600 observations effectuées au cours des deux dernières semaines - de nombreuses incertitudes demeurent quant à sa taille, sa densité, sa composition et au sort qui l'attend.

Une seule chose est certaine, sa trajectoire va amener ISON au plus près du Soleil le 28 novembre, à seulement 1,17 million de kilomètres de sa surface. ÉVADÉE DU NUAGE D'OORT. ISON assurera-t-elle le spectacle à Noël ? Comète Lovejoy : superbes images pour un adieu à la star. Fin d'année 2011 majestueuse pour la comète Lovejoy qui déploie sa queue de poussière sous le ciel étoilé de l'île de la Réunion. © D. Payet Comète Lovejoy : superbes images pour un adieu à la star - 3 Photos Admirez les comètes en image Quand Terry Lovejoy, un astronome australien, découvre le 2 décembre 2011 une comète qui va porter son nom, il n'imagine pas ce qui attend les astronomes dans les semaines qui vont suivre. Cette séquence vidéo enregistrée le 22 décembre 2011 montre le lever de la comète Lovejoy avant l'arrivée de l'aube depuis l'observatoire de Paranal au Chili. © ESO/G.

Normalement ce genre de rencontre se termine par la vaporisation de la comète kamikaze, comme a déjà pu le filmer à plusieurs reprises la sonde solaire SDO. La comète Lovejoy vue depuis les marais australiens. © W. Des astrophotographes amateurs ont également réalisé de magnifiques images prises en Amérique du Sud ou en Australie, images qui connaissent un succès mérité sur la Toile. Sur le même sujet. Images de la dislocation d'une comète en approche de la Terre. La comète 73P/Schwassmann-Wachmann 3 en train de se fragmenter vue par Hubble Les scientifiques suivent la comète avec intérêt depuis 1995 quand son noyau a éclaté en 4 morceaux. Cette dislocation n'est pas une surprise. Il se peut que la plupart des comètes terminent leur vie de cette façon. Du moins celles qui ne plongent pas dans le Soleil ou finissent leur course écrasées contre une planète.

Des quatre morceaux initiaux, aujourd'hui on en compte plusieurs dizaines et qui forment autant de mini comètes avec leur propre coma. Il s'agit là d'une occasion unique d'étudier la fin de vie d'une comète. Ces observations depuis le sol et de l'espace de 73P/Schwassmann-Wachmann 3 fournissent une occasion sans précédent d'étudier la scission d'un noyau cométaire. A voir aussi sur Internet Sur le même sujet.