Restaurant Bones in Paris - Le Fooding Guide. Restaurant La Pulpéria à Paris. Joli bistrot céramique qui fait de la bonne viande argentine sans trop charger sur le folklore.
On peut notamment esquiver le coup de massue des malbecs grâce à une sélection nature de qualité française (oui monsieur) un peu plus dansable : mâcon-chaintré de Philippe Valette (42 € la bouteille) et gewurztraminer cuvée Béatrice des Binner (39 €), par exemple, pour situer l’ouverture d’esprit. Ce qui s’y passe concrètement : un ceviche de lieu de ligne, avocat, jus huancahina (sauce crémeuse péruvienne) un peu poissonneux sur les bords, mais passe encore, un bife de lomo (filet de bœuf) sauce au poivre de Sarawak qui procure une joie d’homme des cavernes distingué, et une finition puissante sur la déclinaison de dulce de leche (de la confiture de lait, en somme).
Une chance que la pampa ne soit pas trop en pente, sans quoi on roulerait jusqu’au cap Horn, qui est au Chili… C’est dire. Restaurant Le Villaret à Paris. Tout en contrôle et en nappes blanches cotonnées, un bistrot à la papa.
Un « papa » bien de chez nous, d’accord, mais pas non plus le gros con qui s’endort sur sa tête de veau après avoir renversé le rosé sur mamie… Non, ce papa-là n’est pas un gros lourd. Voyons ce qu’aime ce papa-là, en goûtant sa cuisine du marché préférée : une salade de queue de bœuf aux burlotti (variante italienne des haricots cocos), pleine d’allant et de fraîcheur, servie non glacée, ce qui veut dire beaucoup ; un steak d’espadon absolument bien cuit, avec oignons nouveaux et rattes à l’ail en chemise, comme un week-end à Noirmoutier ; et un clafoutis du bonheur, aux cerises et amande amère, sorbet rhubarbe. Restaurant L'Entrée des artistes à Paris. Prendre une petite salle vieillotte et pas très éclairée, une playlist cool (Gil Scott Heron, Pharoah Sanders, Epidemic…), des petits plats au top (rillettes de maquereau et chou rouge ; salade de lentille et œuf vraiment mollet ; succulent jambon de bœuf de Galice ; crumble fraise-rhubarbe…), des drinks pointus (Sidamo Negroni à base de gin et vermouth rouge infusés aux grains de café, Mon Vieux Tabac avec cognac, rye, liqueur de tabac, vermouth rouge et bitter… à 12 €), une belle carte de vins nature (verre de côtes-du-jura Sous le Cerisier de Bindernagel à 5 €, bouteille de gamay La Roche de Venier à 24 €…), et mettre le tout dans un shaker… Secouer, et servir juste derrière le Cirque d’hiver l’un des cocktails les plus excitants de Paris.
Juré-craché ! Assiettes 7-14 €, dessert 6-7 €. // T.S. Restaurant L'Entrée des artistes 8, rue de Crussol Paris.