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Notation

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Journées de l'Evaluation - Après-midi du vendredi 12 décembre 2014. Journées de l'Evaluation - Matinée du vendredi 12 décembre 2014. Deux ans sans notes au lycée : trois questions à Celia Guerrieri. Évaluer sans notes au lycée général, c’est possible. Celia Guerrieri, professeur de Lettres dans l’académie de Nice, mène l’expérience depuis deux ans. Sur son blog pédagogique, elle dresse un bilan complet de cette expérience, avec satisfaction, mais aussi en faisant émerger des questionnements sur les effets de sa pratique. Le compte-rendu de Celia aborde ainsi les points suivants : Le cheminement et l’élaborationLa réception des parents et des élèvesL’élaboration du livret de compétences et de la note trimestrelleLes effets de l’évaluation « sans note » sur les élèves et leur travailUne projection sur une nouvelle mouture du livret de compétences Nous avons apprécié la démarche résolue et motivée de Celia. Quels sont les constats qui t’ont amené à travailler par compétences avec tes élèves, et à abandonner les notes ?

CG : "Le premier constat était que les notes n’aidaient pas de nombreux élèves à progresser. CG : "Je dirais plutôt que le dispositif mûrit. Like this: J'aime chargement… Deux années sans notes. Les notes à l'école, idée folle ? A quand remontent les notes sur 20 à l'école? Temps de lecture: 5 min L’évaluation par compétence, sans note, a le vent en poupe. Si elle est généralisée aux collèges, les enseignants arrêteront de noter sur 20. Fini les virgules et les moyennes. Mais la note, à laquelle sont attachés de nombreux profs, la note qui marque l’expérience scolaire du sceau du succès ou de l’échec, la note dont vous vous souvenez davantage que des appréciations qui vous ont sans doute davantage aidé à progresser, et dont vous vous souvenez même davantage que ce que vous avez appris sur les bancs de l’école, ces notes ont une longue histoire et n’ont, en fait, pas toujours eu cours à l’école.

Un héritage des Jésuites Dans l’école de l’ancien régime, il n’y a tout simplement pas de note. Le système de note sur 20 n’est donc mis en place qu’au cours de l’année scolaire 1890-1891. «Sous le Second Empire, ce vote du jury est traduit en chiffres. C’est donc à partir du bac que la notation sur 20 se diffuse dans le secondaire. Olivier Maulini Olivier Maulini. Pourquoi noter les élèves ? Si notre histoire scolaire est marquée par la culture de la compétition, la note a acquis d’autres fonctions qui ne sont pas nécessairement compatibles. Il y a longtemps que les chercheurs en sciences de l’éducation savent que la notation des élèves est souvent arbitraire et subjective. En 1938, deux psychologues, Henri Laugier et Dagmare Weinberg, publiaient les résultats de leur participation à une enquête internationale sur les examens et concours (1). En faisant corriger les mêmes copies de baccalauréat par des professeurs différents, ils avaient obtenu des résultats spectaculairement inéquitables : entre le correcteur le plus indulgent et le correcteur le plus sévère, l’écart maximum enregistré sur une même copie était de 8 points en physique, de 9 en anglais et en mathématiques, de 12 en latin et en philosophie, de 13 en composition française !

De nombreuses autres enquêtes ont ensuite largement confirmé ces écarts de notation entre les professeurs. Une demande des familles. Ecole : comment rendre les notes plus justes. 25 juin 2014 - Le système de notation des élèves français est une évaluation injuste qui pénalise les élèves en difficulté. Pierre Merle, professeur de sociologie à l’IUFM et à l’université européenne de Bretagne propose des pistes d’évolution. Extrait de la revue « Regards croisés sur l’économie ». La notation des élèves est souvent critiquée, mais le statu quo l’emporte régulièrement sur les volontés de réformes. Pourquoi ? Recourir à des barèmes de notation L’aléa de la notation, [bien établi par les études docimologiques,] est limité par la mise en œuvre d’un barème [1].

Mutualiser des épreuves d’évaluation Le recours à des épreuves communes à l’ensemble des classes d’un établissement – parfois organisées dans les classes de troisième, seconde et terminale – réduit aussi les incertitudes de la notation. Préserver l’anonymat social et scolaire de l’élève Pour réduire les biais sociaux de notation, il est nécessaire de limiter la connaissance scolaire et sociale des élèves. Notes.