background preloader

Rapport sur la compétitivité - Gallois

Facebook Twitter

Déclaration du Premier ministre à l’issue du séminaire gouvernemental sur la compétitivité. Vingt milliards de baisse d'impôts sur trois ans pour les entreprises. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Claire Guélaud et Thomas Wieder La lettre est un peu différente, mais l'esprit est sensiblement le même. A quelques exceptions près, comme la poursuite de l'exploitation du gaz de schiste, les principales recommandations du rapport de Louis Gallois sur la compétitivité seront suivies par le gouvernement. Jean-Marc Ayrault s'y est engagé, mardi 6 novembre, à l'issue d'un séminaire organisé au lendemain de la publication de ce rapport.

Lire : Le détail des annonces de Jean-Marc Ayrault Pour l'essentiel, donc, le premier ministre fait sienne l'analyse de l'ancien patron d'EADS et de la SNCF sur la compétitivité. Il s'engage à stabiliser pendant cinq ans les dispositifs fiscaux en faveur de l'investissement (crédit d'impôt recherche, etc.) et à doubler le nombre des apprentis.

Pour redonner un ballon d'oxygène aux entreprises, M. Dans la pratique, en effet, c'est sous la forme d'un "crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi" que la baisse s'appliquera. Compétitivité : le gouvernement reprend la «quasi-totalité» du rapport Gallois. Le gouvernement reprend «la quasi-totalité» des préconisations du rapport de Louis Gallois remis lundi, a déclaré le Premier ministre Jean-Marc Ayrault mardi devant la presse. «Nous ouvrons une étape majeure et décisive dans la sortie de crise de notre pays et de son économie», a déclaré le Premier ministre. «Dès son installation, mon gouvernement a pris la pleine mesure de la gravité de la situation» a-t-il dit. Ce pacte de compétitivité, Jean-Marc Ayrault le qualifie de «démarche résolument de gauche». «Cette démarche correspond aux engagements pris par le président de la République devant les Français.

Elle est résolument de gauche car son objectif c’est l’emploi, c’est le redressement dans la justice». Un peu plus tard, lors de la séance de questions au gouvernement, le Premier ministre est monté au créneau pour défendre ce train de mesures, qui constituent selon lui un «plan cohérent», que la droite «n'a jamais eu le courage de faire». A lire aussi : le portrait de Louis Gallois.

Les mesures du gouvernement constituent "une régression intellectuelle et politique considérable" Thomas Piketty est directeur d'étude à l'EHESS et professeur à l'Ecole d'économie de Paris. Proche du parti socialiste, il est l'auteur du livre Pour une révolution fiscale (Seuil), dans lequel il défend notamment une fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG, qui deviendraient tous deux progressifs et prélevés à la source.

Pour réformer le financement de la protection sociale, il propose une baisse des cotisations patronales, financée par une hausse de la CSG progressive, avec une augmentation des salaires bruts afin d'éviter un "choc de pouvoir d'achat". Le Monde.fr : Que pensez vous des conclusions du rapport Gallois ? Je partage l'objectif de réformer les cotisations sociales, mais ce rapport est un peu décevant, et ni cohérent ni ambitieux. Il n'y a pas de plan cohérent de réforme de la protections sociale, pas de séparation claire entre ce que l'on veut faire financer à long terme par les cotisations et ce que l'on veut faire financer par les impôts. A priori, je suis sceptique. La fausse promesse du "choc de compétitivité" LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Pierre-Cyrille Hautcoeur, Ecole d'économie de Paris, EHESS Choc de compétitivité", l'expression est bien inventée et bien dans l'air du temps : loin de l'idée ancienne que l'Etat doit protéger les populations contre les chocs externes, c'est lui qui doit en administrer, et ces chocs sont, désormais, considérés comme positifs, tels les électrochocs appliqués aux dépressifs graves.

Quant à la compétitivité, terme transféré du vocabulaire des entreprises à la macroéconomie où elle n'a pas de sens, elle apparaît comme la face présentable de la compétition, qui ne vise pas à améliorer la vie de la population mais à réduire les coûts salariaux. Comme le choc de compétitivité est censé produire des emplois et de la croissance, il est nécessaire d'examiner la plausibilité de cette promesse au regard des connaissances économiques actuelles.

Dans le contexte de menace de récession, rien ne garantit que l'investissement en sera accru. Le « choc de compétitivité », une idée paresseuse à enterrer | Rue89 Eco. La France est au bord du gouffre déflationniste, et les patrons des grandes entreprises ne jurent que par un « choc de compétitivité », une formule inventée par l’un des leurs, Louis Gallois, qui a remis ce lundi son rapport au gouvernement. Comme si c’était l’alpha et oméga des solutions à la crise actuelle, la décision magique à la portée du pouvoir politique. En réalité, la formule que proposent les patrons, une baisse des cotisations patronales de 30 milliards, ne serait un choc que pour les Français et leur consommation, car elle serait financée par l’impôt, TVA ou CSG. Pour ce qui est de son effet sur la compétitivité, il resterait à démontrer. Les inconvénients d’une telle mesure sont certains, les avantages sont hypothétiques : on comprend les hésitations du gouvernement à s’engager sur cette voie...

Les succès allemands mal interprétés La vérité, c’est que les gains de compétitivité des entreprises exportatrices allemandes sont liés à bien d’autres facteurs : Depuis vingt ans, la France diminue les charges des entreprises. Depuis le début des années 1990, les gouvernements ne cessent de vouloir diminuer le coût du travail. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Samuel Laurent Qui se souvient du rapport Malinvaud de 2001 ? Du rapport Charpin de 1992 ? Ou de celui de Dominique de la Martinière et Alain Demarolle en 1996 ? Mis à part pour quelques historiens, ces documents sont tombés dans l'oubli. Ils ont pourtant un point commun avec le rapport que Louis Gallois vient de remettre au gouvernement Ayrault : ils plaidaient déjà pour un allègement des cotisations sociales payées par les entreprises. La question des cotisations sociales des entreprises, généralement appelées "charges sociales", est en effet tout sauf nouvelle.

Et c'est ce qui est fait, par une série de mesures prises sous les gouvernements Balladur, Rocard et Juppé. Malgré ces allègements, la compétitivité française, et la part de la fiscalité dans cette dernière, ne cesse d'être remise en question, notamment par les représentants patronaux. François Hollande, six mois pour quoi ? En France on adore les bilans. Presque autant que les rapports... Donc on commence par juger les cent jours d'un président. Puis ensuite on passe à ses 6 mois. Six mois donc, nous y sommes... Presque. Parce que si l'on ne part pas de la date de son élection, le 6 mai, mais bien de la passation de pouvoir (le 15 mai), François Hollande n'est pas vraiment président depuis six mois.

D'où vient, d'abord, cette étrange impression que ces six mois ont duré bien plus longtemps ? Après des années passées entre hystérie et frénésie, le côté père tranquille (mais plus "normal", hein...) de François Hollande étonne et inquiète. En revanche, la rupture n'a pas eu lieu là où, pourtant, nous étions tous persuadés qu'elle serait naturelle. Ensuite, on a tout de même l'impression que l'équipe au pouvoir n'était pas préparée à affronter la dureté de la crise et de l'exercice de l'État. Sur les questions de société le pouvoir semble timoré. » Cliquez ici pour accéder à tous les "13h de Guy Birenbaum" Moi électeur, je m'interroge. {*style:<b> Le 20 septembre dernier, je tirais ici ma révérence. Comme beaucoup, je pensais qu'avec François Hollande aux commandes, ce blog n'avait plus aucune raison d'exister.

Hier encore, j'avais l'intention le clôturer définitivement. </b>*} Comme beaucoup aussi, je suis stupéfait par la conférence de presse et les mesures adoptées par Jean-Marc Ayrault. Pour compenser les 20 milliards d'euros de crédits d'impôts aux entreprises le gouvernement va augmenter la TVA.

Désolé Mr le Président, si j'ai voté pour vous, je n'ai pas voté pour cela. C'est bon ! La compétitivité est relancée ! « Contrairement à ce que croit l’extrême-gauche, il n’y a pas d’avenir pour l’industrie française et pour les classes populaires dans une stratégie d’affrontement qui serait contreproductive pour elles et pour la France. La stratégie de coopération de toutes les forces de la production, ce que j’ai appelé « l’alliance des productifs », appuyée sur un compromis social réaliste, est la seule féconde pour le redressement du pays. » C’est ce que déclare Jean-Pierre Chevènement sur son blog.

J’aime bien ce gars-là, il sait garder la tête froide et devrait servir d’exemple pour tous les blogueurs de gouvernement. Garder la tête froide ? Figurez-vous que je suis allé manger un sandwich au bistro du coin ce qui m’a permis d’étudier les messages dans Twitter et de boire une bière dont la TVA ne bougera pas. Autre exemple. Il faut reconnaître que Twitter est assez agité, ce midi. J’attends avec impatience la réaction des ténors de l’UMP. Je vais le faire. Je ne vais donc pas me réjouir. Bof. Hop ! Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi | Thierry Mandon. 1/ Comment fonctionne concrètement le crédit d’impôt ? Le Gouvernement a décidé un allègement des du coût du travail de 20 milliards d’euros annuels au bout de trois ans (10 en 2013, 15 en 2014, 20 à partir de 2015), pour relancer l’investissement et la création d’emplois.

Il s’agit d’une mesure massive et sans précédent. Cet allègement prendra la forme d’un crédit d’impôt : impôt sur les sociétés (IS) ou impôt sur le revenu (IR), selon la forme juridique de l’entreprise. Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) sera calculé en proportion de la masse salariale brute de l’entreprise pour les salaires inférieurs à 2,5 SMIC. Le mécanisme permettra en régime permanent aux entreprises de récupérer forfaitairement environ 6% de la masse salariale brute payée au cours de l’année pour les salaires jusqu’à 2,5 SMIC. 2/ Qui en bénéficiera, à quelles conditions, quand ?

5/ Qui va payer ? 6bis/ Le CICE porte-t-il également sur les services et si oui pourquoi ?