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Refondation

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Non à l'égalité des chances, et oui à la démocratisation? Le groupe CRC du Sénat (auquel appartiennent les sénateurs communistes) a voté pour la « loi de refondation de l’Ecole » après avoir obtenu notamment une certaine réécriture de l’article 3 où il n’est plus question d’ « égalité des chances » ( qui peut être prise dans le sens restrictif d’un simple accès élargi à l’élite pour certains ) mais de l’affirmation du principe du « tous capables ». L’expression « égalité des chances » apparaît juste après la première guerre mondiale , dans la mouvance des ‘’Compagnons de l’université nouvelle’’ qui veulent mettre en place une « Ecole unique » ( cf, par exemple leur déclaration du 20 novembre 1920 dans « La Solidarité, journal des quatre ordres d’enseignement rédigé par les Compagnons » ). Changement de cap à la suite de la deuxième guerre mondiale , dans le cadre de la Commission et du célèbre Plan ‘’ Langevin Wallon’’ . Sur la route - Contribution pour une refondation 
de l’inspection pédagogique en France.

Marie Duru-Bellat: Pour une vision écologique de l'école. ÉDUCATION - Au début des années 70, Ivan Illich, théoricien de l'écologie politique, publiait, non sans provocation, "Une société sans école". Il y poursuivait la construction d'une théorie critique de la société industrielle et de sa logique du "toujours plus". Quarante ans plus tard, la pensée illichienne est plus que jamais d'actualité. Les questions d'éducation sont posées d'une manière qui reflète fidèlement le fonctionnement social et économique que l'écologie dénonce: plus, c'est forcément mieux, avec à la clé une "politique de l'indice"(50% d'une classe d'âge diplômée du supérieur par exemple) sans retour réflexif sur l'indice, une main mise d'institutions censées légitimes et démocratiques parce qu'étatiques, une mise en avant des bénéfices individuels...

Après trois mois de consultations officielles par le ministère de l'Éducation nationale, quelles sont les grandes orientations de la réforme proposée par le gouvernement? L'école et ses savoirs contre l'éducation?

Rythmes scolaires

Refonder l'école, et toute l'éducation de la jeunesse. Vendredi 12 Oct 2012 Après la remise du rapport de la concertation et le discours du Président de la République, les associations du CAPE réagissent. Nous prendrons part à cet ambitieux projet en veillant à sa cohérence éducative, essentielle à la formation de futurs citoyens. Les associations du CAPE ont activement participé aux divers ateliers de la concertation pour la refondation de l'école. Nous avons eu bien des occasions d'insister sur les thèmes qui nous sont chers : la prise en compte de tous les partenaires dans l'éducation des enfants, par exemple dans la réflexion sur les temps éducatifs ou sur la formation des enseignants ; l'importance des approches coopératives dans les apprentissages et l’éducation à la citoyenneté; la nécessité de reconsidérer les contenus d'enseignement pour préparer des citoyens éclairés et actifs.

Pour nous, refonder l'école signifie en particulier lui donner toute sa place dans la cohérence éducative essentielle à la formation des futurs citoyens. Education : une refondation de l’école en demie teinte. Concertation nationale. Paradoxes et inquiétudes. Invité à m’engager dans la concertation nationale pour la refondation de l’école, j’ai choisi de m’investir dans le groupe 3, « Un système éducatif juste et efficace ». Pour la cohérence de la réflexion, je travaillerai en collaboration avec la Ligue de l’Enseignement dont les représentants m’informeront des propositions des autres groupes : « La réussite scolaire pour tous », « Les élèves au cœur de la refondation », « Des personnels formés, reconnus et valorisés ». Ce jeudi 23, la matinée était consacrée au thème « Une grande ambition pour le numérique », un thème qui intéresse particulièrement les lecteurs d’Educavox et sur lequel je reviendrai dans le prochain billet.

Il convient d’abord de faire le point sur la concertation d’un point de vue général en sachant que j’y participe pour la première fois, n’ayant été invité qu’à la mi-juillet. L’impression générale se partage entre espoir et inquiétude. Il est vrai que l’exercice est difficile et que le pari est risqué. A suivre… Le numérique peut-il contribuer à la refondation ? La première question posée par les animateurs du groupe 3 de la concertation pour la refondation, Henriette Zoughebi, vice-présidente de la région Ile de France et Michel Perez, inspecteur général, était particulièrement pertinente, centrale, fondamentale et courageuse : « Le numérique peut-il contribuer à la refondation ?

». La seconde question portait sur la formation des enseignants dans le domaine du numérique. La troisième renforçait la première avec laquelle elle aurait pu être fusionnée en invitant à mettre en perspective le numérique, le changement de la société et le changement de l’école. Quelques intervenants ont pourtant apporté des éléments déterminants qui seront probablement débattus à nouveau lors des prochaines réunions.

Le numérique illustre bien l’exigence d’une refondation de l’école et de la société. La situation est sans précédent dans l’histoire de l’école. Nous avons changé de monde. On sent bien que la situation est tendue et dangereuse à certains égards. A suivre. Refondation. La peur des ruptures. Suite des travaux du groupe 3 sur le thème « Une école juste pour tous les territoires » qui a alterné plénières et sous-groupes, l’un sur la gouvernance, l’autre sur l’évaluation. Toujours cette impression générale décrite dans les chroniques précédentes, renforcée par le fait que les concepteurs des politiques éducatives et les responsables de leur mise en œuvre, le plus souvent techniciste et autoritariste, s’enhardissent et viennent faire l’apologie de ce qui a mis le système éducatif sur la voie de la catastrophe.

Spectacle parfois étonnant qui conduit les militants pédagogiques à se demander pourquoi on a osé parler de refondation alors que tout va bien et qu’il suffit d’améliorer quelques domaines particuliers et quelques problèmes marginaux. Il est vrai que les débats manquent d’un cadre de pensée, en grandes tendances, d’une vision de l’école du futur à longue échéance, d’une réflexion prospective sur la place de l’école dans la société de la connaissance et de la communication. Refondation. Des leviers possibles. Suite des travaux du groupe 3 sur le thème « Une école juste pour tous les territoires », auxquels je participe. Je suis également les autres groupes avec les représentants de la Ligue de l’Enseignement, présents dans chacun d’eux. Ces informations sont complétées par les commentaires et analyses de Philippe Wattrelot (CRAP) dont Educavox publie l’intéressante revue de presse.

Il conviendra aussi d’être attentif à l’interview de Philippe Meirieu dans le café pédagogique. Il a renoncé à participer à la concertation, mais il est évident que son avis éclairera fortement les débats en cours. La concertation évolue. En offrant des tribunes, il était inévitable de recueillir un flot de revendications, de promotions des organisations, de glorifications d’expériences dont les porteurs pensent souvent qu’elles sont nouvelles voire pionnières, de réquisitoires et de plaidoiries. Refonder, ce n’est pas réparer ou conforter l’existant, c’est reconstruire sur des bases, des valeurs nouvelles. La terrible menace de l’eau tiède. On sait bien que les pouvoirs politiques, de tous les bords, ont généralement des difficultés à engager des réformes de fond qui peuvent heurter une partie de l’opinion publique, déranger des électeurs, perturber les paysages.

L’électoralisme à court terme freine souvent leur volonté de véritable réforme et favorise la prise de décisions cosmétiques. Alors, évidemment, quand, en plus, il s’agit de tenter de récupérer des voix qui auraient été perdues, les freins aux réformes se bloquent. Le volontarisme annoncé faiblit souvent face aux corporatismes, aux conservatismes et aux réactions. François Mitterrand avait montré la voie avec l’abolition de la peine de mort contre l’avis de la majorité de l’opinion publique. On aurait pu penser que la concertation lancée par Vincent Peillon pour préparer une nouvelle loi était un atout pour garantir des avancées fondamentales. En fait, quasiment plus personne ne parle de refondation, sauf Pierre Merle dans un groupe auquel je participais mercredi.

Pilotage et lavage de cerveau. J’écoute attentivement toutes les interventions dans les réunions de concertation, même celles qui font sans complexe le panégyrique des politiques destructrices des années précédentes, et même celles de certains syndicats d’enseignants qui tentent de dissimuler leur conservatisme dans des plaidoiries pour le saint savoir découpé en tranches. Il m’arrive quand même de chahuter un peu quand les paroles sont de la simple propagande politique pour le pouvoir battu aux élections ou l’expression d’angoisses personnelles face aux perspectives de changement. Je lis attentivement tous les comptes-rendus, les rapports diffusés par le ministère et ceux que m’adressent aimablement mes amis de la Ligue de l’Enseignement qui sont répartis dans tous les groupes et sous-groupes et ceux d’organisations qui proposent d’alimenter ma réflexion et de me donner des éléments pour les chroniques de l’éducation. 3° réparation des pannes apparentes sans action sur leurs causes réelles (aide individualisée)

Bien au-dessus des soucis des acteurs, s’élève le discours du Président. Dans les écoles, rien n’a changé ou presque à la rentrée. Les mêmes notes de service de rentrée de 15 à 20 pages avec des tonnes de questionnaires, d’injonctions, de rappels aux règlements, les mêmes exigences pour la mise en place de l’aide individualisée, les mêmes annonces pour les évaluations, le même pilotage par les résultats apparents, les mêmes tendances autoritaristes et infantilisantes, les mêmes freins à l’innovation et à la liberté pédagogique, la même empreinte que celle des cinq années douloureuses pour l’école qui viennent de s’écouler. Exactement comme s’il n’y avait pas eu d’alternance, pas eu d’annonce de refondation. Quand on connaît la souffrance du terrain – et je viens de le constater encore à La Roche-sur-Foron[2], et je continue de recevoir des témoignages de partout et de mon académie sur ces tristes réalités[3] -, le ballet des chefs au pied de l’estrade ce mardi matin, dans le prestigieux grand amphithéâtre de la Sorbonne, ne peut que faire sourire.

A suivre. Une école qui peine à entrer dans le 21ème siècle. Dans le rapport de la concertation remis au ministre le 9 octobre, le premier chapitre « Pourquoi refonder l’école ? » comprend un paragraphe remarquable, sous le titre « Une école qui peine à entrer dans le 21ème siècle », qui justifie à lui seul l’exigence d’une refondation. On y retrouve des constats et des pistes souvent évoquées sur Educavox. On peut lire pages 19 et suivantes des phrases fortes qui devraient bousculer sérieusement nos schémas et nos certitudes. En voici quelques bribes : La refondation doit aussi penser l’Ecole dans une vision prospective. La situation sociale, économique, technologique de notre pays évolue et va évoluer plus rapidement encore dans les décennies à venir.

Le troisième chapitre « Vers l’école du futur » consacre une page et demie, pas plus, au « numérique, une priorité pour la réussite » . · Tous les domaines de l’éducation sont concernés… Et si l’on n’ose pas, pourra-t-on vraiment parler de refondation ? Pierre Frackowiak. Peillon encourage les enseignants à participer à la concertation. « Nous vou­lons que la refon­da­tion que nous allons conduire soit aussi la vôtre. » Dans une lettre adres­sée aux ensei­gnants qui leur sera remise avant le 14 sep­tembre, les ministres Vincent Peillon (Education natio­nale) et George Pau-Langevin (délé­guée à la Réussite éduca­tive) les invitent à prendre part à la grande concer­ta­tion sur la refon­da­tion de l'Ecole de la République.

Vincent Peillon a fina­le­ment décidé de ne pas accor­der aux ensei­gnants de jour­nées de réflexion pour for­mu­ler leurs pro­po­si­tions, comme cer­tains syn­di­cats en avaient fait la demande. Le SNUipp lance une enquête directe Sébastien Sihr, secré­taire géné­ral du SNUipp-FSU dénonce un « ser­vice mini­mum » du ministre. Pour lui, « une refon­da­tion his­to­rique vaut bien de don­ner une jour­née de réflexion » accor­dée aux ensei­gnants, prin­ci­paux inté­res­sés de la réforme à venir. Philippe Meirieu : « Refondation » : à quelles conditions ? Sollicité par le Café pédagogique, Philippe Meirieu réagit aux déclarations de Vincent Peillon. Tout en soulignant "le renversement salutaire de perspective" initié par le nouveau ministre, P. Meirieu invite à réagir à la "désinstitutionalisation galopante" et à la montée de l'individualisme en éducation.

L’arrivée de Vincent Peillon au ministère de l’Education nationale et les propos qu’il vient de tenir dans les colonnes du Café Pédagogique marquent, de toute évidence, un renversement salutaire de perspective. Malmenée, abimée, déprimée par dix années de régression, de mépris et de caporalisation, notre École peut retrouver là des raisons d’espérer. Il était temps ! Dans l’ensemble de son intervention - sans doute parce qu’il a médité sur l’action de certains de ses prédécesseurs et parce qu’il connaît bien l’histoire de notre École - le ministre apparaît modeste. Corollaire de la désinstitutionalisation actuelle : chacun s’efforce de tirer son épingle du jeu. Philippe Meirieu. Refondation de l'école : d'autres façons de faire ou d'autres façons de penser ? - Le blog de l'amie scolaire : Questions de profs. Ce blog n'est pas un forum de débat entre partisans et adversaires de la pédagogie. Il veut être un lieu de réflexion et d'

Les Cahiers Pédagogiques vont sortir au début de l'année prochaine un numéro consacré à la coopération à l'école. Les réflexions et discussions qui accompagnent sa préparation font apparaître un certain flou dans l'interprétation de ce mot et de ceux qui y sont associés, comme « travail de groupes », « tutorat » et autres « relations d'aide », qui n'est pas sans réveiller les inquiétudes du billet précédent. C’est pourquoi, si le changement, c'est maintenant, la nécessité devient impérative de préciser pour l'école le complément qui doit accompagner ce mot : le « pourquoi changer » est en général assez clair ; le « changer quoi » l'est beaucoup moins.

C’est que le passé est là avec son lot d’échecs : il est en effet prudent quand on veut savoir où l'on va, de commencer par jeter un coup d'œil en arrière, pour ne pas oublier d'où l'on vient. Autre exemple, la loi d’orientation de 89, et le travail par cycles. Existe-t-il une solidarité professionnelle à l’école ? Refondation de l'Ecole : La pédagogie Freinet, une expérience à prendre en compte. La grande concertation pour une nouvelle loi d’orientation et de programmation est programmée jusqu'au 1er octobre 2012, néanmoins « refonder l’École de la République » comme nous le propose notre nouveau ministre de l’Éducation, ce n’est pas remettre à l’identique ce qu’il y avait avant 2007.

Refonder l’école, c’est compter sur tous les enfants, sur leur intelligence, leur capacité de progresser, d’apporter à la société leurs savoirs, leurs expériences qu’ils nourriront tout au long de leur vie. C’est ambitieux, et cette confiance redonnée permettra de répondre aux défis que pose notre société, qu’ils soient démocratiques, économiques, écologiques, éthiques… L’ICEM – pédagogie Freinet avec sa longue histoire, ses recherches, son expérience collective, a toute sa place dans cette réflexion sur la refondation de l’école et représente une force de proposition. En effet, de nombreux enseignants et éducateurs mettent en œuvre la pédagogie Freinet au quotidien. Pourquoi la pédagogie Freinet ? Ecole changer de cap! Pour une École de la réussite : 4 piliers pour ancrer la Refondation. Contribution de l'ACNV pour REFONDONS L'ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUE.

Ligne brouillée entre le ministère et les instits. Refondation.