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Piratage dans l'histoire

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Les écrivains contre les prêts gratuits - Culture. L’augmentation du nombre de prêts gratuits dans les bibliothèques inquiète les écrivains. A l’initiative de la Société des Gens de Lettres (SDGL), du Syndicat national de l'édition (SNE) et de la Société française des intérêts des auteurs de l'écrit (SOFIA), 288 écrivains ont envoyé une lettre à la nouvelle ministre de la Culture, Catherine Tasca, pour indiquer leur opposition au prêt gratuit dans les bibliothèques. Des auteurs, tels Jacques Chessex, Pierre Bellemare, Thierry Pfister, Hervé de Charette, Régine Deforges, et Henri Troyat ont participé à cette démarche. Les signataires sont inquiets de l'augmentation du nombre de prêts d'ouvrages gratuits dans les bibliothèques sur lesquels ils ne perçoivent aucune rémunération. «Une véritable contrefaçon» Saint Finnian et le Necronomicon du Copyright « :: S.I.Lex :: Il y a quelques temps, je me suis demandé si le droit d’auteur ne rendait pas fou, face à la multiplication d’affaires traduisant un dérapage de la propriété intellectuelle.

Le copyright dégénère de plus en plus souvent en copyfraud (revendication abusive de droit), avec les conséquences néfastes que l’on sait pour l’accès au domaine public, à la connaissance et à l’information. Pour essayer de mieux comprendre ce phénomène, je me suis replongé dans l’histoire du droit d’auteur, exercice toujours instructif pour prendre un peu de recul et redonner du sens lors des périodes tourmentées (je vous recommande à cet effet l’ouvrage de Françoise Chaudenson A qui appartient l’oeuvre d’art ?). Et de fil en aiguille, j’en suis venu à me demander jusqu’où on pouvait rembobiner ainsi l’écheveau du copyright. On fixe traditionnellement le début de l’histoire du droit d’auteur en 1710, avec l’édiction du Statute of Anne en Angleterre, premier texte à reconnaître des droits au profit des auteurs.

Après la pétition en faveur du prêt payant des livres. Polémique en. Faut-il instituer le prêt payant en bibliothèque pour sauver l'économie du livre? Ainsi (mal) formulé, le débat est en train d'enflammer l'opinion publique. Il couvait depuis longtemps, au vrai, dans les milieux professionnels de l'édition. Il a explosé au grand jour, et à la figure de Catherine Tasca, le 28 mars, avec l'adresse à la toute nouvelle ministre de la Culture d'une lettre-pétition réclamant la rémunération du droit de prêt: portant l'en-tête de la Société des gens de lettres et du Syndicat des éditeurs, le document était ratifié par 288 écrivains prêts à interdire le prêt de leurs ouvrages en bibliothèque. Essor. Jérôme Lindon (des éditions de Minuit), qui a déjà été le père spirituel de la loi Lang sur le prix unique du livre, a fait de la croisade «pour la rémunération du droit de prêt» son nouveau cheval de bataille (lire page 4). Retraite. Un clan adverse s'est immédiatement manifesté.

Connotation idéologique. La défense du droit d'auteur, d'abord. Financement. Le Ministère de la culture et de la communication : Le droit de prêt en bibliothèque - juillet 2003. Détail d'un article de code.