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Théorie de l'acteur-réseau. Pour les articles homonymes, voir ANT. Effet réseau (Network effect) Principes fondateurs[modifier | modifier le code] Pour ces théoriciens, le monde ne doit pas être pensé en termes de groupes sociaux, mais en réseau (en un sens précis qui ne correspond aucunement à celui de réseau internet). Ce qui fait le social, c'est l'« association », la formation de « collectifs » et l'ensemble des relations et les médiations qui les font tenir ensemble (voir Latour, Changer de société, refaire de la sociologie). Cette conception se veut « symétrique » (voir David Bloor et le projet d'une « anthropologie symétrique » proposé par Latour dans Nous n'avons jamais été modernes, 1991) et tout se trouve alors être d'égale importance pour l'analyse, qu'il s'agisse des facteurs organisationnels, cognitifs, discursifs ou, plus généralement, des entités « non-humaines » qui entrent dans la composition des collectifs.

Concepts et méthode[modifier | modifier le code] Concepts de base[modifier | modifier le code] 506 repere6.pdf (Objet application/pdf) Robert Salais et Michael Storper, Les mondes de production. Decas0802-rating.pdf (Objet application/pdf) Resource-based view. The resource-based view (RBV) as a basis for the competitive advantage of a firm lies primarily in the application of a bundle of valuable tangible or intangible resources at the firm's disposal (Mwailu & Mercer, 1983 p142, Wernerfelt, 1984, p172; Rumelt, 1984, p557-558; Penrose, 1959[1]). To transform a short-run competitive advantage into a sustained competitive advantage requires that these resources are heterogeneous in nature and not perfectly mobile (:[2] p105-106; Peteraf, 1993, p180). Effectively, this translates into valuable resources that are neither perfectly imitable nor substitutable without great effort (Barney, 1991;:[2] p117).

If these conditions hold, the bundle of resources can sustain the firm's above average returns. The VRIO and VRIN (see below) model also constitutes a part of RBV. There is strong evidence that supports the RBV (Crook et al., 2008). Key Points[edit] The key points of the theory are: Definitions[edit] What constitutes a "capability"? 1. 2. Claude Lévi-Strauss. Comprendre Claude Lévi-Strauss. Edito : Pour une archéologie de l'esprit humain. Claude Lévi-Strauss : Du Brésil au fauteuil de l'académie frança. Claude Lévi-Strauss, le tourneur de pages. Qu’on admire en lui le poète, l’ethnographe ou le théoricien un peu scientiste du structuralisme, Claude Lévi-Strauss occupe dans le paysage intellectuel la place exceptionnelle de l’homme qui a fait bouger les idées. Qui est Claude Lévi-Strauss ?

Assurément, l’anthropologue traduit dans le plus grand nombre de langues au XXe siècle et, dans la mémoire collective, un père fondateur du structuralisme. Mais il est aussi, à l’échelle de notre pays, le premier de sa spécialité à avoir occupé un fauteuil à l’Académie française. C’est pourquoi, sans doute, à l’heure de célébrer discrètement son centième anniversaire, les commentateurs penchent volontiers du côté de la dimension littéraire de son œuvre, moins sujette aux intermittences des doctrines et aux modes que peut l’être un projet scientifique et intellectuel.

Pourtant, comme l’explique son biographe (1), C. Lévi-Strauss a rarement revendiqué cette posture. Trois moments d'un oeuvre. Lévi-Strauss en dix mots-clés. Les mythologiques, monument inachevé. Spécialiste des mythologies et de la parenté en Amérique du Nord, l’anthropologue Emmanuel Désveaux explique de quelle manière l’œuvre de Claude Lévi-Strauss doit être poursuivie. Comment relisez-vous aujourd’hui les Mythologiques et, mis à part l’admiration que vous portez à cette œuvre, quelle critique pouvez-vous en faire ? Je tiens personnellement les Mythologiques (4 volumes publiés entre 1964 et 1971) pour le monument absolu de la pensée de la seconde moitié du XXe siècle. Chercher à répertorier les différentes expressions d’un même mythe et les transformations logiques d’un mythe à l’autre sur l’ensemble du continent américain, quelle entreprise formidable ! C’est une œuvre d’ethnologie certes, mais qui déborde ce domaine, embrassant l’astronomie, la botanique et la zoologie par exemple.

On peut toutefois la critiquer sur deux points : d’une part, Claude Lévi-Strauss ne s’interroge pas sur les raisons qui font que son approche ne fonctionne vraiment bien qu’en Amérique. Les limites d'une grande idée. Les mathématiques de l'homme. Dans ce texte publié en 1954, Claude Lévi-Strauss décrit l’usage prometteur qui peut être fait de l’algèbre ensembliste dans les sciences de l’homme. Une notion, en particulier, retient son attention, celle de groupe de transformation : il en fera l’outil même de son analyse structurale. Tout se passe, dans l’histoire de la science, comme si l’homme avait aperçu très tôt le programme de ses recherches et, celui-ci une fois fixé, avait passé des siècles à attendre d’être capable de le remplir. Dès le début de la réflexion scientifique, les philosophes grecs se sont posé les problèmes physiques en termes d’atome ; vingt-cinq siècles plus tard, et sans doute d’une manière qu’ils n’avaient pas escomptée, nous commençons à peine à meubler les cadres qu’ils avaient jadis tracés.

Il en va de même pour l’application des mathématiques aux problèmes humains ; car c’est vers l’homme, bien plus que vers le monde physique, que s’orientaient les spéculations des premiers géomètres et arithméticiens. Offrir, c'est souhaiter. Imaginez Caligula attendant ses étrennes dans le vestibule de son palais. Ou la reine Élisabeth Ire trépignant de joie devant les bas de soie et autres jarretières offerts par les seigneurs. Recourant à l’anecdote, Claude Lévi-Strauss remonte aux origines et examine le rôle social du cadeau. L’histoire des étrennes est à la fois simple et compliquée. Simple, si l’on se borne à dégager le sens général de la coutume ; pour la comprendre, il suffit sans doute de retenir la formule du jour de l’an japonais : « O-ni wa soto - fuku wa uchi » (Dehors les démons !

De ce point de vue, la formule japonaise correspond bien à celles qu’emploie Ovide quand il décrit, au premier livre des Fastes, les usages romains de la fête de Janus, qui est devenue notre 1er janvier, bien que, pendant longtemps et à Rome même, cette date ne fût pas celle du début de l’année. « Que signifient, demande le poète à Janus, les dattes, les figues ridées et le miel clair offert dans un vase blanc ? © Unesco. Les mutiples lectures de Tristes tropiques. Le plus célèbre des livres de Claude Lévi-Strauss est tout sauf un récit d’aventures : il est le miroir où se sont reconnues au moins deux générations de lecteurs concernés par le problème colonial et le dévoiement de l’Occident. Tristes tropiques, paru en 1955, est sans aucun doute l’ouvrage le plus lu de Claude Lévi-Strauss.

S’il est difficile de se faire une idée du chiffre des ventes sur une aussi longue période et dans de si nombreux pays (sans doute plusieurs centaines de milliers d’exemplaires), on sait cependant qu’en 2006, l’ouvrage était traduit en 26 langues. Il occupe une place singulière dans l’œuvre et la carrière de C. Lévi-Strauss : Tristes tropiques est le texte le plus littéraire, le moins scientifique, d’un auteur dont les travaux sont par ailleurs exigeants et difficiles. Ce succès continu, qui se poursuit depuis plus de cinquante ans, s’explique bien sûr par la qualité du livre, mais aussi parce que celui-ci a successivement rencontré différents publics. À la recherche du monde perdu. Vingt ans après les faits, Claude Lévi-Strauss rédige le récit de ses expéditions dans le Brésil indigène. Tristes tropiques est le journal d’une désillusion, compensée par la rencontre d’une humanité délicate et attachante.

Mais c’est aussi un constat d’échec de la civilisation. En novembre 1935, depuis Saõ Paulo où il enseigne la sociologie, Claude Lévi-Strauss, son épouse Dina et l’ingénieur René Silz gagnent en train la région de Corumba, dans l’État du Mato Grosso. Leur expédition, légèrement équipée, durera jusqu’en mars 1936. D’abord, ils visitent à cheval les villages des Indiens Caduveos, où ils collectent objets et dessins. Tous les hommes sont modernes. Sorciers et psychanalyse. La cure du chamane n’est pas une quelconque magie : c’est l’analogue de la démarche du psychanalyste freudien. Alors que l’Europe pratique l’enfermement des fous, les peuples sans écriture ont découvert le pouvoir guérisseur du mythe. À la plupart d’entre nous, la psychanalyse apparaît comme une conquête révolutionnaire de la civilisation du XXe siècle ; nous la plaçons sur le même plan que la génétique ou la théorie de la relativité. D’autres, plus sensibles sans doute au mauvais usage de la psychanalyse qu’à son véritable enseignement, persistent à la considérer comme une extravagance de l’homme moderne.

Dans les deux cas, on oublie que la psychanalyse n’a fait que retrouver, et traduire en termes nouveaux, une conception des maladies mentales qui remonte probablement aux origines de l’humanité et que les peuples que nous appelons primitifs n’ont pas cessé d’utiliser, souvent avec un art qui étonne nos meilleurs praticiens. La cure chamanistique, précurseure de la psychanalyse. Controverse sur la diversité humaine. L’anthropologie de Claude Lévi-Strauss propose une vision particulière de la diversité humaine. Formulée au début des années 1950, elle finit par susciter de vives critiques dans les années 1980, au moment de l’essor du néoracisme de l’extrême droite française, auquel elle se trouva injustement assimilée. Aujourd’hui, conforme au discours en vogue sur la nécessité d’une protection de la diversité culturelle, elle acquiert une légitimité nouvelle. Claude Lévi-Strauss a toujours considéré que les grandes doctrines philosophiques et religieuses de la tradition occidentale n’avaient pas fait un effort suffisant pour penser la diversité des cultures humaines.

Bien que la réflexion sur ce problème insigne apparaisse en filigrane dans toute l’œuvre de C. [ lire la suite... ] Article de 2533 mots. Maître de conférences à l’EHESS, il a publié l’article « Racisme, antiracisme et cosmologie lévi-straussienne. La renaissance indigène au Brésil. Minoritaires, mais non sur le déclin, les Indiens du Brésil ont obtenu la reconnaissance légale de leur statut d’« occupants immémoriaux » des terres où ils vivent. Mais l’application de ces droits se heurte, sur le terrain, aux entreprises de colonisation de l’intérieur brésilien. On estime que cinq millions d’Indiens vivaient au Brésil lorsque les Européens y débarquèrent vers 1500. Réduits à un peu moins de 100 000 à la fin des années 1950 et considérés en voie d’extinction jusque dans les années 1970, ils représentent aujourd’hui une population d’au moins 370 000 personnes. Le chiffre peut même être doublé si l’on y inclut les Indiens urbanisés, les groupes encore sans contact avec le monde extérieur et les groupes supposés éteints mais en voie de réémergence identitaire.

Avec une superficie de 8,5 millions de kilomètres carrés, le Brésil est le cinquième pays du monde par son extension territoriale. Président de Survival international France. 1961 : La crise moderne de l'anthropologie. À l’époque de la décolonisation tout se passait comme si l’anthropologie allait succomber à une conjuration : alors que certains peuples disparaissaient d’autres refusaient de devenir objets d’études. Dans la pensée contemporaine, l’anthropologie occupe une place dont l’importance peut sembler paradoxale. C’est une science à la mode, comme l’attestent non seulement la vogue des films et récits de voyage, mais aussi la curiosité du public cultivé pour les ouvrages d’ethnologie : vers la fin du XIXe siècle, on s’adressait de préférence aux biologistes, pour leur demander une philosophie de l’homme et du monde ; on s’est tourné ensuite vers les sociologues, les historiens et les philosophes même.

Mais, depuis quelques années, l’anthropologie accède au même rôle, et c’est d’elle, aussi, que l’on attend les grandes synthèses, en même temps que des raisons de vivre et d’espérer. Le mouvement paraît avoir débuté aux États-Unis. Claude Lévi-Strauss contre l'art magique. Passionné d’arts plastiques, Claude Lévi-Strauss s’est démarqué des visions ésotériques ou esthétisantes des arts dits « primitifs ». Pour lui, les productions artistiques sont des moyens de communication inscrits dans la culture qui les a vu naître. En 1958, André Breton publiait L’Art magique, un long essai en grande partie consacré aux arts non occidentaux. À la « connaissance scientifique qui prétend étendre sa domination sur toute invention humaine », le fondateur du surréalisme opposait une « conscience lyrique universelle » qui permettait une compréhension directe de tout art. Qu’il soit conçu comme primitif ou comme évolué, qu’il soit familier ou exotique, l’art répond en tout temps et en tout lieu, selon A.

Anthropologie de l'art : le renouveau. Le regain d’intérêt pour les images et les objets est aujourd’hui manifeste chez les ethnologues. L’exemple de Claude Lévi-Strauss a compté pour partie. Mais c’est surtout le renouvellement du regard sur les formes et les fonctions universelles de l’art qui élargit aujourd’hui l’horizon de leurs études. Y a-t-il un renouveau de l’anthropologie de l’art ?

Certainement. À l’époque où Claude Lévi-Strauss a écrit sur l’art, aussi bien exotique qu’européen, l’anthropologie de l’art était plutôt confidentielle. La plupart des anthropologues se méfiaient grandement de toute question d’esthétique et attendaient peu de l’étude des objets, si ce n’est du point de vue des techniques. Est-elle l’héritière directe des travaux de C. Pour par [ lire la suite... ] Article de 1311 mots. L'art de donner du goût.

Vers les sciences cognitives. La réception de la pensée de Claude Lévi-Strauss au Royaume-Uni fait apparaître que son apport aux sciences cognitives fut subrepticement signalé dès 1964. Quitte à être un peu oublié par la suite. En 1970, l’anthropologue britannique Edmund Leach (1) commentait La Pensée sauvage en ces termes : « Nous voilà bien loin des sentiers battus de l’anthropologie conventionnelle. » Mais il ajoutait plus loin : « Revenons donc à une anthropologie plus conventionnelle. » Cette opinion était partagée par beaucoup de ses collègues, rassurés de voir qu’après un semblant de petit flirt avec le structuralisme, E. Leach reprenait le droit chemin du « sentier battu ». Pourquoi ce livre parut-il si excentrique aux yeux des anthropologues anglais ? Il est vrai que Claude Lévi-Strauss, de par sa carrière, n’était pas un anthropologue typique. Mais son précédent ouvrage, traduit deux ans plus tôt, abordait une question centrale de l’anthropologie, la parenté.

Pourquoi je suis structuraliste. Actualité d'une oeuvre. Les sciences sociales sont un humanisme. Thinking.