background preloader

Europe

Facebook Twitter

Une citoyenneté européenne est-elle possible ? - La vie des idée. Notre imaginaire politique européen est hanté par la figure de l’État fédéral. Bien sûr, depuis l’échec du projet de Constitution, nul ne se risque encore à user du vocable lui-même. Mais, au-delà des précautions sémantiques, la plupart des pistes envisagées en vue de « démocratiser l’Europe » – qu’il s’agisse d’élire un « gouvernement de l’Europe » en faisant de la Commission l’incarnation d’une majorité politique, de renforcer les partis politiques européens, de « politiser » les modes de décision européens par un plus grand recours au principe d’alternance fondé sur le clivage droite/gauche… [1] – en reviennent régulièrement à une forme de reconduction, à une échelle élargie, des mécanismes délibératifs et représentatifs forgés dans le cadre stato-national.

Ce volontarisme a pourtant montré ses limites. Le taux de participation aux élections européennes, qui s’articulent largement sur des clivages nationaux, est passé de 63% en 1979 à 45,5% en 2004. Une fédération de démocraties. The Invention of the European Citizen - La vie des idées. It bears a huge symbolic burden and has been the object of an impressive number of studies. Yet despite all of the attention it has received, European citizenship still lacks precise legal content. Formally established by the 1992 Maastricht Treaty, it has been the object of very few legal texts. At first glance, moreover, the texts that do address it seem to delineate a somewhat vague program of action rather than a specific legal regime. Let’s look at the facts. The principle innovation of the Maastricht Treaty consisted in the adoption of a new treaty on the European Union. By leaving behind the single method of gradual economic harmonization and venture out into the much more political terrains of defense, foreign affairs, justice and the promotion of fundamental rights, the Treaty undeniably crossed a new threshold in the process of community integration.

Community citizenship is an important aspect of this evolution. Entry and Legal Residence Equal Treatment. L'opacité du consensus - La vie des idées. Photo : Justus Lipsius, ©Le Conseil de l’Union européenne L’Union européenne est une communauté politique et pas seulement une organisation internationale, car ses États membres ont volontairement renoncé à leur souveraineté dans certains domaines de décision. Concrètement, cet abandon des souverainetés signifie l’obligation pour les États d’appliquer les directives et les règlements [1], même s’ils se sont opposés à leur adoption lors du vote. Toutefois, lorsque des mesures risquent d’être prises en dépit de l’opposition de certains qui se trouveraient par conséquent mis en minorité, les représentants des États recherchent apparemment le consensus pour qu’il n’y ait pas de perdants.

Cependant, l’apparence consensuelle de la prise de décision recouvre des pratiques complexes dont le but réel n’est pas d’éviter les mises en minorité, mais de les dissimuler. L’objet de ce texte est d’expliquer comment et pourquoi les mises en minorité des États ne sont pas rendues publiques. 1. 2. Le Parlement européen, un ODNI. Pourquoi culpabiliser ceux qui se sont abstenus ? L’institution qui a le plus de pouvoir de décision et de législation, aujourd’hui, c’est le conseil des ministres de l’Union Européenne.

Le Parlement est un objet démocratique non identifié , sur lequel on ne saurait plaquer les schémas des démocraties et des institutions parlementaires nationales. Durant la campagne, on n’a eu de cesse de culpabiliser les citoyens-électeurs songeant à s’abstenir aux élections des 4 au 7 juin. Les élections passées, le taux d’abstention est l’objet de toutes les lamentations. Et le Parlement dans tout ça ? La première élection au suffrage universelle du PE, au scrutin proportionnel, eut lieu il y a juste trente ans. Voyez : on instaura l’élection du PE au suffrage universel au nom du dépassement d’une construction européenne diplomatique et technocratique.

Ce n’est pas en donnant sans cesse plus de pouvoirs au PE que l’abstention baissera. . © Telos. À la recherche de l’Europe sociale - La vie des idées. Recensé : Jean-Claude Barbier, La Longue Marche vers l’Europe sociale, Paris, PUF, 2008, coll. "Le Lien social", 296 p., 26 €. L’Europe est devenue une réalité dont il est difficile d’ignorer l’existence. Qu’elles soient le prétexte à se projeter vers un futur de paix et de solidarité ou, à l’inverse, qu’elles laissent prise aux critiques antibureaucratiques ou antilibérales, les institutions de l’Europe des 27 ont déjà une longue histoire mais aussi un avenir dont personne ne saurait prédire avec certitude les contours exacts.

Pour contribuer à la meilleure connaissance de ces institutions et paver à sa façon les voies de demain, Jean-Claude Barbier propose une mise en perspective de la construction européenne depuis les premiers pas de l’après-Seconde Guerre mondiale jusqu’aux jours présents. Son intérêt se focalise plus exactement sur l’Europe sociale. Protection sociale et modèles nationaux Au-delà de l’universalisme et du culturalisme Un préalable : le rapprochement des cultures.

Europe : Gabin visionnaire? - une vidéo Actu et Po. L’hybridation de l’Europe et du monde musulman - La vie des idée. Recensé : Henry Laurens, John Tolan, Gilles Veinstein, L’Europe et l’islam. Quinze siècles d’histoire, Paris, Odile Jacob, coll. « Histoire », 2009, 473 p. L’histoire croisée de l’Europe et du monde musulman ne se réduit pas aux conquêtes réciproques et à un affrontement à prétention universelle. L’Europe et l’islam, cosigné par trois spécialistes dont la réputation n’est plus à démontrer (Henry Laurens et Gilles Veinstein enseignent au Collège de France, John Tolan à l’université de Nantes), est une synthèse majeure qui se tient à distance de toute approche de type idéologique – ce n’est pas toujours le cas en pareil domaine. La première qualité de cette fresque est de nous inscrire dans la longue durée, sur un immense espace situé entre les océans Atlantique et Indien, qui englobe le Vieux Continent, le monde arabe et le monde turco-ottoman. Alliances, retournements, échanges La démonstration, puisque c’est bien de cela qu’il s’agit, porte d’abord sur des faits.

Regions en Croissance - Rapport Cohésion. Mtislav.