
siècle des Lumières ou les Lumières Mouvement philosophique qui domina le monde des idées en Europe au xviiie s. Le mouvement des Lumières tire son nom de la volonté des philosophes européens du xviiie siècle de combattre les ténèbres de l'ignorance par la diffusion du savoir. L'Encyclopédie, dirigée par Diderot et d'Alembert, est le meilleur symbole de cette volonté de rassembler toutes les connaissances disponibles et de les répandre auprès du public – d’un public éclairé. Ce mouvement, qui connut une intensité plus marquée en France, en Angleterre (sous le nom d'Enlightenment) et en Allemagne (Aufklärung), est né dans un contexte technique, économique et social particulier : ascension de la bourgeoisie, progrès des techniques, progrès de l'organisation de la production et notamment des communications, progrès des sciences souvent appliquées au travail des hommes. 1. Un mouvement européen On attribue généralement un rôle prééminent à la France dans l'essor de la civilisation européenne du xviiie s. 1.1. 1.2. 2. 2.1. 2.2.
LA3 « Demain dès l’aube » Lecture analytique de « Demain, dès l’aube » L’attente Le poème « Demain, dès l’aube » commence par un alexandrin composé de trois compléments circonstanciels de temps : l’adverbe « demain », les groupes prépositionnels « dès l’aube » et « à l’heure où blanchit la campagne ». L’emploi du futur simple « je partirai » (en rejet sur le deuxième vers) nous donne à penser qu’un homme attend le point du jour pour partir. Pratiquement l’ensemble du poème est rédigé au futur (« irai », « marcherai », « regarderai », « arriverai », « mettrai »). Ce temps est porteur d’un espoir : retrouver un être absent ou perdu. La tombe Celui qui dit « je » (à neuf reprises) cherche désespérément à rejoindre un « tu » présent uniquement dans la première strophe, c’est-à-dire dans les pensées du poète. Le poète est désormais « seul », confronté à la douleur du deuil. Je ne puis demeurer// loin de toi plus longtemps. Un poème lyrique Houx vert ? Les figures de style dans le poème « Demain, dès l’aube » La répétition
humanisme Mouvement intellectuel qui s'épanouit surtout dans l'Europe du xvie siècle et qui tire ses méthodes et sa philosophie de l'étude des textes antiques. 1. Un terme à la multiple et féconde ambiguïté Le terme d'humanisme est l'un de ceux sur le sens desquels personne ou à peu près ne s'entend vraiment. En latin déjà, humanitas désigne ce qui distingue l'homme de toutes les autres créatures, ce qui, donc, est précisément le propre de l'homme, la culture. 1.1. Au Moyen Âge, on appelle humaniores litterae les connaissances profanes, telles qu'elles sont apprises dans les facultés des arts (notre actuel enseignement du second degré), qui ouvrent elles-mêmes accès aux facultés – de rang élevé – où l'on enseigne le droit ou la médecine. 1.2. 1.3. xviie-xixe siècles Dès la fin du xviie siècle, avec l'organisation des collèges, on appelle humanités les classes qui font suite à celles de grammaire et dans lesquelles on enseigne les lettres antiques. 1.4. 2. 2.1. 2.2. Une passion pour les Anciens 2.3.
Victor Hugo Biographie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Portrait de Victor Hugo par Nadar. Œuvres principales Victor Hugo Écouter, né le à Besançon et mort le à Paris, est un poète, dramaturge et prosateur romantique considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Victor Hugo occupe une place marquante dans l’histoire des lettres françaises au XIXe siècle, dans des genres et des domaines d’une remarquable variété[3],[4]. Victor Hugo a fortement contribué au renouvellement de la poésie et du théâtre. Biographie Enfance et jeunesse Maison natale de Victor Hugo à Besançon. Victor, Marie Hugo[9] est le fils du général d'Empire Joseph Léopold Sigisbert Hugo (1773‑1828), créé comte, selon la tradition familiale, par Joseph Bonaparte, roi d'Espagne et en garnison dans le Doubs au moment de la naissance de son fils, et de Sophie Trébuchet (1772‑1821), jeune femme issue de la bourgeoisie nantaise (voir maison natale de Victor Hugo). Jeune écrivain François–Victor naît en octobre 1828.
le classicisme en littérature 1. À l'origine du classicisme 1.1. Définition de la notion Comme tous les termes généraux qui sont d'autant plus vagues qu'ils nous sont familiers, il est malaisé d'élucider ce que recouvre la notion de classicisme. Mais, à ce compte, n'importe laquelle des plus admirables productions de l'esprit humain serait classique : à divers titres, les œuvres de Shakespeare, de Dante, de Dostoïevski en seraient les exemples les plus probants, tout comme celles des meilleurs écrivains dits « romantiques » (→ le romantisme en littérature). Accorder l'appelation de « classicisme » à la seule beauté reconnue et éprouvée par le temps conduit ainsi vers des contradictions et des confusions. En ce sens, le classicisme serait alors la traduction fine et nuancée de sentiments éternels transposés par la perfection d'un art. À cela, il faut ajouter le sens de la rigueur et de l'ordonnance, ce qui implique un réflexe de méfiance à l'égard de tout ce qui est instinctif, primaire et non contrôlé. 1.2. En France 2.
Demain dès l'aube, Victor Hugo : analyse Voici un commentaire du poème « Demain dès l’aube » de Victor Hugo. Clique ici pour lire « Demain dès l’aube » (le texte) Demain dès l’aube : introduction « Demain dès l’aube» de Victor Hugo a été publié dans le recueil Les Contemplations en 1856. Ecrit en 1847, il appartient au groupe de poèmes consacrés à sa fille Léopoldine, décédée quatre ans plus tôt. « Demain dès l’aube », qui se présente en apparence comme un poème d’amour (I) est en fait un poème funèbre dans lequel Victor Hugo exprime la douleur du deuil (II), une tristesse qui semble sans fin (III). Questions possibles sur « Demain dès l’aube… » : ♦ Commentez la progression du poème. ♦ Qu’est-ce qui fait l’originalité du poème « Demain dès l’aube » ? I – En apparence, un poème d’amour A – Adresse à une femme aimée et vivante La première strophe de « Demain dès l’aube » suggère que le poète s’adresse à une femme aimée et vivante qu’il est impatient de rejoindre : « Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps » (v. 4).
naturalisme École littéraire amorcée par le réalisme, groupée autour de Zola, qui visait, par l'application à l'art des méthodes et des résultats de la science positive, à reproduire la réalité avec une objectivité parfaite et dans tous ses aspects, même les plus vulgaires. Dans une fin du xixe siècle fascinée par la science, le naturalisme, véritable système d'analyse et d'explication de la nature, est l'aventure d'un groupe fortement structuré par la personnalité d'Émile Zola. Afin de chercher la vérité et de la donner à voir, il privilégie le roman, qui sera plus que tout autre le genre des grandes œuvres naturalistes. Prenant la relève du réalisme, qui a surtout cherché à décrire minutieusement la réalité, le naturalisme prétend faire de la littérature un mode d'expérimentation du monde réel. La tradition attribue à Zola la remise à la mode du terme « naturaliste » pour désigner une littérature scientifique, qui « obéisse à l'évolution générale du siècle ». Un groupe en rupture La méthode Le style
Pourquoi « Demain, dès l’Aube » est-il un poème universel ? – Un Texte Un Jour « Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, /Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. » Tout le monde connaît les premiers vers de ce poème de Victor Hugo que vous pouvez retrouver au sein de nos applications Un texte Un jour et Un Poème Un Jour. « Demain, dès l’Aube » est le poème le plus célèbre de Victor Hugo, et probablement un des poèmes les plus connus de la littérature française. Pourquoi ? Un père qui s’adresse à sa fille Rappelons le contexte dans lequel le poète écrit ce poème. Si ce poème ne fait pas exception, « Demain, dès l’Aube » est un peu particulier. Un poème universel C’est un poème qui relate une promenade, celle d’un marcheur. Un poème pudique A aucun moment, et c’est le tour de force de ce poème, il n’est question de termes de souffrance hormis un seul adjectif, « Triste » ! Un poème simple à mémoriser Autre tour de force de ce poème, les mots choisis par le poète sont extrêmement simples et ordinaires. Une fin bouleversante
le romantisme en littérature Le romantisme est certainement le plus populaire des mouvements littéraires et, sans doute aussi, le moins facile à cerner dans les profondeurs. Omniprésent d'un bout à l'autre de l'Europe sans revêtir jamais les mêmes formes ni recouvrir les mêmes significations, réduit dans bien des cas à de simplistes manifestations d'un épanchement de sensibilité, il souffre de son prestige autant qu'il en bénéficie. 1. Définition de la notion 1.1. L'origine du mot romantisme renvoie au substantif roman, qui, en ancien français, est synonyme de « langue vulgaire », par opposition à la « langue noble », le latin. À partir du xive siècle, le mot roman ne sert plus qu'à désigner des récits de chevalerie en vers, puis en prose. 1.2. Emprunté par l'anglais, romant donne le dérivé romantic (attesté dès 1650), dont le sens recouvre celui de l'adjectif français romanesque. Même s'il pénètre dans la langue littéraire, l'adjectif romantique désigne une réalité encore floue. 1.3. 2. 2.1. 2.2. 3. 3.1. 3.2. 3.3.
symbolisme Courant poétique, littéraire et artistique de la fin du xixe s. et du début du xxe s. Introduction Peu de notions sont aussi controversées que celle de symbolisme et d'école symboliste. Verlaine déjà s'écriait : « Symbolisme ? Le symbolisme a pourtant sa réalité et son originalité, qu'on le considère dans son déroulement chronologique, dans son extension géographique ou dans son contenu esthétique et ses manifestations. Si ses racines doivent être cherchées dans le romantisme allemand, dans la philosophie de Hegel et de Schopenhauer, dans le préraphaélisme anglais et l'œuvre de Swinburne, dans la tradition ésotérique du xixe s., ses origines et sa naissance sont françaises. Une « crise d'âmes » Vers 1880 prend corps dans la jeunesse littéraire et artistique un état d'esprit fait à la fois de frémissement devant la vie et de lassitude désabusée à l'égard d'une civilisation trop vieille. La décadence a ses maîtres, ses modèles. Une conscience commune La formalisation du système En Italie, G.