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Le transhumanisme n'est pas un humanisme

Le transhumanisme n'est pas un humanisme
FIGAROVOX/TRIBUNE - A l'occasion du 1er colloque international sur le transhumanisme en France, Théophane le Méné s'interroge sur les dérives de la volonté humaine de toute-puissance. Théophane Le Méné est journaliste. Il écrit pour Causeur et FigaroVox. C'est aujourd'hui que s'ouvre 1er colloque international sur le transhumanisme en France, sous la houlette de l'Association Française Transhumaniste. Il aura pour but de réfléchir aux multiples façons par lesquelles les progressions technologiques peuvent permettre une «augmentation humaine» en même temps qu'elles serviront la justice sociale. La course à la technologie est désormais lancée au point que l'intelligence artificielle est largement préférée à l'intelligence humaine. Ce qui fait rêver les uns fait redouter les autres. De La petite sirène d'Andersen, au récit de la tour de Babel, du Faust de Goethe au mythe d'Icare, les exemples de paradoxe de l'omnipotence abondent. Related:  guigui42

Le transhumanisme: ce qui est possible n’est pas toujours souhaitable | Humanités numériques Sommaire Qu’est que le transhumanisme ? Passage de l’homme au posthumain. État de l’art : aujourd’hui ou en est on ? Qui sont les acteurs du transhumanisme? Innovation très controversée : extrait des arguments des partis Qu’est ce que le transhumanisme ? Dans cette partie je m’attacherais à définir la notion de transhumanisme pour pouvoir ensuite m’intéresser aux problématiques liées à l’intégration du numérique dans le corps humain. « Le transhumanisme est une classe de philosophies ayant pour but de nous guider vers une condition posthumaine. Les transhumanistes s’engagent dans des approches interdisciplinaires pour comprendre et évaluer les possibilités de dépasser les limitations biologiques. Il existe plusieurs sous catégories de courant de pensées dans le transhumanisme. (Schéma de Marc Roux, président de l’association française de transhumanisme, Passage de l’homme au post humain. Sources:

X Lab : Google prépare l'avenir dans son labo secret Il y a quelques jours, Google a dévoilé son Google Car, premier véhicule sans chauffeur entièrement conçu par la firme de Moutain View. Cette voiture au look oscillant entre le jouet pour enfant et la voiturette de golf a été conçu par le [X] Lab. C’est dans ce laboratoire, qui sort petit à petit de la clandestinité, que Google réalise ses projets les plus fous. Un labo à projets dingues La division “[X] Lab” de Google se trouve à Moutain View, en Californie, à moins d’un kilomètre du quartier général de la firme.Tout de briques rouges, conçu dans un style industriel, le lieu est banal… en apparence. Le scientifique et entrepreneur Eric “Astro” Teller, son directeur, décrit l’endroit comme “la Chocolaterie de Willy Wonka“. Dans ce complexe de recherche et développement un peu spécial et tenu secret pendant des années, les inventeurs et les ingénieurs de Google préparent notre avenir. Echouer pour mieux réussir Pour l’instant, seuls huit projets ont été retenus par les chercheurs du X Lab.

Transhumanisme : en route vers l'Homme augmenté Bienvenue dans votre futur. Un futur proche, très proche. Que vous avez le pouvoir de façonner... ou de laisser entre d’autres mains. Voici le premier billet d’une série consacrée à un courant de pensée technophile qui a déjà beaucoup fait parler de lui, j’ai nommé le transhumanisme. Vous connaissez sûrement les mythes de la pierre philosophale, de la fontaine de Jouvence, du Saint Graal, de Prométhée, d’Icare. Nous avons, de tous temps, rêvé de nous améliorer. Intelligence artificielle, robotique, nanotechnologies : la science progresse, inexorablement. A quand des implants, directement dans le cerveau, qui nous permettront de mieux voir, de surfer sur internet par l’esprit, sans smartphone ou sans Google Glass ? “Humain +” Kezako, le transhumanisme ? En s’appuyant sur les progrès de la science, nous modifierons notre corps et notre esprit, décuplerons nos sens et notre intelligence, et deviendrons des “Humains +”. Certes, ça peut vous sembler fantaisiste, ou utopique.

Sommaire Pièces et main d’œuvre, atelier de bricolage pour la construction d’un esprit critique à Grenoble, agit depuis l’automne 2000 de diverses manières : enquêtes, manifestations, réunions, livres, tracts, affiches, brochures, interventions médiatiques et sur Internet, etc. Pièces et main d’œuvre n’est pas l’enseigne d’un collectif, mais d’individus politiques. Nous refusons la bien-pensance grégaire, qui n’accorde de valeur qu’à une parole réputée "collective", pour mieux la réduire au conformisme, à la paresse et à l’incapacité, dans l’anonymat du groupe. Nous ne souhaitons pas de gens "qui fassent partie", mais - au contraire - nous allier chaque fois que possible et nécessaire avec d’autres "qui fassent " par eux-mêmes.

Tous des robots : l'informatique corporelle pourrait-elle nous rendre immortels ? Homme en kit À première vue, on pourrait croire à une notice d’humain vendu « en kit » ou à une version Web du célèbre jeu de société Docteur Maboul. C’est tellement plus que ça. Le « Projet de l’homme bionique » est la dernière idée qui a germé dans le cerveau de David Moinina Sengeh, étudiant surdoué du MIT de Boston. Cette plate-forme interactive en ligne nous apprend « comment on peut réparer le corps humain et l’améliorer avec la technologie ». David Moinina Sengeh joint à cette base documentaire un appel à l’action pour que les chercheurs du monde entier considèrent le bionique différemment. La 3D change tout Voilà pour changer le futur. Il comprend que les amputés ont besoin de prothèses confortables plutôt que des prothèses robotiques futuristes.

Trans-, Posthumanisme… Et l’humain dans tout ça ? Rendez-vous avec l’auteur de Leurre et malheur du transhumanisme (Desclée de Brouwer, 2018) le philosophe et mathématicien Olivier Rey, chargé de recherche à l’Institut d'Histoire et de Philosophie des Sciences et des Techniques (CNRS), professeur à Paris 1. Après Une question de taille (Stock, 2014), où il interroge, dans le sillage d’Ivan Illich, l’ignorance de la juste mesure dans les sociétés contemporaines, et Quand le monde s’est fait nombre en 2016, une critique de la raison statistique, il revient aujourd’hui agacé par les promesses exorbitantes dont est investi le progrès. A ses côtés Mark Hunyadi, professeur de philosophie morale et politique à l’Université de Louvain en Belgique, membre de Louvain Bionics, centre de recherche en robotique médicale de la même université. Dans Le temps du post humanisme (Les belles Lettres, 2018), il poursuit une réflexion engagée dans L’Homme en contexte (Le Cerf, 2012) et La Tyrannie des modes de vie (Editions Le Bord de L'eau, 2015).

Face à l'avenir : Jacques Testart vs. Laurent Alexandre | Sciences, environnement, technologies Améliorer nos performances, vivre 150 ans et, un jour, éternellement... La promesse d’une humanité 2.0, dopée à la technologie exponentielle, est-elle scientifiquement crédible ? Le transhumanisme est-il notre destin collectif, celui de quelques-uns ou un dangereux mirage ? Pour débattre de ces questions, ARTE Future et We Demain ont organisé en janvier 2016 une rencontre entre Jacques Testart, biologiste à l'origine du premier bébé éprouvette en 1982, et Laurent Alexandre, chirurgien urologue, fondateur du site Doctissimo et président de DNAvision, une société spécialisée dans le séquençage génétique. Face à l'avenir - Peut-on augmenter l'homme à l'infini ? Ce débat sera publié dans le numéro 13 de WE demain, à paraître le 25 février. we_demain.jpg

Reportage Interview d'Axelle Lemaire, Secrétaire d'Etat chargée du Numérique : eSport, JV dans les médias... - jeuxvideo.com Immortalité, transhumanisme : pourquoi l'intelligence artificielle est un rêve affligeant Le robot italien iCub, qui aide les chercheurs dans le domaine de l'intelligence artificielle, à Lyon, le 19 mars 2013 (L.CIPRIANI/SIPA). Ils rêvent d’un monde où l’humain, trop humain, serait supplanté par sa magnifique création, l’ordinateur... Exit la responsabilité individuelle, la machine aurait le dernier mot. Pour autant, ce courant de pensée à de quoi inquiéter. Durant de nombreuses années, l'intelligence artificielle (IA) s'est contentée d'être ce qu'elle est : une technologie. L'ordinateur a été créé par... l'homme ! Il n’empêche. On aurait pu croire que cette vision demeurait l’apanage de la SF, mais pas du tout. Je me souviens d’un débat à la radio où l’on m’a rappelé que Deep Blue – l’ordinateur d’IBM – avait battu Kasparov, le champion d’échecs. Alors oui des programmeurs d’IBM (des humains) ont battu Kasparov (un humain). L'intelligence artificielle, une nouvelle Église Seulement voilà. Un marché de l'immortalité ? Le danger d'y croire un peu trop

Marie-Amélie Le Fur : « Le transhumanisme me fait peur » La championne paralympique met en garde contre la tentation de trop vouloir instrumentaliser le corps. En marge du colloque qu’organisent « le Monde » et l’agglomération de Thau, le 18 novembre à Balaruc-les-Bains dans l’Hérault. LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Jean-Pierre Gonguet Depuis ses premiers Jeux paralympiques en 2008, elle a conquis 8 médailles olympiques, dont 3 d’or (au 100 m, 400 m et en longueur). La R&D dans la santé liée au sport est centrée sur l’amé­lioration des performances.Faut-il des limites ? La limite, c’est le bon sens. Les performances réalisées grâce aux progrès de la science ne risquent-elles pas ­de conduire vers l’humain ­augmenté ? C’est effectivement un risque. Les techniques ne doivent pas servir à augmenter les performances mais à protéger le corps. Quel est le risque des techniques numériques améliorant la connaissance de son corps ? Le surentraînement. Vous jouez au jeu vidéo « Deus ex Machina », qui remet en cause le transhumanisme.

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