
Pour la population mondiale ultra-connectée, il faudra attendre un peu Le Myanmar (Birmanie) est un pays splendide, une destination touristique très convoitée. L'Ethiopie recèle des trésors naturels et historiques, notamment avec ses églises creusées dans la roche. La Tanzanie est un paradis pour les amateurs de grande faune. Mais si vous avez des amis dans ces trois pays, ne leur demandez pas de vous prêter leur ordinateur ou même leur smartphone pour vous connecter au réseau : plus de 95 % de la population n'y a pas accès à Internet. Un taux exceptionnellement haut, dont d'autres pays tels que la RDC, le Bangladesh ou le Pakistan se rapprochent. C'est ce que rappelle la dernière livraison du rapport McKinsey "Technology, Media and Telecom Practice" intitulé cette année "Offline and falling behind : Barriers to Internet adoption". Qui sont les non-connectés ? Nous lisons dans le rapport que 75 % de la population non connectée est concentrée dans 20 pays seulement. La pauvreté sans espoir d'en sortir, frein majeur à la connexion Référence :
Appel pour l'interopérabilité dans l'Éducation nationale Les compétences numériques et les inégalités dans les usages d'internet L’usage des TIC, particulièrement l’exploitation des contenus disponibles sur internet, place au centre la question des compétences et ressources cognitives dont disposent les individus pour s’approprier pleinement ces technologies et services dans un contexte social qui est le leur. Considérer que l’abondance de l’information en ligne, offerte à tous sans filtre ni hiérarchie, donne à chacun une autonomie, voire une liberté absolue, c’est en effet oublier que le simple accès à « toute » l’information ne remplace en rien la compétence préalable pour savoir quelle information rechercher et quel usage en faire. Comme le souligne de manière pertinente Dominique Wolton, « l’accès direct ne supprime pas la hiérarchie du savoir et des connaissances. Et il y a quelque forfanterie à croire que l’on peut se cultiver seul pour peu que l’on ait accès aux réseaux ». (Wolton, 2000, p. 89). Les compétences instrumentales ont trait à la manipulation du matériel et des logiciels.
Arrêtons se surestimer les compétences numériques de nos élèves ! Nicolas Roland, dans le webinaire ITyPA, et Perine Brotcorne, dans un article publié sur Educavox ont un point commun : ils ont observé les étudiants utiliser les outils numériques lors de leurs apprentissages. Sur un certain nombre d’éléments, leurs observations convergent. On imagine nos élèves nés avec une souris à la main. Ces constats coïncident avec les expériences que je fais en classe. Je pense qu’il y a des risques réels à vivre dans l’illusion que les élèves maîtrisent mieux que nous les technologies. Nous risquons de ne pas leur apprendre ce dont ils auront besoin dans le monde du travail, à savoir gérer des contenus complexes avec les outils spécialisés dans leur domaine.Nous risquons de les amener à considérer l’adulte comme systématiquement incompétent et à se voir eux-mêmes comme nullement dans l’obligation d’apprendre.
Enseigner et être en veille Ces dossiers thématiques sont archivés, nous attirons votre attention sur leur date de mise à jour. L’école est aujourd’hui concurrencée par les médias et le numérique… L’enseignant semble avoir perdu le monopole de la maîtrise de l'information et de la parole autorisée à destination des élèves. Il y a tellement de supports, d'objets, de sites qu'on ne sait pas par où commencer… Les ressources sont institutionnelles ou pas, labellisées ou pas, mais surtout pertinentes ou pas… , et des recherches seules ne suffisent plus toujours à trouver l'information dont on a besoin. Il faut donc mettre en place une veille informationnelle et documentaire. veiller, c'est faire venir de l'information automatiquement, ne plus avoir besoin de la chercher à chaque foisveiller, c'est garder des tracesveiller, c'est apprendre, s'approprier les concepts et les connaissancesveiller, c'est aussi publier ou produire des contenus qui seront diffusés Mettre en œuvre sa veille simplement avec un navigateur << Retour
Pow Toon Pow Toon est un service en ligne qui permet de créer ses propres vidéos animées. Le logiciel propose des bibliothèques d’images (dans différents styles graphiques : dessins au trait, illustrations d’enfants, etc.) et des petites animations de personnages (contents, tristes, qui réfléchissent, etc.). Il y a aussi des flèches, des carrés, du texte qui s’écrit avec une main animée ou une main qui amène les objets. A tout cela, on peut ajouter des musiques de la bibliothèque ou notre propre musique, on peut même s’enregistrer pour mettre notre propre voix off ! Les professeurs, formateurs et élèves peuvent ainsi ponctuer leur discours d’animations sympathiques qui réveilleront leur auditoire. Cependant, attention, on ne devient pas “animateur vidéo” en 5 minutes. Voici le test que nous avons réalisé : Des bibliothèques d’images et d’animations rangées par style graphiqueL’outil le plus abouti du moment pour réaliser des animations sans connaissance technique.Diffusion directe sur youtube
Texte intégral — Guide d'autodéfense numérique : Tome 1 — hors connexions Les revers de la mémoire numérique De nos jours, les ordinateurs, Internet et le téléphone portable tendent à prendre de plus en plus de place dans nos vies. Le numérique semble souvent très pratique : c’est rapide, on peut parler avec plein de gens très loin, on peut avoir toute son histoire en photos, on peut écrire facilement des textes bien mis en page… mais ça n’a pas que des avantages ; ou en tout cas, ça n’en a pas seulement pour nous, mais aussi pour d’autres personnes qu’on n’a pas forcément envie d’aider. Il est en effet bien plus facile d’écouter discrètement des conversations par le biais des téléphones portables que dans une rue bruyante, ou de trouver les informations que l’on veut sur un disque dur, plutôt que dans une étagère débordante de papiers. Rien à cacher ? « Mais faut pas être parano : je n’ai rien à cacher ! Mais au-delà de ces bêtes questions de défense de la propriété privée, la confidentialité des données devrait être en soi un enjeu. Un « guide » Le matériel
Concevoir une vidéo pédagogique efficace de A à Z : Guide pratique De plus en plus de projets de sensibilisation, d’initiation et de formation proposent des vidéos pédagogiques courtes. Cela concerne l’univers des EPN, le monde scolaire et universitaire, le secteur associatif et l’écosystème de l’entreprise ou encore l’institutionnel. Concevoir une vidéo pédagogique de qualité s’apprend et incite bien évidemment à ce que les apprenants effectuent un visionnage attentif de différentes séquences. Quelles sont les bonnes pratiques en terme de création de vidéos pédagogiques ? Un nouveau dossier collaboratif établi sur GoogleDocuments avec libres contributions des internautes s’intéresse à ce sujet : Concevoir une vidéo pédagogique efficace de A à Z ; un document précieux coordonné par Mathieu Cisel, spécialiste des MOOC (cours en ligne ouvert et massif ou formation en ligne ouverte à tous – FLOT) et auteur du guide du MOOC et co-coordinateur du MOOC : Monter un MOOC de A à Z. Ressources pour une vidéo pédagogique réussie A. – Technique de prise de vues B.
Chiffres clés 2014 : dernières données disponibles Mis à jour régulièrement, les Chiffres clés de l’Observatoire du numérique dressent un panorama synthétique du numérique en France, qui permet d’en caractériser le développement et le poids au niveau national comme à l’échelle européenne, à l’aune d’indicateurs essentiels portant sur : Le développement du secteur producteur des TIC et des infrastructures : Secteur producteur (valeur ajoutée et emploi)InfrastructuresCommerce électronique L’usage des TIC par les particuliers, les entreprises et l’Administration : Utilisation des TIC par les entreprisesUtilisation des TIC par les particuliersUtilisation des TIC par l’Administration Ces indicateurs ont été sélectionnés non seulement pour leur représentativité, mais aussi pour leur fiabilité. Au vu des derniers résultats de l’enquête communautaire 2013, il ressort notamment que : Les particuliers en France ont désormais un usage élevé de l’internet. Télécharger les chiffres clés – Version mise à jour en mai 2014
L’accessibilité à Internet : l’étalon or de l’inclusion numérique « Econum Accéder à Internet est sans doute une question farfelue pour nombre d’entre nous tant cela est devenu naturel depuis que les vieux modems des années 90 ont disparu, que l’équipement informatique et la connectivité se sont généralisés car cela constituait pour la majorité d’entre nous sans doute, l’obstacle principal dans l’accès au réseau mondial. Et pourtant pour des millions de français et d’Internautes se trouvant dans différentes situations de handicap, comme la déficience visuelle ou auditive, la malvoyance, le handicap moteur ou cognitif, accéder à Internet est au mieux un parcours de combattant et au pire totalement impossible. C’est même souvent la double peine car accéder aux services d’Internet est souvent encore plus indispensable pour ceux qui ne peuvent se déplacer, voir ou entendre. Il suffit de vérifier dans les mentions des sites si il respecte un ou plusieurs référentiels d’accessibilité. C’est là qu’il est intéressant de se poser les bonnes questions.