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Quelle place accorder à l’erreur dans sa pratique pédagogique ?

Quelle place accorder à l’erreur dans sa pratique pédagogique ?
Au plus près des besoins de l’enfant – Accompagner l’élève Quelle place accorder à l’erreur dans sa pratique pédagogique ? Un texte de Daniel Calin À l’école, les erreurs ont longtemps été des fautes. Elles n’étaient pas considérées comme des occasions d’apprendre, mais comme les bases de l’évaluation. Elles étaient suivies d’une correction, dans laquelle les maîtres se contentaient généralement d’amener l’élève à effacer sa faute en lui substituant la bonne réponse, dictée par la maître, à la mauvaise réponse qu’il avait produite lorsqu’il était livré à lui-même, lors de la réalisation de l’exercice ou du devoir(1). Quel est le problème ? Selon le modèle pédagogique actuellement dominant, le terme même de faute serait à proscrire, du fait de sa connotation morale négative. Alain anticipe ainsi remarquablement sur la philosophie bachelardienne, dont on s’accorde d’ordinaire à faire l’inspiratrice des pédagogies de l’erreur(3). Qu’on ne s’y trompe cependant pas. Daniel CalinSeptembre 2006 Related:  apprendre

Numérique, notre attention en question Les innovations technologiques suscitent toujours de profondes inquiétudes quant à leurs conséquences sur l’être humain et la vie économique et sociale. Ce fut particulièrement le cas lorsqu’apparurent de nouveaux moyens de communication tels que l’imprimerie, le téléphone, la radio, ou encore la télévision. Aujourd’hui, c’est le développement massif des technologies numériques (Internet, téléphone mobile, messagerie électronique, etc.) qui soulève un ensemble d’interrogations et de craintes concernant leurs effets sur la cognition, l’activité humaine et la vie sociale. L’une d’elles part du constat que nous vivons à présent dans un environnement numérique caractérisé par une surabondance informationnelle, une multiplication massive des sollicitations et une (tentative de) captation croissante de l’attention par ou à travers ces technologies. Il est possible de distinguer dans ce vaste corpus deux perspectives différentes. L’attention à l’épreuve de la révolution numérique

Erreur et apprentissage | Tous à l'école L’erreur est souvent considérée comme un dysfonctionnement dans l’apprentissage. Or, c’est aussi une trace de l’activité cognitive de l’élève, de la façon dont il a réfléchi, raisonné, compris… S’appuyer sur l’analyse des erreurs des élèves, pour proposer des situations d’apprentissage pertinentes, est incontournable pour les enseignants. C’est une façon d’envisager le statut de l’erreur de manière positive et de permettre aux élèves de dédramatiser des moments où ils se sentent en échec. La question des erreurs pour les élèves malades présente des points communs avec celle de l’ensemble des élèves, mais renvoie également à des interrogations spécifiques en lien avec leurs besoins éducatifs particuliers (BEP). BEP (Besoins Éducatifs Particuliers) Les répercussions des maladies sur la scolarisation peuvent entraîner des besoins éducatifs particuliers (BEP). Différents types d’erreurs - Erreurs en lien avec la situation À l’école, l’élève doit réaliser un certain travail. Pour aller plus loin

La culture pour combattre l'échec scolaire Hercule et le lion de Némée© The Yorck Project: 10.000 Meisterwerke der Malerei Le tonneau des Danaïdes. C’est l’image qui vient à l’enseignant qui explique la différence entre « et » et « est » à un élève de troisième. C’est celle qui m’est venue. Alors que faire quand on a tout essayé ? S. Serge Boimare, psychologue et intervenant scolaire à l'initiative du projet "nourrissage culturel" qui articule le français avec la transmission de la mythologie et des contes au collège.

L’erreur en pédagogie (Décembre 2013) préparé par André GIORDAN, avec Daniel FAVRE et Armen TARPINIAN Dédié aux Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) Introduction, André GIORDAN Une évidence, pourquoi tant de résistances ? Voilà cinq siècles que l’erreur est considérée comme inévitable dans l’acte d’apprendre ; mieux elle paraît totalement inhérente à ses processus. Or dans le cadre scolaire, université comprise, l’erreur devient au mieux pour l’enseignant une perle pour en rire et pour l’élève/l’étudiant une faute souvent mal vécue et radicalement sanctionnée. Sa mise en œuvre conduit bien sûr à un certain nombre de questions certaines d’essence théorique, d’autres plus pragmatiques. De même, l’erreur peut témoigner des représentations des élèves, directement liées à leur cadre ou à leur contexte de vie. Dans chaque cas, la remédiation est spécifique ; l’enseignant est-il préparé pour repérer ces blocages ? Cette ultime approche renvoie à nouveau à des questions pratiques :

Les styles d'apprentissages de Kolb Les styles d'apprentissage de Kolb En1984, David A. Kolb publie "Experiential Learning". Dans cet ouvrage, il expose essentiellement le principe qu'une personne fait son apprentissage par la découverte et l'expérience. David Kolb a étudié l’apprentissage et a remarqué que toute personne qui se trouve en situation d’apprentissage passe par un cycle de quatre phases. Selon le modèle de Kolb, l'apprenant évolue sur ces continuums selon ses appréhensions mais également selon ses préférences à traiter ou à percevoir l'information. Cependant, il a également observé que chaque personne préfère en général une phase de ce cycle. Le cycle des phases d’apprentissage. Expérience concrète d’une action/idée. Les quatre styles d’apprentissages de Kolb Kolb a donné un nom aux différents types d’apprenants, en fonction de la phase du cycle d’apprentissage qu’il préfère. Le divergent :Il préfère les phases d’ expérience concrète et de réflexion sur cette expérience. Il apprécie apprendre par l’expérience.

Apprentissage par essai-erreur : libérez le potentiel du feedback !... Qu'est-ce que l'apprentissage par essai-erreur ? Face à l’apprentissage, nos réflexes spontanés sont rarement les bons. Pourtant, les sciences cognitives nous enseignent que notre cerveau a des besoins élémentaires pour développer une nouvelle compétence, et que certaines conditions doivent impérativement être réunies pour devenir capable de traiter correctement une tâche, d’une part, puis d’en faire un automatisme, d’autre part. Des résultats de la recherche les plus solides et consensuels en la matière, nous avons extraits 8 principes fondamentaux, 8 piliers de l’apprentissage durable. Que vous soyez formateur, enseignant, ou tout simplement curieux, nous vous dévoilons tout ce dont votre cerveau a besoin pour un apprentissage réussi, et comment appliquer ces principes dans votre métier comme dans la vie de tous les jours. Premier pilier, l’apprentissage par essai-erreur. Vous devez expliquer à votre nouveau collègue comment fonctionne le système informatique de votre boîte. Sources

Comment tout mémoriser rapidement avec les répétitions espacées Comment mémoriser mes cours ? Comment retenir du vocabulaire anglais ? Des formules de mathématiques ? Des théorèmes de physique ? Essayez les répétitions espacées ! Voilà le genre de question qui hante le cerveau des étudiants de tout âge et de toute condition ! Répétitions espacées : grâce à la courbe d’oubli d’Ebbinghaus En 1885, Hermann Ebbinghaus publiait son livre « La mémoire. Cette courbe montre sans pitié que nous apprenons très vite. Si on étudie un sujet à fond, une seule fois, sans révision, il est impossible de retenir à long terme. Cela explique aussi pourquoi les étudiants qui s’y prennent à la dernière minute peuvent réussir un examen le lendemain ou le surlendemain. L’impact des répétitions espacées sur la mémoire à long terme Alors, est-ce sans espoir ? Non. Cette théorie suppose que, lorsque nous étudions quelque chose de neuf, nous en retenons la majeure partie pendant un temps très court. Que se passe-t-il lors de ces répétitions ? Mais attention ! 1. 2. Comment ?

L’erreur, un puissant levier d’apprentissage... 17 octobre 2022 12077 vues Apprentissage « Mais tu es sadique ! » Voilà une réaction entendue par un ingénieur pédagogique après avoir proposé de commencer une séquence de formation par une question. Il est désormais prouvé que l’erreur est nécessaire à l’apprentissage, qu’il faut l’accepter et l’accompagner correctement. D’ailleurs le mot erreur ne tient-il pas son origine du mot latin « error » qui signifie notamment « action d’errer » ? Pourquoi est-il important d’accepter l’erreur dans son apprentissage ? Les études en neurosciences démontrent que le cerveau occupe une large partie de son temps à observer, expérimenter, et prédire le monde qui l’entoure (curiosité, surprise, erreur : 3 ingrédients pour un apprentissage efficace). L’erreur est normale pendant l’apprentissage et permet de le construire, avec notamment des impacts sur les aspects suivant : Comment faciliter l’apprentissage par l’erreur en formation ? En e-learning En présentiel / classe virtuelle Et concrètement ? Comment ?

INTERLIGNES n°45 - « Est-ce qu'ils apprennent ? » Ce numéro 45 aborde la vaste question des procédures pédagogiques qui aboutissent à l’acte d’apprendre des élèves. Si, en théorie, le choix dépend surtout de la représentation que l’enseignant a de l’apprendre, sur le terrain il lui est parfois difficile d’expliciter certains choix. Pourquoi certaines démarches sont-elles bannies et d’autres largement répandues alors qu’elles font toutes globalement apprendre, à certaines conditions ? Ce numéro se propose de faire le point sur les représentations de l’acte d’apprendre, les processus d’apprentissage ainsi que sur les pratiques pédagogiques. "En décembre 2000, le numéro 27 d’interlignes « Enseignement et apprentissage au lycée professionnel » invitait déjà à réfléchir aux procédures pédagogiques les plus efficaces pour mettre les élèves au travail. Françoise Bollengier, Professeure honoraire, formatrice de lettres - Françoise Girod, IA-IPR honoraire chargée des lettres-histoire-géographie Couverture interlignes n°45 Sommaire : Hommage

Nouveau regard sur l'erreur by LGD Claire on Genially... Un nouveau regard sur l'erreur Tu porteras Synthèse faite du chapitre 6 du livre " les neuro sciences en éducation" de Emmanuel SANDER, Hippolyte Gros, Katarina Gvozdic, Calliste Scheibling-Seve et André Tricot, éditions Retz. Un échec, une erreur n'est point ! Un écart, par une erreur, est révélé. Quelle pédagogie tu utiliseras ? Un signal, une erreur est. La flexibilité cérébrale, tu encourageras . D'autres ressources ici, tu trouveras . L'erreur souffre d'une connotation négative : pour beaucoup, se tromper, c'est échouer. C'est donc la conception même de l'erreur qui doit être revue et modifiée à l'école afin d'en faire un outil d'apprentissage. Définition : L'erreur est l'écart entre le réalisé (issu des prédictions du cerveau) et l'attendu. La recherche montre que le cerveau s'oriente naturellement vers la régularité. L'erreur est, sur le plan scolaire, la manifestation d'un état de connaissance qu'il est utile, par le biais de l'enseignement, de faire évoluer. Les apprentissages basés sur

7 recommandations pédagogiques pour enseigner efficacement L’apprentissage : se produit quand les neurones se touchent.se forme quand le cerveau est face à un déséquilibre ou un défi.s’installe dans la mémoire à long terme L’apprentissage modifie le cerveau ! 1. L’activité neuronale augmente en présence d’émotions positives et quand l’enseignant célèbre l’apprentissage et la prise de risque (dans un climat où l’erreur est la bienvenue, où le jugement est évité – aussi bien dans la relation enseignant/ élève qu’entre les élèves eux-mêmes). L’activité neuronale est ralentie est présence d’émotions négatives ou de stress élevé. Cela peut passer par plusieurs outils dont voici quelques exemples : >> Pour aller plus loin :L’importance d’un climat de classe positif : pourquoi ? 2. La rétroaction consiste à donner un retour à l’élève sur le degré de développement d’une compétence. Recevoir un retour d’information immédiat sur l’action en cours est constitutif de l’apprentissage. 3. 4. 5. 6. Apprendre passe par des tâches d’appropriation : 7. Enregistrer

Apprentissage par essai-erreur : pourquoi la formation doit s'inspirer des jeux ! [Par souci de lisibilité de l’article, nous utiliserons le terme de “joueur(s)” pour désigner les joueurs et joueuses, quel que soit leur genre.] Votre avatar vient de se faire éliminer par le même adversaire pour la 7ème fois, mais cette fois-ci, vous avez compris comment le battre et vous ne baissez pas les bras, la 8ème fois sera la bonne ! Sans en être forcément conscients, nous le savons tous : le jeu est l’exemple parfait d’application d’un apprentissage par essai-erreur vertueux. Mais si nous vivons si bien nos erreurs dans ces contextes ludiques, pourquoi est-ce encore si peu le cas dans bon nombre de formations - ou autre situations professionnelles ? Vous l’avez deviné, en matière d’apprentissage, le jeu a beaucoup à nous apprendre. Un jeu, c’est quoi d’abord ? Commençons par une définition simple du jeu : Un jeu est une activité avec un but précis et un cadre (des règles) à respecter pour l’atteindre. L’erreur comme 1ère source de progrès Du progrès à la maîtrise ‍Pour conclure

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