
Vente massive de 74 Mds$ de bons du trésor US en 6 semaines : plus grosse vente de l’histoire | Obligations Vente massive de 74 Mds$ de bons du trésor US en 6 semaines. Serions-nous donc arrivés à ce moment tant redouté où les créanciers des Etats-Unis commencent à se débarrasser en masse de leurs bons du trésor US ? Il semblerait bien que oui. Pour faciliter la vie des institutions financières (banques centrales, grandes banques internationales, etc.), la Fed leur permet de laisser en dépôt leurs bons du trésor. Et en le consultant, on a constaté en début de semaine, un peu perplexe, que 56 milliards de dollars de bons de trésor ont été vendus ces 5 dernières semaines. (cliquer pour voir l’image en pleine taille) Serions-nous donc arrivés à ce moment tant redouté où les créanciers des Etats-Unis commencent à se débarrasser en masse de leurs bons du trésor US ? On a reconsulté le rapport mercredi 12 octobre, et la tendance se confirme : au cours de la semaine du 5 au 12 octobre, encore 17,7 milliards de dollars de bons du trésor US ont été retirés du compte de dépôt de la Fed.
Le Crépuscule de l’Euro, par Paul Krugman « Les élites européennes ont adopté une conception moralisatrice de l’économie, en imposant une austérité généralisée, une politique monétaire restrictive en dépit d’une inflation sous-jacente faible, et elles ont été bien trop préoccupées de punir les fautifs pour se rendre compte que tout allait exploser en l’absence d’un prêteur de dernier recours qui soit efficace » se désole Paul Krugman. --- La création de la zone monétaire euro, en rassemblant des nations ayant de fortes différences de productivité - aucune notion de « paresse » ici, mais simplement le constat d’une disparité du stock de capital investi et de maîtrise technologique - conduisait mécaniquement à l’endettement des pays dont la balance commerciale était déficitaire. La crise de la dette privée, aujourd’hui devenue crise de la dette publique, a rouvert un champ d’action aux spéculateurs qui parient à la baisse sur ces différentiels, matérialisés par les écarts des taux. Par Paul Krugman, 1er novembre 2011
Affaibli par la dette européenne, le courtier MF Global dépose le bilan MF Global, l'un des plus grands noms du courtage aux Etats-Unis, a déposé le bilan lundi 31 octobre, devenant ainsi le premier gros groupe de Wall Street victime de la crise de la dette européenne, sur laquelle il avait massivement parié. Le conseil d'administration du groupe l'a placé sous la protection de la loi des faillites afin de "protéger ses actifs", indique un communiqué de l'entreprise. Selon le dossier du dépôt de bilan déposé devant un tribunal new-yorkais, elle possédait au 30 septembre 41 milliards de dollars d'actifs et 39,7 milliards de passif, ce qui en fait la huitième plus grosse faillite aux Etats-Unis depuis 1980. Le dépôt de bilan du groupe, qui emploie environ 2 870 personnes, pourrait envoyer une onde de choc sur les marchés mais ses conséquences ne devraient pas être aussi importantes que l'impact de la faillite de Lehman Brothers en 2008. Le dépôt de bilan de MF Global marque l'échec de la stratégie de son PDG, Jon Corzine.
Le who’s who interactif du gouvernement Owni met en ligne le trombinoscope interactif du nouveau pouvoir. Cliquez sur cette image et découvrez le C.V détaillé de chaque membre de ce premier gouvernement Hollande. Faites apparaître leurs réseaux d'affinité, selon leurs études, leur ancrage local, leur génération et leur rôle dans la campagne présidentielle. Sans perdre de vue les casseroles et les médailles de chacun. Toutes les vies du nouveau gouvernement, toutes ses identités, réunies en une seule application interactive, ci-dessus. Les titres de gloire et les mauvaises actions agrégés, comme dans la vraie vie, répertoriés derrières les pictogrammes “casseroles” et “médailles”. Sélectionnez les critères : la génération (les moins de 40 ans, les plus de 60 ans) ; les écoles (ENA, Université de Toulouse, Science Po), les ancrages locaux (Paris, le Nord, l’Aquitaine) ; la présence dans l’équipe de campagne d’Hollande, l’expérience gouvernementale… De quoi passer au crible la physionomie des nouveaux maîtres de l’exécutif.
New Generation Research - Experts in Bankruptcy Research The Magnetar Trade: How One Hedge Fund Helped Keep the Bubble Going The hedge fund helped create mortgage-based securities, pushed for risky things to go inside them and then bet against the investments, resulting in billions in losses for investors and ultimately making the financial crisis worse. It’s a story of the perverse incentives and reckless behavior that characterized the last days of the boom. Update October 29, 2010: This story has been corrected in response to a recent letter from Magnetar. In late 2005, the booming U.S. housing market seemed to be slowing. At just that moment, a few savvy financial engineers at a suburban Chicago hedge fund [3] helped revive the Wall Street money machine, spawning billions of dollars of securities ultimately backed by home mortgages. When the crash came, nearly all of these securities became worthless, a loss of an estimated $40 billion paid by investors, the investment banks who helped bring them into the world, and, eventually, American taxpayers. At least nine banks helped Magnetar hatch deals.
Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles Poursuite (et presque fin…) de notre longue analyse de la dette américaine. Nous avons finalement appréhendé son ampleur, resitué son contexte historique, compris quelles en étaient les causes directes, perçu les risques et conséquences. Reste LE point fondamental : qui la finance ? Et jusqu’où cela peut-il durer ? On observe que, fin décembre 2011, la dette fédérale américaine était détenue à environ 50 % par la Fed et le secteur public (dette intragouvernementale comme nous l’avons vu dans un précédent billet), 30 % par l’étranger et 20 % par le secteur privé américain. Observons l’évolution de la détention de cette dette, exprimée en dollars constants : Les effets du financiarisme, qui démarre au début des années 1980, sur la dette sont patents : J’ai donc une pensée émue pour mon contradicteur sur ce blog qui essayait il y a quelques jours de m’expliquer que Reagan n’était pour rien dans la hausse de la dette… D’ailleurs, ne trouvez-vous pas éloquent que : On constate que :
Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles Comme promis, dernier opus de notre longue analyse de la dette américaine ! Il est consacré aux détenteurs étrangers de la dette américaine (qui pèsent 30 % de la dette fédérale totale, ou 50 % de le dette fédérale de marché). Ainsi, la Chine représente 30 % de la dette étrangère, et le Japon 20 %. Relativisions : la Chine détient donc moins de 10 % de la dette totale et 15 % de la dette négociable sur le marché – mais cela reste beaucoup dans un marché très tendu… On observe bien l’importance majeure qu’on eu le Japon puis la Chine dans les achats étrangers de dette publique américaine. (NB. Saluons au passage la transparence américaine – l’Agence France Trésor nous explique qu’en France, elle ne peut suivre ces informations car la loi n’y oblige pas à la transparence… On observe bien que la Chine, et dans une moindre mesure le Japon puis l’Angleterre ont acheté une bonne partie de la dette publique américaine émise durant la Crise. À suivre…