
Électre (Sophocle) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La pièce s'inscrit dans le cycle mythologique des Atrides. Elle débute après que le roi de Mycènes, Agamemnon, a été assassiné par son épouse Clytemnestre et l'amant de celle-ci, Égisthe, qui règnent désormais tous deux sur la cité. Électre, fille d'Agamemnon, connait depuis une existence misérable au palais de Mycènes. Contrairement à sa sœur plus timorée, Chrysothémis, elle ne se prive pas de dénoncer sa mère et Égisthe. Au tout début de la pièce, Oreste vient de revenir à Mycènes mais, par ruse, il décide de faire croire à sa mère et à Égisthe qu'il est mort. La pièce de Sophocle — comme son titre le suggère — est beaucoup plus centrée sur le personnage d'Électre que l'œuvre d'Eschyle sur le même sujet, Les Choéphores. Sur les autres projets Wikimedia : Électre, sur Wikisource
Œdipe roi Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Œdipe roi est l'une des plus fameuses tragédies de Sophocle et elle a connu une postérité abondante, inspirant nombre de dramaturges et d'artistes et suscitant de nombreuses interprétations allant des études mythologiques à la psychanalyse. Résumé[modifier | modifier le code] Dans l'intervalle, Œdipe raconte à Jocaste son enfance. Œdipe aveugle recommandant ses enfants aux dieux, Bénigne Gagneraux, 1784. Le troisième épisode s'ouvre sur l'arrivée d'un messager, un vieillard, qui apprend à tous la mort de Polybe, roi de Corinthe, qu'Œdipe croit être son père. Généalogie des Labdacides dans Œdipe roi[modifier | modifier le code] Genèse et création[modifier | modifier le code] Quelques fragments de la pièce ont été retrouvés sur le Papyrus d'Oxyrhynque 22, daté du Ve siècle. Principales éditions modernes de la pièce[modifier | modifier le code] Interprétations de l'intrigue[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code]
Sophocle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sophocle Buste de Sophocle Éléments biographiques[modifier | modifier le code] Les détails de la vie de Sophocle sont connus, bien qu'assez mal, grâce à une compilation anonyme[3], à la Souda[4] et aux mentions d'auteurs comme Plutarque ou Athénée[5]. La carrière d'auteur tragique de Sophocle débute au plus tôt en 468 av. Sophocle meurt en 407 ou 405 av. Les pièces[modifier | modifier le code] Sophocle est l'auteur de cent vingt-trois tragédies[4],[8], ainsi que des drames satyriques[9]. On peut remarquer que sur les pièces subsistantes, trois concernent directement le cycle thébain (Antigone, Œdipe roi et Œdipe à Colone), trois concernent le cycle troyen (Ajax, Électre et Philoctète), la dernière étant consacrée à Héraclès (Les Trachiniennes). Ajax[modifier | modifier le code] Peut-être représentée vers 445 av. Antigone[modifier | modifier le code] Les Trachiniennes[modifier | modifier le code] Œdipe roi[modifier | modifier le code] Éditions
Les Troyennes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Troyennes (en grec : Τρῳάδες / Trōiádes) est une tragédie d’Euripide, représentée pour la première fois durant les Grandes Dionysies du printemps de 415 av. J.C. La particularité des Troyennes réside dans son appartenance à une trilogie : alors que l’Alexandros traite des origines de la guerre de Troie, l’action du Palamède se déroule pendant le siège de la ville (un peu avant les événements narrés dans l’Iliade) ; les Troyennes clôt la trilogie en évoquant le sort des dernières survivantes d’Ilion après la prise de la ville par les Grecs. Personnages[modifier | modifier le code] Résumé de la pièce[modifier | modifier le code] Lieu du drame : dans le camp grec, devant Troie. Analyse[modifier | modifier le code] Au niveau formel, la particularité des Troyennes réside dans sa linéarité : l'intrigue est pour ainsi dire absente et laisse place à des scènes quasi-individuelles, en partie fermées sur elles-mêmes.
Euripide Euripide. Œuvres principales Euripide (en grec ancien Εὐριπίδης / Euripídês), né vers 480 avant J.-C. en Salamine et mort en 406 avant J. La vie d'Euripide est mal connue, les sources anciennes étant tardives et reprenant sur son compte des éléments douteux, souvent colportés par les poètes comiques dont il fut la cible[5] : on possède ainsi une Vie, écrite par un auteur anonyme, mêlant de nombreuses légendes à des faits crédibles ; un chapitre des Nuits Attiques d’Aulu-Gelle[6] consacré à Euripide ; trois épigrammes funéraires de l’Anthologie palatine[7]. Pour Justina Gregory, les détails biographiques proviennent presque entièrement de trois sources invérifiables[8] : le folklore, employé par les anciens pour donner de la consistance à la biographie des auteurs ;la parodie, employé par les comiques contemporains pour ridiculiser les poètes tragiques ;les indices « autobiographiques » glanés de ses pièces. Il se lance dans la tragédie à partir de 455. Aux alentours de 200 av.
Les Perses Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Perses (en grec ancien Περσαι / Persai) est le titre d'une tragédie grecque d'Eschyle jouée en 472 av. J.-C. au théâtre de Dionysos, sur les flancs de l'Acropole à Athènes. Elle fait partie d'une tétralogie, c'est-à-dire un ensemble de trois tragédies et d'un drame satyrique, que le poète présente au concours, chaque pièce ayant un sujet différent. Son chorège fut Périclès. Contexte[modifier | modifier le code] Cette tragédie fut écrite après les victoires grecques de Salamine et de Platée (Eschyle ayant participé à la première). Texte[modifier | modifier le code] Plan[modifier | modifier le code] parodos-prologue : partie anapestique ; partie lyrique ; conclusion anapestiquepremier épisode : la reine, le chœur ; le Messager : récit et kommos (lamentation)intermède choraldeuxième épisode : la reine, le chœurintermède choraltroisième épisode : l'ombre de Darius, la reine puis le chœurintermède choralexodos lyrique : le chœur, Xerxès
Théâtre grec antique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le théâtre grec antique est à l'origine du théâtre occidental. Il prend naissance dans les spectacles de la civilisation minoenne pour atteindre son apogée à Athènes au Ve siècle av. J. Origine[modifier | modifier le code] La naissance du théâtre grec antique a lieu en Grèce antique pendant l'époque archaïque au Ve siècle av. Au temps du développement de la philosophie, de la sophistique et de la démocratie, le théâtre devint sujet à des interrogations politiques ou éthiques, mais, puisqu'on célèbre toujours Dionysos au temple, son culte demeure étroitement lié au théâtre. Jane Ellen Harrison[1] signale que Dionysos dieu du vin (boisson des couches aisées) s'est substitué tardivement à Dionysos dieu de la bière (boisson des couches populaires) ou Sabazios, dont l'animal emblématique chez les Crétois était le cheval (ou le centaure). Le théâtre athénien au Ve siècle av.J-C[modifier | modifier le code] L'édifice[modifier | modifier le code]
Lysistrata Lysistrata (en grec ancien Λυσιστράτη / Lusistrátê, littéralement « celle qui délie l'armée », de λύω / lúô, « délier » et στρατός / stratos, « l'armée ») est une comédie grecque antique d'Aristophane écrite en 411 av. J.-C., qui comporte un acte. Aristophane, à plusieurs reprises, met en scène dans ses pièces des femmes qui se révoltent contre la domination des hommes, et prennent le pouvoir, ce qui entraîne des allusions, plus ou moins explicites, aux Amazones. Plusieurs situations montrent cette volonté d'inverser les rôles dans une société qui proclame que « La guerre est l'affaire des hommes et la maison, celle des femmes. » Lysistrata est une pièce dans laquelle le comique de mots est très présent : on y trouve souvent des jeux de mots vulgaires, des références à la sexualité et des néologismes[réf. souhaitée]. Argument[modifier | modifier le code] Dans Lysistrata, Aristophane imagine pour les femmes un mot d’ordre efficace : « Pour arrêter la guerre, refusez-vous à vos maris. »
Spoudogeloion - Vicipaedia Spoudogeloion (Graece σπουδογέλοιον) est dicendi ratio, qua res seriae iocose et quidem sale nigro tractantur,[1] sicut facetum illud Bionis, philosophi Cynici: "perinde stultissimum regem in luctu capillum sibi evellere quasi calvitio maeror levaretur."[2] Quod verbum compositum Graecum interdum etiam spoudaiogeloion (σπουδαιογέλοιον) dicitur;[3] ex simplicibus quae sunt σπουδαῖος 'serius, probus, diligens' (σπουδή 'studium, diligentia') et γελοῖος 'ridiculus, facetus' compositum est. Videtur spoudogeloion apud Graecos idem fere fuisse ac satura apud Romanos,[4] quam Quintilianus totam "nostram" esse dixit.[5] Spoudogeloion praesertim Cynicorum est. Apud Romanos antiquos, Horatius dicit se in saturis verum ridiculo miscere velle: "ridentem dicere verum / quid vetat?" Notae[recensere | fontem recensere] Bibliographia[recensere | fontem recensere] Burzacchini, Gabriele. 2011.