
En quoi les cartes mentales, appliquées à l’environnement littoral, aident-elles au recueil et à l’analyse des représentations spatiales ? 1La carte mentale est une technique graphique reflétant une réalité subjective de l’espace, c’est-à-dire la façon dont un individu se représente une portion d’espace. Cet outil permet donc de recueillir les représentations spatiales que les individus se font de leur environnement. Ces représentations spatiales, ou représentations cognitives de l’espace, sont nourries de représentations mentales, ou individuelles (faisant référence au vécu, à l’expérience, à l’éducation, à la culture de l’individu) mais aussi de représentations sociales, c’est-à-dire partagées par un groupe social ou professionnel (Paulet, 2002). Longtemps discuté par les géographes, l’intérêt de l’analyse des représentations en géographie est aujourd’hui reconnu et l’analyse des perceptions et des représentations à travers lesquelles les individus et les groupes d’individus « lisent les territoires », apparaît comme nécessaire pour mieux comprendre leurs pratiques (Bailly, Ferrier, 1986, in Paulet, 2002). Auteurs : S.
Différencier avec le numérique ? La différenciation est à la mode ? Le numérique est-il la nouvelle clé pour faire avancer le système éducatif sur de nouveaux chemins éducatifs qui prennent davantage en compte les personnes ? Les scientifiques qui se penchent sur la sociologie de l'école montrent pourtant que c'est d'abord l'individualisme qui émerge avant le souci de la différenciation. A l'instar de Robert Ballion qui dès les années 1980 le mettait en évidence (stock 1990), les consommateurs d'école sont devenus de plus en plus nombreux. La montée en puissance du "souci de soi" a en tout cas fait émerger une demande de prise en compte des différences qui semble aller à l'encontre de l'idéologie égalitariste, fondatrice de l'école républicaine. Dans l'histoire de l'informatisation de l'enseignement scolaire, on a vu progressivement monter une vague qui appelait de ses voeux qu'il y ait un appareil par élève. Le changement culturel suppose un changement dans les représentations sociales du monde scolaire.
La pédagogie 3.0 expliquée simplement. Le parcours de Stéphane Côté en est un où une certaine effervescence l’entoure concernant la pédagogie. Si vous l’avez déjà rencontré en personne, vous avez tout de suite remarqué son emballement quasi enfantin lorsqu’il parle de l’enseignement. En effet, il cherche, découvre, évalue, mesure l’impact de ses idées qui se tissent autour d’une approche non conventionnelle qu’il décide d’intituler la pédagogie 3.0. En 2012 il quitte son poste de conseiller pédagogique en TIC qu’il occupait depuis plus de quatre ans pour aller lui-même mettre à l’épreuve cette vision de la pédagogie actualisée afin de voir, si oui ou non, il y a matière à partager et à déployer… À son atterrissage dans la réalité d’une classe, il remarque qu’il avait oublié la pression du temps et ses effets néfastes sur la réflexion. Définition de la pédagogie 3.0 : Contrairement à une méthode, la pédagogie 3.0 est une approche complète qui englobe : Maintenant, d’où provient la nomenclature de la pédagogie 3.0? Au plaisir,
Apprendre avec le numérique ? Les élèves utilisent mieux que nous le numérique car ce sont des "digital natives". On apprend mieux avec le numérique car il motive. Et puis il s'adapte mieux aux besoins des élèves .On a tous entendu ces affirmations. A quelques jours de la publication d'un plan numérique de 800 millions d'euros, il faut oser remettre en cause l'efficacité du numérique dans l'enseignement. Vrais empêcheurs de ronronner béatement, les auteurs nous remettent les pieds sur terre. Franck Amadieu, André Tricot, Apprendre avec le numérique. André Tricot : Faire confiance aux enseignants sur l'utilisation du numérique Le numérique est-il utile ou non pour apprendre ? Vous vous attaquez dans ce livre à 11 mythes sur le numérique. Derrière cette affirmation des Digital Natives, il y a une littérature fondée sur aucune donnée empirique. Autre affirmation, le numérique motiverait les élèves. Les résultats corroborent davantage cette affirmation. Je le crois. L'école doit faire acquérir cette culture numérique.
Université d'automne « Le système scolaire français et les élèves à besoins éducatifs particuliers » - De l'intégration à l'inclusion, la spécificité française Marie-Claude Mège-Courteix, chef de la mission de l'adaptation et de l'intégration scolaires, ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Avant d'entrer dans le vif du sujet, je voudrais faire deux remarques liminaires sur le titre même de l'intervention qui m'a été proposée. …"De l'intégration à l'inclusion"…Cette expression laisse à penser que, pour tout un chacun, s'attacherait une "valeur" supérieure à des démarches relevant de l'inclusion. Pour un Français non averti des subtilités du langage des spécialistes européens de la problématique des élèves à "besoins éducatifs particuliers", cela ne va pas de soi. On le voit, aucun mot dans ce domaine n'est neutre, chacun entre en résonance avec des préoccupations, voire des affects. Cette remarque est à coup sûr applicable à l'objet même de cette université d'automne - que recouvre en France la notion d'élèves à besoins éducatifs particuliers ? En forme de conclusion CHOSSY J.
Remue-méninges et pense-bête en ligne Le remue-méninge (ou brainstorming en anglais) est un exercice qui consiste à rassembler le plus grand nombre d'idées ou de suggestions dans un temps limité, avec le plus faible degré de contrôle possible. C'est un exercice de créativité, facilitant la recherche d'alternatives ou d'initiatives originales, hors des sentiers battus. Le meilleur équipement pour pratiquer le remue-méninge est sans aucun doute composé d'un mur au fond uni et de papiers adhésifs repositionnables, de manière à organiser les suggestions après la phase de production spontanée. Il est possible de pratiquer le remue-méninge en ligne, sans installation sur machine, grâce à des applications prévues à cet effet. Globalement, ces applications proposent toutes le même service de base : sur une page vierge, les utilisateurs autorisés déposent des notes qui ressemblent plus ou moins aux célèbres penses-bêtes autocollants jaunes que nous utilisons régulièrement. Linoit. Glogster.
1. 1 | Qu’est-ce qu’apprendre ? 1. 1 | Qu’est-ce qu’apprendre ? Dans le domaine de la pédagogie, le XXe siècle a été marqué par des courants tels que l’École Active et l’Éducation Nouvelle, qui proposent des pédagogies centrées sur l’apprenant. Dans la tradition qui va de Rousseau à Neill, en passant par Cousinet, Decroly et Dewey, ces pédagogies mettent l’accent sur la liberté de l’apprenant, ses besoins, ses centres d’intérêt. Dans le domaine de l’enseignement–apprentissage des langues étrangères, la centration sur l’apprenant a été un thème particulièrement présent depuis le début des années 1980. Mais l’ensemble de ces courants, pédagogies et approches ne doit cependant pas nous faire oublier l’existence parallèle – et le plus souvent en position dominante – des pédagogies traditionnelles, centrées sur la transmission des savoirs constitués. Papert déplore que « l’art de l’apprentissage » n’ait toujours pas droit de cité dans les sphères académiques : Why is there no word in English for the art of learning? 1. 2.
Le guide de mise en œuvre du numérique éducatif Numérique, leviers d’apprentissage et littératie Les réseaux numériques constituent aujourd’hui le principal vecteur de diffusion des savoirs. Ces compétences sont aujourd’hui désignées par les chercheurs en sciences de l’information et de la communication par les termes de littératie ou de translittératie, c’est-à-dire l’ensemble des compétences (lecture, écriture, navigation, organisation) permettant à un individu d’évoluer de façon critique et créative, autonome et socialisée dans l’environnement médiatique contemporain. Le numérique ne se limite donc pas aux questions de matériel, d’équipement et d’infrastructure, c’est avant tout une démarche pédagogique d’ensemble qui redéfinit les temps et les lieux d’apprentissage et qui s’appuie sur l’ensemble de l’équipe pédagogique. Objectif du guide Guide au format PDF (pour écran) Ce guide est là pour aider les équipes pédagogiques à conduire des actions cohérentes pour la mise en oeuvre du numérique dans leur établissement. Quatre jalons
Document sans nom « Donner du sens » aux apprentissages est devenu, aujourd'hui, un lieu commun pavé des meilleures intentions du monde. Mais il ne faudrait pas croire qu'il s'agit là d'une opération facile, voire mécanique, qui serait susceptible d'une systématisation grâce à des « techniques » didactiques éprouvées. S'il y a, incontestablement, une part de technicité dans la « création du sens », ce dernier s'inscrit toujours dans une relation pédagogique qui échappe, par définition, à toutes les tentatives d'enfermement. Dire que tout cela est simple à gérer serait évidemment faux. En face de ce courant, les seconds suggèrent de finaliser les activités scolaires, non point par l'amont, mais par l'aval, non point par les intérêts déjà existants mais par une projection dans le futur : ce sont ceux qui se placent sous la bannière de ce que l'on peut appeler " la pédagogie du projet ". Philippe MEIRIEU Sur ce thème, voir de nombreux autres articles, en particulier, l'article "Projet".
[FADBEN] Dans l’Education aux médias et à l’information (EMI), d’après les textes fondateurs de l’UNESCO [1], les objets d’enseignement, à différents degrés, relèvent de l’enseignement info-documentaire. Mais ce dernier est plus large, en termes d’information et de documentation. A partir d’une évolution récente, dans les textes officiels, de l’Education aux médias (EAM) vers l’EMI, il ne s’agit pas d’étudier seulement les messages informationnels des médias, mais de développer des compétences associées à la maîtrise de l’information. Les bases théoriques de l’information-documentation, issues des travaux menés notamment en Sciences de l’information et de la communication (SIC), permettent d’accompagner la transposition didactique des notions essentielles. Les leçons de l’enquête sur les pratiques Si certaines notions peuvent paraître trop complexe pour les aborder trop tôt avec les élèves, il convient de mesurer à quel point. Les leçons des recherches en sciences cognitives
Circulaire du 29 décembre 1956 : Suppression des devoirs à la maison Suppression des devoirs à la maison Circulaire du 29 décembre 1956 Abrogée par la circulaire n° 94-226 du 6 septembre 1994. Objet : Application de l’arrêté du 23 novembre 1956 relatif à la modification des horaires dans les cours élémentaire, moyen et supérieur des Écoles primaires élémentaires.B.O.E.N. n° 1 du 7 janvier 1956Aux Recteurs (pour information) ; aux Inspecteurs d’Académie (pour exécution) L’arrêté du 23 novembre 1956 (B.O. n° 42 du 29-11-56, p. 3005 ; 100-Pr-& II a, p. 9) aménage les horaires des cours élémentaires et moyens des écoles primaires de façon à dégager cinq heures par semaine pour la rédaction des devoirs. Principes Des études récentes sur les problèmes relatifs à l’efficacité du travail scolaire dans ses rapports avec la santé des enfants ont mis en évidence l’excès du travail écrit généralement exigé des élèves. En conséquence, aucun devoir écrit, soit obligatoire, soit facultatif, ne sera demandé aux élèves hors de la classe. Cahier de devoirs A. Note Daniel Calin
Comment notre cerveau se débrouille-t-il avec les TICE ? Apprendre une information via le web, est-ce la même chose que de l’apprendre dans un livre ou de la bouche d’une personne ? Pas vraiment, si on en croit les différentes études menées sur les processus d’apprentissage et les nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement. Depuis l’utilisation massive de la recherche d’information par les moteurs de recherche jusqu’à la lecture sur écran, notre environnement numérique chamboule notre cerveau. Cela commence par l’écriture qui depuis des millénaires s’effectuait sur des supports physiques ; les mouvements de la main guidant le stylo participent fortement à l’apprentissage ; avec la frappe sur un clavier qui remplace peu à peu la feuille de papier et le crayon, notre mémoire perd un atout précieux. Même chose pour la lecture sur écran qui demande à nos neurones beaucoup plus d’efforts pour rester concentré. Néanmoins, le constat est loin d’être aussi négatif. > Comment notre cerveau apprend-il ?