Arctique : la pire fonte des glaces en 1400 ans | Science
Le reportage de Catherine Kovacs Une nouvelle étude conclut que les glaces dans l'Arctique ont plus fondu dans les dernières 50 années qu'à n'importe quel autre moment depuis 1450 ans. Les résultats de l'étude, publiés dans la revue Nature, révèlent également que le déclin actuel des glaces est le plus long jamais enregistré depuis l'an 561 de notre ère. Pour l'étude, les chercheurs ont analysé les différents cycles des changements climatiques dans le temps. Ils ont combiné les informations de 69 sources différentes pour déterminer l'étendue des glaces lors de chaque décennie pendant les 1000 dernières années, puis lors de chaque tranche de 25 ans pour les années précédentes. Anne de Vernal, chercheuse de l'UQAM ayant participé à l'étude, précise que la recherche s'est faite à partir de nouveaux matériaux, soit des sédiments, des algues fossilisées, et même les anneaux des arbres. La glace arctique Photo : NASA Selon M. Autres conclusions de l'étude Avec un reportage de Catherine Kovacs
L'Arctique russe, nouvelle terre promise des géants du pétrole
Moscou (AFP) - Des dizaines de degrés en-dessous de zéro en hiver, des espèces menacées et des infrastructures lointaines: bienvenue dans l'Arctique russe, nouvelle terre promise des compagnies pétrolières malgré une litanie d'obstacles pour l'exploiter. "L'Arctique est l'une plus grandes zones restantes du monde qui renferme des ressources en pétrole et de gaz non encore découvertes", a rappelé Rex Tillerson, patron du géant américain ExxonMobil, lors du Congrès pétrolier mondial, événement qui réunit cette semaine des représentants du secteur à Moscou. C'est même "l'un des derniers endroits avec un potentiel de découverte de gisements énormes" de pétrole et de gaz, renchérit Tim Dodson, un des responsables de la compagnie publique norvégienne Statoil. Selon un rapport publié en 2008 par l'Institut géologique américain, l'USGS, plus de 20% des réserves d'hydrocarbures planétaires restant à découvrir sont situées dans l'Arctique. - Coûteuses contraintes -
Quelle stratégie pour la Chine en Arctique ? Géopolitique - Chine
DEPUIS QUELQUES années, la région de l’Arctique est devenue un sujet d’actualité internationale. Cet intérêt grandissant est reflété par les discours des médias sur l’abondance présumée de ses ressources naturelles, sur les enjeux de souveraineté et sur l’ouverture possible de nouvelles routes maritimes. La région de l’Arctique concerne huit pays, dont cinq, le Canada, la Russie, les États-Unis, la Norvège et le Danemark (via le Groenland) [1], sont directement riverains de l’océan du même nom. Les changements climatiques causant la fonte rapide du pergélisol, le recul des glaciers et la fonte de la banquise créent d’importantes opportunités géostratégiques et géoéconomiques qui n’ont pas échappé aux pays avoisinants en quête, d’une part, de ressources naturelles pour soutenir leur croissance économique et, d’autre part, de profits commerciaux que pourrait induire la mise en service de routes maritimes. Carte de l’Arctique. 1. A. B. 2. A. B. C. L’exploitation des hydrocarbures Plus . .
Pourquoi Vladimir Poutine se réjouit de la fonte de l'Arctique
Donald Trump n’est pas le seul à faire ce que l’on pourrait qualifier de provocation anti-environnementale. Son homologue russe Vladimir Poutine estime fièrement que la fonte de l’arctique est une bonne nouvelle. Selon lui, il s’agirait d’une formidable opportunité économique. D’ici la fin du mois de mai 2017, Donald Trump devrait statuer sur la position des États-Unis concernant les Accords de Paris (COP21) comme il l’a promis. Ce dernier les avait vivement critiqués lors de sa campagne présidentielle. Il n’est cependant pas le seul chef d’État à être ouvertement climato-sceptique puisque c’est également le cas du président russe, Vladimir Poutine. Lors du Forum International sur l’Arctique organisé à Arkhangelsk (Grand Nord russe) qui s’est déroulé les 29 et 30 mars 2017, ce dernier s’est exprimé d’une façon qui a sûrement donné des frissons aux défenseurs de l’environnement. Sources : L’Obs – L’Essentiel – Le Temps
La fonte des glaces polaires s'accélère
La fonte des glaces polaires s'est accélérée ces vingt dernières années sous l'effet du réchauffement climatique, surtout au Groenland, contribuant pour 20% à la montée des océans sur cette période, selon l'estimation la plus précise jamais faite à ce jour et publiée jeudi. Une équipe internationale de chercheurs a effectué cette étude importante, qui paraît dans la revue américaine Science du 30 novembre au moment où se déroule la dernière conférence de l'ONU sur le climat à Doha, au Qatar. Le niveau de la mer s'est élevé en moyenne depuis 1992 de plus de 55 mm (3 mm par an), dont la plus grande partie est attribuable à l'expansion thermique de l'eau. Ces scientifiques ont estimé à 11,1 mm au total l'élévation des océans ayant résulté de la seule fonte des deux plus grandes calottes glaciaires de la planète. Estimations plus précises Ces dernières estimations se situent dans la fourchette du rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) en 2007.
La banquise arctique ne cesse de diminuer : 2018, 2e record de fonte après 2017
La banquise arctique poursuit sa régression : le 17 mars 2018, son étendue maximale était de seulement 14,58 millions de km², le deuxième plus faible record enregistré depuis près de 40 ans. Chaque année, la couverture de glace de mer recouvrant l'océan Arctique et les mers environnantes s'épaissit et s'étend pendant l'automne et l'hiver, atteignant son maximum annuel entre la fin février et le début avril. Puis, la glace fond en partie au printemps et en été jusqu'à ce qu'elle atteigne son minimum annuel en septembre. Or, au cours des dernières décennies, la glace de mer arctique a diminué au cours des saisons de croissance et de fonte, au point qu'un record de fonte a été établi le 7 mars 2017 avec seulement 13,98 millions de km² de banquise mesuré par satellite. Selon les données du GISS de la NASA, depuis les années 1990, l'Arctique se réchauffe deux fois plus vite que la moyenne planétaire. La fonte de la banquise augmente-t-elle le niveau des océans ? Droits de reproduction du texte
Conséquences de la fonte des glaces - CLIMAT, Une enquête aux pôles - CNRS - sagascience :
Pourquoi se rendre aux pôles pour y étudier le climat ? Comment les recherches s’y organisent-elles ? Quels sont les domaines scientifiques concernés ? Autant de questions auxquelles cette animation donne des éléments de réponse, de façon vivante et ludique, à travers de nombreux films, photos, interviews et textes. Voir l'animation Augmentation du niveau des océans Au cours des deux derniers millions d’années, le niveau de la mer a varié de façon périodique au gré des alternances de périodes glaciaires et interglaciaires. Au cours du 20e siècle une nette augmentation de ce niveau est clairement détectée. Fonte des glaces terrestres La banquise, qui est de l’eau de mer gelée, flotte sur la mer. Contrairement à la fonte de la banquise, la fonte des glaces d'eau douce, c’est-à-dire des calottes glaciaires et des glaciers, contribue à la montée du niveau de la mer. Modification des courants océaniques De nouvelles routes maritimes au pôle Nord Le développement du tourisme