
Les premières civilisations de l’Histoire : la civilisation de l'Indus, égyptienne... VincentBoqueho Professeur de Physique L’existence de vestiges écrits ou monumentaux permet de recenser de façon relativement objective les principales civilisations historiques du monde. La Méso-Amérique est l’un des grands foyers de civilisation du monde (à l'image : Chichen Itza, pyramide des Kukulcan). © Fcb981, CC by sa 3.0 Les huit civilisations autonomes de l'histoire Huit civilisations autonomes se dégagent. La civilisation sumérienne en Mésopotamie, née vers 3500 av. Les civilisations sumérienne, égyptienne, sabéenne et de l'Indus Les quatre premières pratiquèrent la culture du blé, et apparaissent donc comme les héritières du Croissant Fertile au Proche-Orient : c’est là qu’ont été réalisées les premières domestications de plantes du monde, notamment le blé. Les civilisations chinoise et indienne La Chine exporta sa culture jusqu’en Corée et au Japon à l’est, et jusqu’au Vietnam au sud. Les civilisations olmèque et de Caral Colossale tête olmèque au musée du Xalapa.
Dossier - Le procès de Tokyo Après la capitulation « sans condition » du Japon le 15 août 1945, les alliés décident de juger les responsables japonais sur le modèle de Nuremberg. De mai 1946 à novembre 1948, le tribunal militaire international pour l'Extrême-Orient composé de 11 pays vainqueurs mais largement dirigé par les Etats-Unis va traduire en justice les dignitaires impériaux japonais. La conquête japonaise de l’Asie et du Pacifique ayant été extrêmement brutale, les prisonniers et les populations civiles ont été traités très durement faisant plusieurs millions de victimes (exécutions sommaires, pillage économique, travail forcé...) 28 personnes sont jugées. Ce sont surtout les ministres et les généraux de haut rang qui sont poursuivis dont le premier ministre : le général Tojo à peine remis d’une tentative de suicide après avoir du accepter la capitulation. L'empereur Hiro Hito en habits d'apparats et avec le général Mac Arthur en 45 Parmi les principales accusations. Le premier ministre Tojo lors du procès
Ville sacrée de Caral-Supe Sacred City of Caral-Supe The 5000-year-old 626-hectare archaeological site of The Sacred City of Caral-Supe is situated on a dry desert terrace overlooking the green valley of the Supe river. It dates back to the Late Archaic Period of the Central Andes and is the oldest centre of civilization in the Americas. Exceptionally well-preserved, the site is impressive in terms of its design and the complexity of its architectural, especially its monumental stone and earthen platform mounts and sunken circular courts. One of 18 urban settlements situated in the same area, Caral features complex and monumental architecture, including six large pyramidal structures. Ville sacrée de Caral-Supe Le site archéologique de Caral-Supe qui s’étend sur 626 ha est situé sur un plateau désertique aride en surplomb de la verdoyante vallée de Supe. حاضرة كارال ـ سوبِه المقدسة source: UNESCO/ERI Ciudad Sagrada de Caral-Supe 聖地カラル‐スーぺ 5000年前の聖地カラルは、スーペ川の緑の谷を見渡す台地にある。 source: NFUAJ Heilige stad van Caral-Supe
Les Olmèques : la civilisation-mère de la Mésoamérique du dossier « Le Mexique, 3000 ans d’histoire » - Pour mémoire - CNDP Niveau 6e, adaptation des programmes, AEFENiveau collège, espagnol, section européenne La Mésoamérique La Mésoamérique a été définie par Paul Kirchnoff en 1943 comme une aire culturelle qui s’étend des plateaux centraux du nord du Mexique jusqu’au Costa Rica actuel et qui présente des caractéristiques communes : l’usage du cacao comme boisson, la culture de l’agave, la construction de pyramides, un système d’écriture et un calendrier (solaire et rituel) perfectionné, etc. La Mésoamérique est souvent assimilée à deux grands peuples : les Mayas et les Aztèques. Pendant plus d’un siècle, du milieu du XIXe siècle au milieu du XXe siècle, les archéologues ont considéré la civilisation maya comme la première – i.e. la plus ancienne – des civilisations mésoaméricaines. Dans les décennies 1970 et 1980, des campagnes de fouilles sont entreprises dans l’État du Veracruz. La civilisation olmèque : repères Chronologie comparative Mésoamérique/Orient ancien
Article revue - Des mers de Chine à la mer du Japon : Un détroit sous influences nippo-coréennes Caral ou la civilisation sans la guerre Il y a un peu plus de 6.000 ans de cela, en plusieurs endroits de la planète, l'homme a quitté forêts et savanes pour construire des cités et monuments grandioses, et cohabiter au sein de sociétés organisées. Depuis, on ne cesse de s'interroger sur les forces mystérieuses qui ont poussé l'humanité du stade du nomadisme vers la sédentarité, ouvrant la voie de la civilisation. On a longtemps pensé que la guerre avait été la principale force créatrice de la civilisation. Des recherches récentes sur le site archéologique de Caral au Pérou viennent remettre en cause cette théorie. L'essor des villes-mères à la fin de la préhistoire Durant la préhistoire, la préoccupation principale de l'homme se résumait en un mot : survivre. Que ce soit en Égypte, en Mésopotamie, en Inde, en Chine, en Amérique Centrale ou au Pérou, des "villes-mères" sortent soudainement du sol par la volonté de ces groupes d'hommes. La guerre. La découverte de Caral Caral, Pérou. Pas de guerre. Une civilisation pacifique ?
hypothèse multicontinentale Je pense que l’être humain a pu voir le jour simultanément sur l’ensemble des territoires hors de l’eau. Il parait difficilement concevable que sur la planète il n’y ait eu qu’un seul point « P » où tous les éléments pour créer les bases de l’homme auraient été concentrés. Vous pouvez constater à quel point il est difficile de se faire une idée exacte des origines lorsque les savants orthodoxes sont relayés par des journalistes qui n’ont qu’un seul but : noircir du papier. Il est vrai que nous sommes face à deux théories pour l’origine de l’homme ou Homo sapiens. Nous ne connaissons qu’une infime partie des êtres qui ont peuplé notre planète depuis des millénaires. J’ai lu récemment dans le trimestriel de « Science revue » ou le rédacteur écrit, avec la découverte de l’homme de Pékin en Chine, dans la grotte de Zhoukoudian, daté de 500.000 ans : ‘’à cette époque vont naître des différences entre les types humains, chacun s’adaptant à son milieu et au climat sous lequel il vit.
Article revue - L'immigration coréenne au Japon Luzonensis: ancêtres philippins Le genre humain n'a pas encore livré tous ses secrets. Des chercheurs ont annoncé ce mercredi avoir découvert une nouvelle espèce humaine aux caractères morphologiques singuliers, qui vivait sur l'île de Luçon, aux Philippines, il y a plus de 50 000 ans. L'analyse de treize restes fossiles (dents, phalanges de pied et de main, fragments de fémur) trouvés dans la grotte de Callao, et appartenant à au moins trois individus dont un enfant, ont conduit ces scientifiques à considérer qu'il s'agissait d'une nouvelle espèce, qu'ils ont nommée Homo luzonensis. Elle présente à la fois "des éléments ou caractères très primitifs ressemblant à ceux des Australopithèques et d'autres, modernes, proches de ceux des Homo sapiens", explique Florent Détroit, paléoanthropologue au musée de l'Homme à Paris et principal auteur de l'étude parue dans la revue Nature . Une morphologie pleine de surprises Leur analyse morphologique a réservé bien des surprises.
Article revue - Le débat sur l'enseignement de l'histoire au Japon Homo sapiens prend un coup de vieux Un texte d'Alain Labelle C’est un véritable tremblement de terre qui secoue aujourd’hui le monde de l’anthropologie. Non seulement cette découverte fait reculer notre entrée en scène sur la surface de la Terre, mais elle montre aussi que des changements dans notre biologie et nos comportements sont apparus dans tout le continent africain, et pas seulement en Afrique de l'Est. Cette découverte représente la racine même de notre espèce, l'Homo sapiens le plus vieux jamais trouvé en Afrique ou ailleurs. Les fossiles, notamment une face humaine et une mandibule, ont été découverts lors de fouilles réalisées en 2004 sur le site de Jbel Irhoud dans le nord-ouest du Maroc. L’équipe d’anthropologues menée par le Français Jean-Jacques Hublin a été très surprise de constater que le visage d'un de ces premiers Homo sapiens ressemblait à celui « de quelqu'un que l'on pourrait rencontrer dans le métro ». Toutefois, sa boîte crânienne était encore assez différente de celle de l'homme actuel.
Dossier - Les défis posés au Japon : La question de l’identité Cheddar man D’après une analyse d’ADN par une équipe de chercheurs, Cheddar Man le premier homme britannique serait noir. C’est en 1903 à la fin de la dernière période glaciaire, que le squelette de Cheddar Man, a été retrouvé dans le sud-ouest de l’Angleterre. Vivant il y a 10 000 ans, des analyses avaient révélé que l’ancêtre des britanniques avait la peau pâle et les cheveux blonds. Cependant, de récentes recherches sur son ADN effectuées par un groupe de chercheurs du Musée d’histoire naturelle de Londres, ont dévoilé que Cheddar Man avait en réalité la peau noire, les yeux bleus et les cheveux bouclés et foncés. Cette découverte s’est faite grâce à la qualité de l’ADN qui a bien été conservé depuis toutes ces années, ainsi que les nouvelles techniques de séquençage du génome qui ont permis de déterminer l’apparence physique du vieil homme. En effet, la chercheuse Selina Brace a creusé un trou de deux millimètres dans son crâne, afin de prélever quelques milligrammes de poudre d’os. Commentaires
Article presse - La pop de "Gangnam Style", nouveau motif de tension entre Japon et Corée du Sud