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Les déconnectés volontaires

Les déconnectés volontaires
Mails, SMS, tweets... Face au flux continu issu des technologies de la communication, certains pratiquent la déconnexion volontaire. Ce nouveau comportement a fait l'objet d'une étude pilotée par le sociologue Francis Jauréguiberry. Avalanche de mails et de SMS à traiter en urgence, appels intempestifs et chronophages, crainte diffuse d’être surveillé et géolocalisé à son insu, risques d’addiction… Après le formidable engouement pour les technologies de l’information et de la communication (TIC), la magie est en train de retomber. L’Homo connexus cherche aujourd’hui à prendre de la distance et à remettre les outils numériques à leur juste place. La pause numérique, un phénomène en plein essor Le phénomène a pris une telle ampleur, y compris en France, qu’une étude appelée Devotic (link is external) (Déconnexion volontaire aux TIC) a rassemblé pendant quatre ans cinq laboratoires de recherche. Des technologies chronophages Les cadres sont les premiers à subir cette pression.

Surcharge informationnelle La surcharge informationnelle (en anglais information overload), surinformation ou infobésité (néologisme québécois[1],[2]), est l'excès d'informations qu'une personne ne peut traiter ou supporter sans se nuire à elle-même ou à son activité. Cette notion est également évoquée par le sociologue Edgar Morin sous l'appellation de « nuage informationnel »[3]. Bien que ce concept soit au début du XXIe siècle étroitement lié au développement des chaînes de télévision d'information en continu[réf. souhaitée], à l'utilisation des technologies de l'information et de la communication et, en particulier, des nouvelles technologies de l'information représentées par Internet, il a fait son apparition dès le début des années 1960 comme l'une des sources de dysfonctionnement des organisations[4]. Des mentions s'apparentant à la surcharge informationnelle remontent à l'Antiquité[18]. Ce concept peut recouvrir plusieurs concepts de surcharge[22] : La surcharge informationnelle peut devenir pathologique.

Arrêtez de lire vos emails et mettez-vous au travail! Tout le monde (ou presque) s’en plaint, mais tout le monde use et parfois abuse de l’email ! Dans les années 95, on se réjouissait de recevoir des courriers électroniques à un point tel que la notification sonore « You’ve Got a Mail » a fait un malheur en nombre de téléchargements. Dans les années 2000, on s’est réjouit de voir s’afficher des notifications nous permettant de ne pas rater le ou les messages tant attendus ou espérés. Depuis quelques années, nous sommes de plus en plus nombreux à recevoir et lire les messages électroniques sur plusieurs supports PC, tablettes et smartphones. Du point de vue de la mise à disposition et des systèmes d’alertes, tout fonctionne bien ! Si pour les communications personnelles, tout va pour le mieux, il en est différemment dans le monde professionnel et quand les deux se rencontrent, il n’est pas rare de frôler l’absurde ! Et personne, non plus, ne s’est vu proposé un accompagnement à l’utilisation de l’email ! J'aime : J'aime chargement…

Documentaire sur ARTE : « Hyperconnectés, le cerveau en surcharge » Le documentaire d’Arte intitulé Hyperconnectés, le cerveaux en surcharge est visible sur internet jusqu’au 10 septembre 2016. Au delà, il sera possible de commander le DVD. Ce documentaire passionnant traite à mi-parcours du multitâche. Un deuxième enseignement à tirer notre point de vue : L’hyperconnexion renvoie au droit à la déconnexion souvent entendu comme le droit à ne pas être dérangé hors de son lieu de travail. Vous pouvez visionner le documentaire ci-dessous … tout en restant dans la déconnect attitude, ce qui sera peut-être difficile en l’occurrence. photo sous licence creative commons – auteur : Martin Deutsch

Hyperconnectés : le cerveau en surcharge - Documentaire (2016) Comment fonctionne le cerveau des personnes “super-multitâches” Mike Licht/CC BY 2.0. « Naturellement, les humains sont mauvais en multitâches », note le blog Science of Us du New York Time Magazine. On nous le répète depuis longtemps. Et même si c’est compliqué, poussés par les avancées technologiques, nous sommes de plus en plus nombreux à discuter tout en vérifiant un horaire ou tapant un SMS. Cela coûte à notre pauvre petit cerveau qui peine à se concentrer sur plus d’une chose à la fois. Et pourtant… Parmi les êtres humains, il y aurait deux catégories, les gens normaux, et les autres, appelés « super-multitâches », qui semblent réussir sans effort à accomplir plusieurs choses en même temps. Pour les tester, ils avaient imaginé un test compliqué consistant à conduire tout en parlant au téléphone. La découverte a alors aiguisé l’intérêt. Un carré bleu qui bouge et des lettres énoncées Pour cela, cinq personnes de la précédente étude ont été réquisitionnées, ainsi que trois autres, qui ont réussi à passer le test du simulateur de conduite.

Le secret de notre cerveau multitâche enfin révélé ATTENTION. Les écouteurs de smartphone dans les oreilles, vous écrivez des mails tout en écoutant de la musique et en surveillant les tweets qui arrivent, vous concentrant sur une information puis l’autre. Comment votre cerveau sait-il faire cela ? Pour la première fois, dans une étude publiée dans Nature, des chercheurs de l’Institut de Neurosciences de l’Université de New-York ont démontré le mécanisme cérébral de cette fonction essentielle. Comment fonctionne notre cerveau multitâches Le chercheur rappelle que nous choisissons en permanence ce vers quoi nous voulons porter notre attention et cela dépend du contexte. Jusqu’à aujourd’hui on faisait l’hypothèse que l’attention était dirigée de manière intentionnelle par le cortex préfrontal et le thalamus mais cela n’avait pas été prouvé. Des tests d'optogénétique sur des souris Nous ne pouvons pas faire bien deux choses à la fois Une question demeure : dans notre vie moderne, les distractions ne manquent pas.

Constant Task Switching By Leo Babauta I know I’m losing focus when I’m constantly jumping around from task to task. This is a “red flag” for me — a sign that I’m doing something wrong. You’ve done it too: switching from one browser tab to another, opening various emails and other messages, checking on this and that. No focus, lots of stress, lots of mental exhaustion without really getting anything done. It means that I’ve lost myself in a chain of endless distraction, and am not truly conscious of what I’m doing. When this red flag shows itself, I have a few simple solutions: Assess what’s important. The practice of simplifying, clearing things away and staying with what I’m doing is incredibly useful, and something I haven’t mastered yet. In my experience, it’s a process of letting go, and accepting. Letting go of all the little urges to be up-to-date, to be in-the-know, to do everything, to say yes to everything. And accepting this present moment as it is, and staying with it.

This is What Heavy Multitasking Could Be Doing To Your Brain Multitasking may affect crucial areas of the brain’s emotional and cognitive centres. Using laptops, phones and other media devices at the same time could be shrinking important structures in our brains, a new study may indicate. For the first time, neuroscientists have found that people who use multiple devices simultaneously have lower gray-matter density in an area of the brain associated with cognitive and emotional control (Loh & Kanai, 2014). Multitasking might include listening to music while playing a video game or watching TV while making a phone call or even reading the newspaper with the TV on. Kep Kee Loh, the study’s lead author, said: “Media multitasking is becoming more prevalent in our lives today and there is increasing concern about its impacts on our cognition and social-emotional well-being.Our study was the first to reveal links between media multitasking and brain structure.” The researchers found that this association had nothing to do with personality.

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