background preloader

Le problème de la gauche avec internet

Le problème de la gauche avec internet
David Golumbia (@dgolumbia), auteur de La logique culturelle de l'informatique, publie une intéressante tribune dans Jacobin, le magazine socialiste américain. Comment expliquer, questionne-t-il, que si la révolution numérique produit de la démocratie, déstabilise les hiérarchies, décentralise ce qui était centralisé... bref, favorise les valeurs de gauche, celle-ci semble alors plus dispersée que jamais, et même en voie de disparition dans les démocraties les plus avancées ? Image : l'intérieur d'un ordinateur en 3D par Fidelis. Quelle est la nature libératoire de l'informatique ? Pour David Golumbia, la raison est à chercher dans le cyber-libertarianisme. Ce terme introduit dans les années 90 par les théoriciens des médias Richard Barbrook et Andy Cameron, auteurs de "l'idéologie californienne" (Wikipédia, voir sa traduction en français), l'ont utilisé pour décrire le fonctionnement de la Silicon Valley. Comment le solutionnisme sape les fondements mêmes de l'engagement Hubert Guillaud Related:  technologie-et-societe

Internet est-il (devenu) de droite ? observatoirele19/05/2014parVincent CoquazLes pratiques informatiques, "plus compatibles avec la droite que la gauche" Contenu reconnu d'Utilité Publique Ce contenu a été voté "d'utilité publique" par nos abonnés, ou sélectionné par la rédaction pour être gratuit. Il est temporairement accessible à tous, abonnés et non abonnés Ce contenu est accessible gratuitement pendant 24 heures. Partagez-le ! Attention, derrière les belles valeurs prônées par les pionniers d'Internet, se cacherait désormais un "cyber-libertarianisme" qui s'attaque à l'Etat et promeut l'individualisme. Le cyberlibertarianisme, comparé au Tea Party, serait ainsi "activement destructeur des politiques de gauche, n'offrant aucune resistance aux incursions du néolibéralisme qui promeut l'individualisme [...] "Dès qu'il y a des ordinateurs, les gens de gauche se jettent dans les bras des libertariens" "Les ordinateurs peuvent être utiles à la gauche, bien sûr" conclut l'auteur.

pourquoi-la-souverainete-numerique-devrait-etre-au-coeur-des-europeennes ANALYSE N’en déplaise aux politiques, qui s’y noient. Le numérique n’est pas qu’un sujet sociétal ou économique, mais éminemment politique, qui interroge la souveraineté des États. Et doit donc être traitée dans les plus hautes instances politiques… européennes notamment. En 2012, le numérique était totalement absent de la campagne de l’élection présidentielle, tous bords confondus. L’intuition, déjà, que la transformation de fond culturelle, économique et sociale qu’entraînent ces technologies ne peut se gérer qu’à un niveau supranational ? Des enjeux supranationaux L’avis du CNNum sur les négociations transatlantiques — qui pointe notamment l’impréparation de la France et de l’Europe pour être en position de force sur les questions de fiscalité, d’investissement et de droits numériques — ou les premières Assises de la souveraineté numérique, organisées à Paris le 13 mai dernier, semblent arriver bien tard pour peser dans le débat. Vite, une stratégie numérique européenne Aurélie Barbaux

Comment la France peut retrouver sa souveraineté numérique Le vol de données : l’économie et le pays en danger Les systèmes de sécurisation des communications offerts aux gouvernements européens et à leurs équipes, considérés – à juste titre – comme trop fastidieux, ont été souvent abandonnés pour un usage facile et immédiat d’un service de courrier électronique en ligne américain. La préparation de réunions internationales engageant les intérêts européens a été ainsi, en temps réel, connue du renseignement outre- Atlantique. Il est arrivé que des équipes européennes travaillant sur des systèmes d’armement, fruit d’une collaboration communautaire, passent par des services de traduction en ligne pour échanger, livrant ainsi tout leur travail à la concurrence sans même le savoir. Une nation sans secret n’a plus d’économie : sa propriété intellectuelle est maraudée. Il faut à notre tour nous servir de la puissance du réseau. L’enjeu et la mobilisation nécessaire sont tels que l’initiative ne peut en revenir qu’à l’État. Comment faire ?

Should We Be Afraid of the 3D Printed Gun? On May 5, 2013, the world's first 3D-printed plastic gun was fired. Called the Liberator, it was designed and output by a group called Defense Distributed, headed by a 25-year-old Texas law student and committed libertarian named Cody Wilson. Hand-wringing and debate ensued. Depending on whom you asked, the 3D-printed gun was a deadly threat or an important Second Amendment advance—but, whether they feared it or loved it, most commentators agreed that the Liberator was a major milestone of some kind. The answer is, not much. Still, people are worried that 3D printing will be used to produce undetectable plastic guns, and that criminals and terrorists will now be able to make their own firearms without anyone else knowing. Spotting a Plastic Gun The Liberator can be identified at security checkpoints because it contains a chunk of metal—in fact, that component's only function is to set off metal detectors. Well, actually, it probably would. Basement Gunsmiths

Numérique : 5 mesures à prendre pour que la France rayonne comme elle le mérite Axelle Lemaire, Secrétaire d'État à l'économie numérique à Matignon, le 17 avril 2014 (VILLARD/SIPA). Les challenges qui attendent Axelle Lemaire, nouvelle Secrétaire d’État au numérique, sont évidemment immenses pour faire de l’hexagone une "start-up république". Mais au-delà de la Secrétaire d’État, c’est à chacun des acteurs français du numérique de s’engager pour l’accompagner dans cette démarche. Les premières pierres posées par l’initiative French-Tech nous donnent le cap à tenir, il manque désormais des jalons précis pour accélérer la transformation d’une France désindustrialisée vers une France digitalisée. À cette ambition, impérieuse, s’ajoute la nécessité pour la Secrétaire d’État, et plus globalement pour les pouvoirs publics, de prendre conscience des urgences actuelles : le nécessaire renforcement de l’attractivité française dans l’écosystème numérique international, l’indispensable promotion – en France – de l’entrepreneuriat et, enfin, la digitalisation des états d’esprit.

Étienne Mineur | Archives - extension du domaine de la lutte ludique et graphique La ville et son double numérique | Think Tank By Imaginove David GAL-REGNIEZ Dans le cadre de l’exposition « Une Fabrique de l’Innovation » organisée par la Bibliothèque Municipale de Lyon, Imaginove vous propose une table ronde autour de la thématique de la ville numérique et de l’optimisation de l’exploitation des données urbaines. En s’appuyant sur des cas concrets d’usage, cette table ronde aura pour but de mettre en avant les atouts liés à la remontée d’informations, aux nouveaux usages que cela apporte, à l’évolution des métiers liés aux services urbains, notamment dans les domaines suivants: santé, trafic, habitat intelligent, communication urbaine… Intervenants & documents à télécharger Le compte-rendu de cet événement à été rédigé par Grégoire MOCHULPICH. Vous pouvez le télécharger en cliquant sur la page de couverture du document ci-dessous : Retrouvez également les présentations des différents intervenants de la table ronde : Remerciements Ce think-tank a été réalisé en partenariat avec la dans le cadre de l’exposition Informations pratiques

Européennes : les programmes numériques des partis politiques passés au crible 01net le 22/05/14 à 12h55 Les élections européennes passionnent peu. Et pourtant ! Pour résumer, l’Europe cherche à se réapproprier une souveraineté qui lui échappe sur un Internet dominé pas les Américains en général et par les géants de l’Internet en particulier. Sur ces thèmes, comment se positionnent les différents partis, quelle que soit leur vision de l’Europe ? Pour y voir clair, le Think Tank Renaissance Numérique et la revue Contexte ont scruté les programmes de six partis : le PS, les centristes, l'UMP, EELV, le Front de Gauche et le Front National. 01Net s'est permis d'y apporter son éclairage. Le Parti Socialiste veut une Europe Numérique Pour le PS, il est temps de construire une Europe du numérique. Le Parti Socialiste estime que « l’Europe doit viser une meilleure autonomie en matière de technologies, d’infrastructures, de réseaux, mais également de production de services. » Le message est clairement adressé aux Américains. UMP : une stratégie pour les contenus culturels

Le dernier blog juin 14th, 2018 Posted in Lecture | 15 Comments » Il y a des livres qu’il faut relire de temps à autre, car ils sont capables de résonner avec chaque nouvelle période de l’histoire. Le 1984 de George Orwell (1949) est l’un d’eux. J’ai eu le plaisir d’être invité par Xavier de la Porte pour à en parler au micro de son émission l’Heure de Pointe, sur radio Nova. Une demi-heure d’émission ce n’est pas très long alors j’ai écrit le présent billet en complément. Je m’y suis astreint à commenter le livre et les thématiques qu’il m’évoque, sans pour autant en faire un résumé qui éventerait le contenu. Une nouvelle traduction Cette année, les éditions Gallimard publient une nouvelle traduction du livre, signée par Josée Kamoun (qui a entre autres traduit Philip Roth, John Irving, Jonathan Coe…), traduction qui fait un peu de bruit puisque ses partis-pris littéraires sont tout sauf anecdotiques. It was a bright cold day in April, and the clocks were striking thirteen. La Novlangue

Studying Up: The Ethnography of Technologists Nick Seaver Editor’s Note: Nick Seaver (@npseaver) kicks off the March-April special edition of Ethnography Matters, which will feature a number of researchers at the Intel Science and Technology Center for Social Computing on the forefront of exploring the cultures of hackers, makers, and engineers. Nick’s post makes the case for the importance of “studying up“: doing ethnographies not only of disempowered groups, but of groups who wield power in society, perhaps even more than the ethnographers themselves. Nick’s own research explores how people imagine and negotiate the relationship between cultural and technical domains, particularly in the organization, reproduction, and dissemination of sonic materials. His current project focuses on the development of algorithmic music recommendation systems. Nick is a PhD candidate in sociocultural anthropology at UC Irvine. When people in the tech industry hear “ethnography,” they tend to think “user research.” Starbucks Listeners and Savants

Les propagandes de l’innovation – 1 Le monde numérique et technologique est régulièrement abreuvé de vagues d’innovations de rupture en devenir ou établies. Elles envahissent l’espace médiatique. On les retrouve dans les thèmes de créations de startups. Le terme de propagande est avant tout lié aux mécanismes de manipulation des foules à des fins politiques, notamment dans la création et la préservation de dictatures. La propagande dite sociologique est utilisée dans les démocraties et en temps de paix pour forger les opinions et modifier les comportements. La propagande sociologique se distingue de la publicité qui couvre généralement un seul produit ou une seule marque. C’est d’ailleurs un phénomène bipolaire avec d’un côté, la propagande de l’offre nouvelle ou en devenir, et de l’autre, la contre-propagande des tenants de l’existant, et notamment les entreprises pouvant être bouleversées par ces innovations. Ce papier n’est pas une attaque en règle des propagandistes du numérique. Et la liste n’est pas exhaustive.

Dropbox : pourquoi les nouvelles conditions d'utilisation contribuent à exploiter votre digital labor Ce billet a été cité par le site d’information Numérama. Si, comme moi, vous êtes des utilisateurs de Dropbox, le 20 février 2014 vous avez reçu un mail qui présente les nouvelles conditions d’utilisation de la très populaire plateforme de sauvegarde et partage de fichiers. Ces conditions entreront en vigueur le 24 mars. Ce n’est certainement pas la première fois que les CGU de Dropbox suscitent la colère des utilisateurs. La lutte des class action Par contre, la nouvelle condition qui a attiré mon attention (à cause de ses conséquences pour tout le monde) est la suivante : Pas de recours collectif. Ici, pas de possibilité de faire opt-out… Et c’est dommage, parce que ce changement intervient un mois à peine après l’introduction en France du système de procédure collective (adopté le 13 février dernier, au bout d’un parcours législatif long et tourmenté). Négociation collective et conflit social sur les plateformes du web

Related: