
Petite géopolitique des monuments aux morts français Près de 1,4 million de soldats français sont morts sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale. A de rares exceptions près, les 36 000 communes françaises répertoriées à l’époque ont toutes fait bâtir un monument aux morts communal, symbole du deuil national. Mais ces "36 000 cicatrices" du massacre illustrent également les enjeux sociétaux d’un pays en reconstruction. Obélisque bon marché, plaque commémorative anonyme, monument pacifiste, sculpture polychrome, la diversité de l’art commémoratif permet de construire une petite géopolitique des monuments aux morts en France. 1905 face à 1918 Dans un pays majoritairement catholique au sortir de la guerre, difficile de ne pas faire cohabiter le deuil et la religion. Pour autant, les exemples de contournements de la loi de 1905 sont nombreux. Afin d’insuffler un caractère sacré aux monuments aux morts, certaines communes ont également eu recours à une astuce topographique. Les couleurs du deuil Monuments sur catalogue
Bilan et Conséquences de la Première guerre mondiale 1) Bilan Le bilan est extrêmement considérable: -Bilan humain: mondial: 9 200 000 morts; français: 1 400 000 morts; beaucoup de mutilés et d'invalides. Création de classes creuses. -Bilan matériel: il est impressionnant. Des régions entières sont dévastées (Russie, Pologne, Nord-Est de la France; de nombreux bâtiments et usines sont détruites. -Bilan économique: La plupart des pays belligérants sont ruinés et endettés. 2) Conséquences Une conférence de paix entre les 4 principaux pays vainqueurs se déroule à Paris en 1919: la France, avec Georges CLEMANCEAU, premier ministre français; le Royaume-Uni, avec David LLOYD GEORGE, premier ministre anglais; les Etats-Unis, avec Woodrow WILSON, président américain; l'Italie, avec Vittorio Emanuele ORLANDO, président italien du conseil des ministres. De gauche à droite : V.E. Le traité de Versailles Clémenceau et Orlando veulent faire payer très cher la guerre aux allemands pour les décourager de recommencer. Un conseil de la Société des Nations
Première Guerre mondiale - France Culture Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois.
Ces villages morts pour la France LE MONDE | • Mis à jour le | Par Macha Séry C'étaient, au début du XXe siècle, neuf villages français comme tant d'autres. Bâtis sur une côte, dans une gorge, au fond d'une vallée boisée, ils étaient traversés par un ruisseau et la grande rue que bordaient une église, une mairie-école et un lavoir. A l'époque, ils comptaient entre 130 et 718 habitants. Aujourd'hui, ils ne diffèrent guère de milliers de communes rurales. Rien de plus banal. Cette exception juridique tire son origine de la loi du 18 octobre 1919. Tel fut le cas en 1950 de certains villages de la Marne, mais dans la Meuse, département qui a payé le plus lourd tribut pendant la première guerre mondiale, pays de sépultures, de mémoriaux et de tranchées, les oppositions à pareille initiative ont été fortes. Hormis des flancs de montagne dans les Vosges et les Alpes italiennes, ces champs de bataille, demeurés en l'état, où gisent encore des corps et des tonnes de munitions, constituent un cas unique.
3e/ Histoire : Civils et militaires dans la Première Guerre mondiale - Le blog pédagogique de M.Ferrand Vos données personnelles sont traitées pour les finalités suivantes:Données de géolocalisation précises et identification par analyse de l’appareil, Publicités et contenu personnalisés, mesure de performance des publicités et du contenu, études d’audience et développement de services, Stocker et/ou accéder à des informations sur un appareil 14-18, une saignée pour l’économie française LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Bezbakh (maître de conférences à l’université Paris-Dauphine) La France fut l’un des pays les plus touchés par les ravages provoqués par la guerre de 1914-1918, puisque aux pertes humaines s’ajoutèrent les destructions de sites urbains, industriels et agricoles. C’est en effet sur son sol qu’eurent lieu les combats les plus durs du front occidental. Le nombre exact de morts liés au conflit est incertain, en raison des disparus ensevelis sous les champs de bataille, des blessés qui succomberont après la fin de la guerre, des victimes civiles, d’exactions commises par les armées occupantes, ou à la suite de maladies… Les estimations font état d’environ 9 millions de soldats tués en combattant (dont environ 2 millions d’Allemands, 1,8 million de Russes, 1,1 million d’Austro-Hongrois, près de 900 000 soldats de l’Empire britannique, 800 000 Turcs, 600 000 Italiens, 120 000 Américains, 43 000 Belges…), et de plus de 20 millions de blessés.
Produire une émission de webradio pour commémorer le centenaire de la Grande Guerre Dans le cadre de la Commémoration du centenaire de la Grande Guerre, les élèves d’une classe de troisième du collège Emile Zola de Suresnes se sont rendus le mardi 6 novembre 2018 à la Médiathèque de Suresnes, afin de découvrir deux expositions complémentaires privilégiant la Bande Dessinée. Dans le prolongement de cette visite, les élèves ont réalisé une émission de webradio pour partager leur expérience. Ce projet interdisciplinaire a été mené par une enseignante de lettres et un enseignant d’histoire-géographie-EMC. Dans l’Atrium de la Médiathèque, la première exposition présentait une vingtaine de planches originales de Jacques TARDI autour de la Guerre de 14-18 (« C’était la guerre des tranchées », « Soldat Varlot », …). Dans les étages de la médiathèque, la seconde exposition intitulée « Putain de guerre ! Le travail de préparation et d’enregistrement s’est déroulé en plusieurs étapes :
Histoire et mémoire des deux guerres mondiales - Enseigner la première guerre mondiale - le bilan de la 1ère guerre mondiale par Jean-Pierre Husson 1/ Les morts : les « croix de bois » Au total, la 1ère guerre mondiale a fait environ 9 millions de morts dont : - plus de 2 millions d'Allemands ; - 1,8 million de Russes ; - 750 0000 Britanniques ; - 650 0000 Italiens ; - et près d'1 million et demi de Français ( proportionnellement à sa population, la France est, après la Serbie, le pays où les pertes ont été les plus élevées ). Ces morts étaient presqu'exclusivement des militaires, tués au combat ou morts des séquelles de leurs blessures ou de maladie entre 1914 et 1918. On considère qu'environ 500 000 soldats sont morts après la guerre des suites de blessures de guerre ou de maladies contractées pendant la guerre. A ces morts de la 1ère guerre mondiale, sont venus s'ajouter les millions de décès provoqués par l'épidémie de grippe qui s'est propagée dans tous les continents de 1918 à 1920, et qui a fait 200 000 victimes en France. 2/ Les blessés : les « gueules cassées » 3/ Des « générations sacrifiées »
11 novembre 1918 : comment la censure et la propagande ont fait sortir le Canard Enchaîné des tranchées Pendant toute la durée de la Guerre 14-18, la presse a été une arme comme une autre. Utilisée comme outil de propagande, elle a livré à la population une version très adoucie des combats et fait naître des journaux engagés comme le Canard Enchaîné. L'essentiel du jour : notre sélection exclusive Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Il racontait ses souvenirs de la Grande Guerre à petites doses. Il en est revenu avant la fin de la guerre suite à une maladie en 1917. Plus le temps passe et plus je pense à la grande interview que j'aurai pu faire avec lui. Pour se plonger dans l'Histoire de ce conflit. Elle était la seule manière de toucher la population. Dans de nombreux ouvrages historiques au sujet de 14-18, les auteurs évoquent la différence du traitement médiatique entre la France et l'Allemagne. Bourrage de crânes
Bilan de la Première guerre mondiale 1° Le lourd bilan humain – En novembre 1918, la première guerre mondiale prenait fin. Jusqu’à cette date, aucun conflit au cours de l’Histoire n’avait été aussi meurtrier. Au total, l’on comptait plus de neuf millions d’hommes tués au combat, huit millions de victimes civiles, et environ 20 millions de blessés. Proportionnellement, la France était le pays le plus touché par la Grande guerre, déplorant 1.3 millions de tués et de disparus, soit 10% de la population active masculine. Par ailleurs, la grippe espagnole, violente épidémie frappant l’Europe au printemps 1918, fit en France près de 300 000 victimes civiles. A noter enfin que la France comptait plus de 4 millions de blessés, certains légers, d’autres souffrant d’infirmités plus graves (aveuglement, amputation, empoisonnement au gaz, blessure au visage, etc.). Mon pauvre vieux ! Cependant, les mutilés du visage ou du crâne, n’étant pas reconnus comme invalides fin 1918, durent attendre 1925 pour recevoir leurs premières pensions.
PÉTAIN, L'IMPOSTEUR DE VERDUN Pétain, vainqueur de Verdun. L'affirmation a tant de fois été répétée qu'elle est devenue une vérité. Même la déchéance et la condamnation du maréchal pour trahison, en 1945, n'ont pas réussi à ébranler cette affirmation admise par tous, sans jamais être démontrée. Un siècle après les événements, il est temps de s'interroger sur cette vulgate qui ne va pas de soi. Non, Pétain n'est pas le vainqueur de Verdun. Comme Pétain le reconnaît dans sa correspondance à sa maîtresse - « Il était moins cinq » -, la situation qui se rétablit in extremis le 26 février ne doit rien à sa présence ni à ses ordres, mais au sacrifice des poilus, d'une part, et aux instructions du général de Castelnau, de l'autre. Le général de Castelnau, l'adjoint de Joffre, ne tient plus en place. Castelnau s'en moque et coiffe le commandement local pour pousser le 20e corps en avant. Toujours est-il que ce 25 février Pétain ne rétablit pas la situation par sa seule présence. Le rapport avec Pétain ?