
Agriculture contre gaz de schiste: la nouvelle guerre de l’eau? L'eau arrive par camion. Elle est parfois captée à des milliers de kilomètres. La sécheresse qui sévit depuis de longues semaines inquiète fermiers du Midwest et compagnies pétrolières. L’extraction des gaz de schiste par fracturation hydraulique nécessite en effet d’énormes quantités d’eau, qui tend à manquer. Cette pénurie fait apparaître un nouveau conflit d’usage. Va-t-on assister à une guerre de l’eau entre agriculteurs et foreurs? Une sécheresse exceptionnelle s’est abattue sur les Etats-Unis en juin dernier. Le gouverneur du Missouri a récemment décidé d’allouer 25 millions de dollars (20 millions d’euros) d’aide aux agriculteurs. Cet épisode climatique exceptionnel frappe aussi l’industrie pétrolière, et plus particulièrement la production de gaz de schiste. La commission de bassin de la rivière Susquehanna (SRBC), en Pennsylvanie, a ainsi suspendu le 16 juillet dernier tous les permis de pompage accordés pour les affluents de la rivière.
Les 10 commandements d’Alan Rusbridger Crédit photo: Raphaëlle Marcadal W.I.P. demande à des invités de donner leur point de vue. Ici, Eric Scherer, directeur de la prospective à France Télévisions, et enseignant du cours de journalisme entrepreneur à l’Ecole de journalisme de Sciences Po. Il raconte la leçon inaugurale qu’a donné Alan Rusbridger, directeur de la publication du Guardian, à la nouvelle promotion d’étudiants. Aujourd’hui, c’est comme si nous étions “deux jours après l’invention de l’imprimerie par Gutenberg, tout est expérimental”, a répété plusieurs fois vendredi 7 septembre 2014, à Paris, Alan Rusbridger, le patron des rédactions des journaux du Guardian, pour décrire l’actuel bouleversement dans le travail des journalistes. Invité à donner la leçon inaugurale de l’Ecole de journalisme de Sciences Po, il a prévenu les nouveaux étudiants: “depuis cinq ans, les changements dans le journalisme sont profonds. Les points-clés de la leçon inaugurale d'Alan… par ecoledejournalisme Musique: production doublée!
Comment enseigner les comportements écologiques ? L’expérience du « dilemme du prisonnier » Comment favoriser les gestes écologiques ? Et si l’optimisation de nos chances de succès passait par l’enseignement des comportements coopératifs ? C’est l’expérience du « dilemme du prisonnier », ce jeu qui montre comment chacun gagne, au bout du compte, en œuvrant apparemment « pour tous ». Dans un article récent intitulé intitulé « Comment favoriser les comportements écologiques », Johanne Huart s’intéressait aux facteurs psychologiques pouvant favoriser ou empêcher l’adoption de comportements écologiques (1). Eric Lambin (2), dans son ouvrage Une écologie du bonheur (3), définit trois groupes d’individus en matière de comportement écologique. Mon expérience d’enseignant dans le secondaire, où je donne des cours sur le réchauffement climatique, les économies d’énergie, la sauvegarde de la planète, etc., m’amène à poursuivre cette réflexion par le biais de la théorie des jeux, utilisée entre autres en sociologie. Le dilemme du prisonnier Les comportements écologiques
Une technique d’exploitation propre du gaz de schiste Réagissez : Partagez : La société Chimera Energy Corp a mis au point une technologie qui pourrait débloquer les choses en Europe en matière d’exploitation des gaz de schiste. Cette nouvelle technique permet d’extraire l’huile de schiste sans utiliser la fracturation hydraulique, c’est à dire sans les produits chimiques ajoutés à l’eau qui sont reprochés à la méthode actuelle. De quoi calmer nos inquiétudes sur les techniques d’exploitation ? Pas sûr … La nouvelle technique d’extraction, appelée Extraction Exothermique Non hydraulique, ou fracturation sèche, n’utilise ni eau, ni explosifs, ni acides, ni solvants. Au départ, cette technique a été imaginée les forages dans les régions arctiques où l’eau utilisée pour la fracturation hydraulique gèle et se fige. La perforation serait pneumatique et non hydraulique. Le fracking sans eau Enquête : La fin du pétrocène – les 6 piliers de la révolution énergétique …
"Le fact checking est le travail normal du journaliste" Pour lutter contre l'intox, les journalistes développent de plus en plus dans leurs supports des rubriques de fact checking, pratique qui consiste à vérifier les faits et chiffres cités par les politiques et à mener une contre-expertise en cas d'erreur. Une équipe de journalistes de francetvinfo.fr va suivre l'entretien jeudi soir entre Jean-Marc Ayrault et David Pujadas et "fact checker" la parole du Premier ministre. Johan Hufnagel, rédacteur en chef du site d'information Slate.fr, revient sur un phénomène à la mode, apparu pour la première fois sur le net, aux Etats-Unis, dans les années 2000. Le "fact checking" est né sur le Net. C'est arrivé des Etats-Unis. Cette pratique s'est exportée en France, en Europe... C'est devenu très français, et l'une des fonctions de la presse Web française aujourd'hui est de "fact checker". Dans quel but? Les chiffres des politiques sont rarement faux. Le fact checking est-il une mode? Oui. C'est sûr.
L'entreprise est une institution politique LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Jean-Marc Le Gall, conseil en stratégies sociales, professeur associé au Celsa L'entreprise est une "coalition politique", selon James G. March, professeur émérite à Stanford, dans laquelle s'affrontent ses diverses composantes et métiers. C'est donc bien à tort qu'elle s'est trouvée exclue du champ d'investigation des sciences politiques et laissée à l'économie et la gestion (Thierry Weil, Invitation à la lecture de James March, Presses de l'Ecole des mines, 2000). Envisager ainsi l'entreprise rencontre pourtant le plus souvent l'incompréhension des dirigeants, quand ce n'est pas leur hostilité. Autrement dit, diriger une entreprise requiert des décisions qui s'accommoderaient mal de processus de délibération démocratique. L'invocation croissante de la responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) contribue pourtant à changer la donne. En cause, leur propension à éluder les divergences entre les objectifs économiques, sociaux et environnementaux.
Quand Arnaud Montebourg déterre les gaz de schiste ! « L’indépendance énergétique ne doit se faire au prix de catastrophes environnementales ». Cette phrase pleine de bon sens est issue des promesses de campagnes d’Arnaud Montebourg au début de l’année 2011, lors de la campagne pour la primaire du Parti Socialiste [1]. Consternante réalité de constater quelques mois plus tard qu’Arnaud Montebourg, devenu entre temps ministre du redressement productif, accepterait de rouvrir le dossier des gaz et huiles de schiste en France. Pourtant, les preuves des impacts environnementaux et sociaux plus que catastrophiques de l’exploitation des gaz et huiles de schiste ne manquent pas [2]. Pour Romain Porcheron, chargé de mission aux Amis de la Terre France : « La souveraineté énergétique via le développement massif des gaz et huiles de schiste est une chimère dangereuse et une aberration de haut vol. Attac France, Amis de la terre,
Last Tweet avant l’autoroute ! | La prolong' de Patrick Montel Sur la place du village fantôme où je suis hébergé, une sono diffuse bruyamment dès 11 heures le matin de la musique électronique. Un couple local de clubbers en combinaison de ski fluo se déhanche frénétiquement en cadence pendant des heures. Sans jamais mollir, la mine extatique, le bras levé... « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ! » Evidemment le célèbre adage s’imposait mais je n’ai pas eu le courage de lui jeter en pâture. Martin Fourcade, après être resté invisible pendant une vingtaine de minutes, apparut enfin en zone mixte le visage à la fois incrédule... Loin des artifices, des évocations et des chorégraphies qui ont nourri la fastueuse cérémonie d’ouverture, Krasnaya Polnaja a vécu hier une journée ordinaire, justifiant plus que jamais à la veille des compétitions son statut de ville fantôme. Dès l’atterrissage, on ressent le choc. Plus de trêve des confiseurs ! Le handball comme je l’aime. Les images que l’on nous épargne.
Quand les américains exporteront leurs gaz de schistes...chez nous ! Vous savez que les « petites » compagnies américaines indépendantes ont inventé une nouvelle méthode d’extraction du gaz et de pétrole brut dans des formations géologiques non exploitées jusqu’içi, celles où le gaz et le pétrole ne se trouvent plus dans des réservoirs bien délimités mais disséminés dans de vastes formations de schistes très étendues. Les schistes Marcellus, par exemple, s’étendent sur plusieurs états américains. La méthode d’extraction, par forage dévié jusqu’à l’horizontale et fracturation hydraulique des étendues de schistes, a suscité les critiques des écologistes sans pourtant que les pouvoirs publics américains n’aillent jusqu’à les interdire. L’extraction de gaz de schistes en tous cas n’a semble t il jamais été aussi active et productive que ces derniers temps où le pourcentage de leur contribution à la production américaine de gaz a atteint les 25pct alors qu’elle était quasi nulle il y a dix ans. Source image :
Grand Journal : Soraya Khireddine remplace Ariane Massenet grâce aux réseaux sociaux 0inShareinShare0 Jeudi 5 Juillet, 15 heures, une agence, 20 « influenceurs », un défi. Pour l’emporter, il leur faudra obtenir le plus de like sur un statut Facebook de la part du sexe opposé. Si certaines couleuvres sont trop grosses pour être avalées (assassinat de chiens so cute, déménagement à NYC, photo shoot avec des stars) Soraya, elle, sort l’artillerie lourde. Selim Niederhoffer Le statut qui tue L’occasion était trop belle pour que je ne profite pas de cet épisode pour esquisser une analyse de ma communauté Facebook. La réaction des proches D’un point de vue sociologique, l’expérience est riche d’enseignement. L’ami heureux pour toi. Les réactions du cercle professionnel Passons aux relations pro …Parce que oui, je suis une vraie girls in da web et que je sais – ou pense savoir d’ailleurs – gérer mes listes sur Facebook. Les sincères : Des messages FB, des mails qui font chaud au cœur, comme on aimerait en lire plus souvent. L’emballement sur les réseaux La reprise par la presse
Yeux fermés, bras ouverts, la Pologne dit « oui » au gaz de schiste | Rue89 Planète Le sous-sol regorge de gaz de schiste, les majors nord-américaines accourent... Et la Pologne se voit déjà autosuffisante. Mais le manque de transparence inquiète. L’entrée de Lewino, Pologne (Julien Mucchielli) Au bord de la route qui sillonne champs et forêts, un panneau vert annonce en deux langues le hameau de Lewino. Ici, c’est la Cachoubie, une terre qui se targue de posséder sa propre langue et sa culture. Les chemins sont déserts, et les cheminées fument – à moins que ce ne soit la brume matinale qui s’accroche aux toits des masures. La tête du puits de Lewino (Julien Mucchielli) Déception après les fortes estimations US Le 21 mars 2012, un rapport de l’institut géologique polonais établit les réserves de ce gaz dit non-conventionnel à 1 920 milliards de mètres cubes. Qu’importe, cela représente environ 50 ans d’autosuffisance gazière pour la Pologne. La Pologne achète 70% de son gaz à la Russie, à un prix relativement élevé. Des avantages à qui rejoint « cette aventure »
PARTICIPATIF. Un journal canadien ouvre un café… et y implante (un peu) sa rédaction "De quoi parlent les gens à la machine à café ?". Voilà une phrase dite et redite au Post.fr lorsque l'on débat d'un sujet, et héritée du temps où Benoît était rédacteur en chef. Le Winnipeg Free Press (115.000 exemplaires), un journal local de la ville de Winnipeg (600.000 habitants) au Canada se pose certainement la même question. À tel point qu'il a décidé d'ouvrir le 23 mars son propre café : le News Café. Ce n'est pas TOTALEMENT nouveau : The Register Citizen (États-Unis) a inspiré le Winnipeg Free Press. "Le News Café est le 'Social hub" et le lieu de rencontre de Winnipeg, avec en plus de la nourriture délicieuse, des boissons savoureuses et des événements vivants", décrit le site du journal. Le café dispose d'un fil Twitter (qui diffuse des infos... et le plat du jour), d'une page Facebook et d'un blog. Photo Instagram de jheimLe but est donc clair : aller à la rencontre des lecteurs, être le centre du débat, être au centre de la vie des habitants de Winnipeg.
"La malédiction du gaz de schiste", nouveau documentaire choc sur ARTE > Gaz En Pologne, un village se mobilise contre le gaz de schiste jusqu'à faire vaciller sur son socle un géant américain de l'énergie ; Le réalisateur Lech Kowalski revient sur son documentaire qui fait entendre la voix des petits agriculteurs, premières victimes. Pourquoi vous intéressez-vous au gaz de schiste ? Lech Kowalski : "Depuis deux ans, je m'intéresse aux problèmes rencontrés par les petits agriculteurs, notamment dans la partie orientale de la Pologne, à la frontière avec l'Ukraine. Dans cette zone envahie par l'agriculture intensive, ces petits fermiers pratiquent une agriculture traditionnelle. Ce ne sont pas pour autant des paysans d'un autre temps. Ils sont très bien éduqués, certains sont allés à l'université. Quels sont les premiers dangers que fait courir l'extraction du gaz de schiste pour les agriculteurs ? "En Pennsylvanie, où j'ai tourné, l'eau des puits est empoisonnée depuis le début des forages en 2007. Ils gagnent même des batailles... "Tout à fait. Combat inégal