
Et si on enseignait vraiment le numérique ? Il faut relancer la Déclaration d'indépendance du cyberespace proclamée en... 1996 Le Monde | | Par Olivier Ertzscheid, maître de conférences à l'université de Nantes. Ils sont nés en 1996. Ils ont aujourd'hui 16 ans. L'ensemble de leur scolarité s'est faite dans l'ombre et la lumière du numérique. A leur naissance, le web est âgé d'à peine 7 ans. 16 ans plus tard, pour ces natifs du numérique, il ne reste plus rien de cette déclaration d'indépendance. Apple, Facebook et Google décident seuls et en fonction de leurs seuls critères ce qui est publiable et ce qui ne l'est pas, invoquant le plus souvent le motif de "nudité" ou de "pornographie", et l'appliquant, par exemple, à la fermeture du compte d'un internbaute ayant osé choisir "l'origine du monde" de Courbet comme photo de profil. Combien de collégiens, de lycéens et d'étudiants, combien de ceux qui sont nés en 1996 sont-ils au courant de cette Histoire, de ces pratiques, de cette évolution ?
La prise de pouvoir des données et la mort de la politique, par Evgeny Morozov Publié dans The Observer, le 20 juillet 2014. Merci à Guy Weets pour la traduction. © The Guardian Les pionniers de la technologie aux États-Unis préconisent une nouvelle approche de la gouvernance basée sur les données – « La réglementation algorithmique ». Mais si la technologie apporte des réponses aux problèmes de société, quel impact pour les gouvernements ? Le 24 août 1965 Gloria Placente, une résidente de 34 ans du Queens, New York, roulait vers Orchard Beach dans le Bronx. Vêtue d’un short et de lunettes de soleil, cette maîtresse de maison était impatiente de passer quelques heures tranquilles à la plage. Quinze mois plus tôt, Placente avait brûlé un feu rouge et négligé de répondre à la citation à comparaître, une infraction que CORRAL allait punir avec une forte dose techno-kafkaïenne. Comme les voitures et les routes deviennent « intelligentes », elles comportent la promesse d’une application presque parfaite de la loi en temps réel. Alors, que faut-il faire ? Partager
Espagne : « quand avez-vous voté pour la dernière fois avec espoir ? » Le mouvement Podemos. (Via la page Facebook de Podemos) Dans cet assemblage de maisons des collines espagnoles de Galice, non loin de la cité romaine de Lugo, le temps semble s’être arrêté il y a quarante ans. Jago, un professeur de langues de 48 ans, est en train de monter dans le village un « cercle », une sorte d’assemblée de base informelle, démocratique et pluraliste, qui fonctionnera comme l’incarnation locale du nouveau parti politique Podemos. « Nous pouvons » en espagnol, Podemos espère attirer ceux qui désespèrent des approches politiques conventionnelles et contrer le ras-le-bol des mesures d’austérité en impliquant les citoyens pour modeler les réformes à partir de la base. Nombreux sont les partis à travers l’Europe qui, voyant fondre les effectifs de leurs militants, partagent les mêmes ambitions. Podemos, lui, a des résultats à afficher sur l’intention de mettre la politique plus en phase avec le public ». Les Cercles : des espaces politiques inclusifs Un travail à parfaire
Jeremy Rifkin : “Ce qui a permis le succès inouï du capitalisme va se retourner contre lui” Il y a vingt-cinq ans, c'était la star du ring, le « boss », vainqueur du communisme par K-O ! Aujourd'hui, le capitalisme est un champion usé par la crise, miné par les contradictions et politiquement à bout de souffle. Pour l'économiste américain Jeremy Rifkin, nous assistons, tout simplement, à son éclipse. Dans un livre passionnant – La Nouvelle Société du coût marginal zéro – en librairie le 24 septembre 2014, il raconte le basculement, inévitable, que nous avons déjà commencé à opérer vers un nouveau système de production et de consommation : les « communaux collaboratifs ». Nous nous éveillons, dites-vous, à « une nouvelle réalité – celle des communaux collaboratifs ». “J’ai découvert l’existence d’un paradoxe profondément enfoui au cœur du capitalisme, et qui n’avait pas encore été mis au jour.” Qu'est ce qui provoque ce changement de paradigme ? C'est pourtant ce qu'il se passe ? Et aujourd'hui ? “Le soleil et le vent sont gratuits, il suffit de les capturer.
Ello, le nouveau réseau social « anti-Facebook » Plus beau et plus épuré que ses concurrents, Ello laisse encore peu de place aux interactions, avec un système de commentaires rudimentaires. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Michaël Szadkowski Vous n'avez sans doute pas encore entendu parler d'Ello. C'est normal : ce nouveau réseau social est encore en phase de test. L'inscription ne peut se faire qu'après invitation d'un profil déjà existant, et ce processus a connu quelques ralentissements après une première vague de milliers de demandes de compte qui a déferlé le 24 septembre. A première vue, le principe d'Ello est identique à celui de Facebook, Twitter, Tumblr ou Google+. Ello est toutefois bien plus beau que ses aînés. Pour vous faire une idée : voici le compte de Pixels sur Ello Le service propose par exemple une distinction entre « amis » et « bruit » (friends/noise), les derniers étant moins susceptibles d'apparaître dans votre flux d'actualités. Lire notre interview de Paul Budnitz : « La publicité, c'est le diable »
Questions à la une du 8 septembre 2010, Questions à la Une : RTBF Vidéo Dimanche 10 août Météo Belgique 24°16° Services Questions à la une du 8 septembre 2010, Questions à la Une : RTBF Vidéo Magazines Questions à la une Réchauffement climatique : info ou intox ? Mercredi 8 septembre 2010 89min 13s Envoyer Vue 11491 fois d'infos sur l'émission #Hashtag twitter #qaluRTBF Mots-clés question-a-la-une questions-a-la-une Infos complémentaires Catégorie: Magazines Programme: Questions à la Une Description Enquête n°1 -Réchauffement climatique : info ou intox ? Questions à la Une: les autres vidéos Ulule - 1er site de financement participatif européen L’ether, la future monnaie qui vaut déjà des millions Un Canadien âgé de 20 ans a réuni plus de 18 millions de dollars en six semaines en vendant des ethers, une monnaie électronique qui n’existe pas encore. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Yves Eudes Dès l’âge de 17 ans, Vitalik Buterin, Canadien né en Russie et habitant à Toronto, s’est passionné pour le bitcoin, la principale monnaie électronique circulant sur Internet : « J’ai commencé des études d’informatique, mais au bout d’un an j’ai abandonné la fac pour me consacrer entièrement au bitcoin. Pour donner vie à son projet, il monte une start-up, Ethereum. Satisfait, il cesse ses préventes, en attendant le lancement officiel de l’ether. Son système sera programmé pour produire au maximum 15 millions d’ethers par an. Au-delà de l’entreprise, le registre central des transactions d’Ethereum pourrait proposer un mode de gouvernance décentralisée et transparente pour des associations de taille moyenne.
ÉCONOMIE • Profitons de la crise climatique pour changer de modèle Le dernier ouvrage de Naomi Klein fait couler beaucoup d’encre dans la presse anglo-saxonne. Selon cette figure de l’altermondialisme, il faut se saisir de la lutte contre le changement climatique pour renverser l’ordre libéral et construire une société plus juste. Il y a environ un an, j’ai dîné avec des amis à Athènes.
INTERNET • Le pirate, cet être si prévisible Une étude du comportement des utilisateurs de BitTorrent, menée sur quatre ans, révèle des agissements très répétitifs. La vraie surprise, c'est qu'elle dresse un profil des économies de certains pays à travers le type de fichiers piratés. Dis-moi ce que tu pirates, je te dirai qui tu es. C'est l'une des conclusions que l'on peut tirer de l'étude menée par des chercheurs de l'université de Rovira i Virgili, à Tarragone, en Espagne, par l'équipe de Jordi Duch. Ils ont observé pendant quatre ans le comportement des utilisateurs de BitTorrent, un protocole de communication peer-to-peer, qui permet aux internautes de partager directement les fichiers sans passer par un serveur central. Comment ? Un comportement routinier Après quatre ans de recueil des données, les chercheurs sont passés à l'analyse. L'art de contourner l'obstacle Au-delà de ces constats, quelle est l'utilité de l'étude ?
-L'influence des lobbies sur la pensée et la politique- - TROMMENSCHLAGER FRANCK - PSYCHANALYSTE ET PSYCHOSOCIOLOGUE A LUXEUIL LES BAINS (70), LURE VESOUL SAULX, AU RELAIS DES PSYCHOLOGUES BESANÇON (25) Dimanche 12 octobre 2014 7 12 /10 /Oct /2014 13:33 Source: Mondialisation.ca Par Thierry Brugvin est sociologue, auteur du livre, Les mouvements sociaux face au commerce éthique, Hermès/Lavoisier 2007 : Au sein de ces différentes organisations, sous couvert d’un discours sur la ebonne gouvernance", les dirigeants libéraux privatisent les instances démocratiques en privilégiant le dialogue avec les entreprises au détriment des peuples, de leurs représentants, des ONG. Le documentaire France 5 sur le pouvoir des lobbies : «La polysémie de l’expression est encore renforcée par l’utilisation de termes souvent interchangeables, comme "groupes d’intérêt" [1], "lobbies", et groupes de pression» [2]. Le lobbying participatif Le lobbying participatif consiste à entretenir des contacts étroits avec les personnels politiques, individuellement ou dans le cadre de groupes de travail, au prétexte de les assister dans leur tâche législative ou décisionnelle. Le lobbying idéologique
Jeremy Rifkin : "Le capitalisme va laisser place à une économie de l'échange et du partage" Le “prophète” est de retour avec La Nouvelle Société du coût marginal zéro. “Prophète” avec des guillemets parce que si Jeremy Rifkin annonce le proche futur, ce n’est pas sous le coup d’une lubie ou d’une révélation surnaturelle mais par les biais plus cartésiens de l’expertise, de la recherche et de la réflexion. Après La Fin du travail, L’Age de l’accès ou La Troisième Révolution industrielle, l’essayiste américain prolonge sa réflexion sur le changement de paradigme de notre époque, sur le passage de la verticalité de l’ère charbon-pétrole à l’horizontalité de l’ère internet qui pourrait nous amener vers un monde plus écologique, plus durable et plus démocratique. La Nouvelle Société du coût marginal zéro théorise la mutation du capitalisme vers une société de gratuité et d’abondance : sous l’effet d’internet et des imprimantes 3D, chaque citoyen-consommateur pourra devenir producteur de biens, gratuits ou échangeables. Les visions optimistes de Rifkin ne vont pas sans réserve.
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