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Bidonville, un modèle pour réhumaniser la ville ? - Idées Bidonville de Lima au Pérou © Sébastien Godret Selon l'O.N.U., 30 % de la population urbaine mondiale, soit 1 milliard de personnes, vit dans des espaces de type « bidonville » et d'ici à 2050 ce chiffre devrait atteindre 50 % de la population urbaine, soit 2 milliards de personnes. C’est donc la forme urbaine qui se développe le plus aujourd’hui. Une exposition apporte un éclairage différent sur ces lieux stigmatisés. « Bidonville, l’autre ville », qui se tient à la Ferronnerie, à Dijon, jusqu’au 23 juillet, met en lumière la part positive de ces espaces, leur créativité et leur richesse sociale, jusqu’à entrevoir un modèle pour nos sociétés occidentales. Sébastien Godret, photographe et commissaire de l’exposition, explique pourquoi penser le bidonville comme un modèle : L’exposition propose une analyse urbaine et architecturale du phénomène à travers le monde. Slum est le mot anglais employé pour bidonville, mais il ne désigne pas la même réalité.

ShockBlast - inspire yourself. Latourex Séjourner dans un aéroport mais sans s’envoler. Jouir du confort des lieux, des différentes ressources sanitaires, commerciales et gastronomiques proposées, du ballet des voyageurs en partance et de la valse des destinations sur le tableau « Départs ». Partir arpenter toutes les grandes places du monde : Alexanderplatz, La Concorde, Tien an Men, Wanceslas, San Marco, Picadilly Circus, Omonia, Time Square… Insérer (s'il n'y figure pas) le nom de sa commune dans l'index alphabétique d'un atlas du monde. Lancer un dé. La destination du voyage sera le lieu suivant de la liste dont le rang correspond au nombre de points obtenus. Si, par exemple, on habite TREMBLAY-LES-GONESSE : UN mènera à TREMBLAY-LE-VICOMTE (Eure et Loire) DEUX à TREMENTINES (Maine-et-Loire) TROIS aux îles TREMITI (Italie) QUATRE à TREMONT (Maine, U.S.A.) Visiter une ville de A à Z, de la première rue à la dernière selon l’ordre alphabétique. Le fait de rester chez soi pour son plaisir ou d'aller ailleurs contre son gré. 1.

La révolution industrielle serait-elle une simple question de géographie ? Augustin Berque Le présent commentaire porte sur un petit ouvrage, recueil de trois articles qui furent publiés par Pomeranz en réponse aux réactions suscitées par son grand livre, The Great Divergence: China, Europe and the making of the modern world economy (Princeton University Press, 2000). Il ne porte pas sur ce dernier ouvrage. Le recueil de trois articles en question s’ouvre sur une substantielle introduction (25 pages) due à Philippe Minard. Le moins que l’on puisse faire sera de louer le côté didactique de ce recueil : tant les trois articles de Pomeranz lui-même que l’introduction reprennent tour à tour, sous un éclairage légèrement différent, les principales thèses du livre qu’ils défendent ; impossible donc de ne pas les saisir. La méthode de Pomeranz se signale par un triple parti. Un partenaire commercial d’un genre spécial. Voilà qui paraît logique, mais qui est, aussi, exemplairement occidental en dépit du parti de renversement qui est en principe celui de Pomeranz. Note

Le Journal de la Photographie Journée 4 : Esquisser et scénariser les villages de demain Lors de cette quatrième journée, les participants disposent de suffisamment de matériaux pour affuter leurs visions et imaginer le plus concrètement possible à quoi pourrait ressembler un village de Bourgogne en 2020… l’objectif n’est pas de chercher une vision unique, "révélée", mais bien de produire une prospective incarnée, tangible, inspirante, dans laquelle chacun pourra facilement se projeter : élus, agents, habitants, participants à la démarche ou simples observateurs. Au cours de la journée, les participants vont unir leurs efforts pour imaginer très concrètement de nouveaux services, aménagements, dispositifs dans tous les domaines : économique, écologique, sociale, culturel… Ce sont souvent des services ou des aménagements nouveaux , mais aussi de nouvelles méthodes pour y parvenir : une nouvelle politique, de nouveaux métiers, de nouveaux outils pour appréhender différemment la question de l’aménagement et du développement des villages. C'est le début de la 4e journée !

Développement régional en Chine Tout a été dit et écrit sur le potentiel économique de la Chine, certains allant jusqu’à affirmer que ce pays pourrait un jour rivaliser avec les États-Unis. Il est vrai que depuis les années 1980, la croissance de la Chine est impressionnante et même les projections les plus prudentes ont de quoi rendre optimiste. Le problème, c’est que la croissance n’a pas profité à tout le monde. En effet, l’essentiel des nouveaux investissements réalisés durant la période 1983-2001, soit US$400 milliards, ont été concentrés sur les côtes Est et Sud du pays. À elle seule, la côte Est a absorbé 88 % du total des flux d’investissements directs étrangers (IDE) durant cette période, contre 9 % à peine dans le Centre et guère plus de 3 % à l’Ouest. Faut-il s’en inquiéter ? L’État chinois entend relever ce défi par sa « grande stratégie de développement de l’Ouest » (xibu da kaifa), lancée en janvier 2000. Mobilisons ces ressources L’Ouest de la Chine ne manque pourtant pas d’atouts. Références

Museum of Photographic Arts Migration et développement : les politiques de la Chine et de l’Inde à l’égard de leurs communautés d’outre-mer 1 Dans cet article, l’expression « transferts de fonds » désigne les transferts de fonds effectués p (...) 1Le débat concernant l’impact des migrations sur le développement des pays d’origine est ancien. Dans l’après-guerre, les économistes avaient élaboré une vision optimiste des contributions potentielles des migrants au développement économique et à la modernisation de leur pays. L’hypothèse était que la réduction des surplus de population active dans les zones d’origine et l’afflux de capitaux par le biais des transferts de fonds1 aideraient à améliorer la situation économique de ces pays. Toutefois, dans les années 1970, à la suite de résultats décevants, des chocs pétroliers et de la stagflation, un certain pessimisme s’est installé, poussant d’aucuns à considérer que les flux migratoires contribuaient davantage au maintien de l’état de dépendance et de sous-développement des pays d’origine (Massey 1998 ; Monsutti 2008). Les diasporas indienne et chinoise 2.1.

I shoot FILM Développement économique et legs coloniaux en Afrique 1 Dans cet article, on a préféré utiliser les noms actuels des anciennes colonies, notamment parce q (...) 1Cet article pose la question de l’influence des legs des puissances européennes, pris à la fois d’une manière générale et dans certaines catégories de colonies, sur le développement économique postcolonial en Afrique subsaharienne. Par convention, on retient en général l’année 1960 comme date d’accession à l’indépendance parce que c’est l’année où prit fin le gouvernement colonial dans la majorité des colonies françaises au sud du Sahara et dans les colonies britannique et belge les plus peuplées, le Nigeria et le Congo respectivement1. Un recul d’un demi-siècle semble raisonnable pour étudier l’impact économique des legs dans la mesure où cette durée nous permet d’aborder la question à différentes phases des politiques et des accomplissements postcoloniaux. 3La réflexion qui suit s’ouvre par trois sections préliminaires.

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