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Wikipédia - Création monétaire

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Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La création monétaire, souvent appelée familièrement « la planche à billets », est le processus par lequel la masse monétaire d'un pays ou d'une région (comme la zone euro) est augmentée. Sous l'empire de la monnaie métallique (argent ou or), la masse monétaire était directement liée à la quantité de métal disponible, en fonction du destin des mines (découvertes, épuisement, « ruée vers l'or ») et des autres flux de métal (commerce, pillage, tribut et rançon, etc.). Dans le monde contemporain, l'essentiel de la monnaie est scripturale, créée par le crédit (émission de dette échangeable) dans les limites qui sont imposées aux établissements de crédits (réserves obligatoires etc.) et détruite par extinction des dettes sous-jacentes (par remboursement ou autre) ; la masse monétaire évolue constamment. Les monnaies non fiduciaires et fiduciaires[modifier | modifier le code] Monnaie non fiduciaire[modifier | modifier le code] La banque centrale.

La création monétaire Beaucoup de gens voient la monnaie comme un stock, c'est à dire qu'il existerait une certaine quantité de monnaie qui circulerait. Cette monnaie aurait été créée par la Banque Centrale, et, bien souvent, ces gens pensent que c'est en contrepartie des stocks d'or qu'elle détient dans ses réserves. Pour comprendre que ce n'est pas le cas, il suffit de voir que la valeur de cet or est bien inférieure à la valeur de la monnaie qui circule. A l'époque où les billets et pièces de la Banque de France représentaient la plus grosse partie de la monnaie existante, l'idée d'un stock avait encore du sens, mais avec la monnaie dématérialisée les choses sont bien différentes. Au final, on peut constater que la banque inscrit la même somme à son actif et à son passif, et que sa comptabilité reste équilibrée.

L'Argent Dette Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'Argent Dette (Money as Debt) est un documentaire sous forme de film d'animation de l'artiste-peintre[1],[2] canadien Paul Grignon, sorti en 2006[3] — diffusé en streaming sur Internet et en DVD — qui traite du crédit et de la création monétaire. En 2008, le succès rencontré par ce documentaire a conduit des universitaires et des journalistes à le commenter. Genèse[modifier | modifier le code] Le documentaire est le fruit d'un long processus de création débuté en 2002, mené par Paul Grignon aidé par une petite équipe de bénévoles. Celui-ci précise que les animations ont été entièrement dessinées à la main et reprises sur un unique Apple G5[3] avec le soutien du médecin Edward Hamlyn de la British Association for Monetary Reform[4] et des membres de l'American Monetary Institute (en)[5]. Le documentaire expose les thèses suivantes : Ce documentaire a été réalisé avant la crise économique et financière. Réception[modifier | modifier le code]

La dette expliquée aux nuls La gestion de la dette conditionnera les débats de la présidentielle, comme l'a montré l'Université d'été du PS. Un sujet complexe, pollué par les idées reçues et les croyances. Pour y voir plus clair, OWNI reprend les bases. Lorsque l’on parle de dette, il est de coutume de dire que « l’État vit au dessus de ses moyens », que le modèle social français n’est plus soutenable, et qu’il faut donc réduire les dépenses. Pourtant, la réalité est légèrement différente : sur 1 600 milliards de dette publique remboursée depuis 1974, environ 1 200 milliards d’euros ne sont constitués que des seuls intérêts. L’effet « boule de neige » explique en grande partie ce phénomène. En réalité, hors paiement des intérêts, les budgets sont globalement à l’équilibre comme le montre le graphique ci dessous (issu du travail de André-Jacques Holbecq) : Rembourser la dette, ce n’est donc pas payer en différé les dépenses d’éducation, de santé ou d’autres investissements. Photos FlickR yenna ;

Déflation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En économie, une déflation est une baisse de l'indice des prix observée sur une période suffisamment longue[1] (plusieurs trimestres la plupart du temps). Le phénomène opposé, bien plus fréquent, est l'inflation (hausse des prix). La déflation ne doit pas être confondue avec la désinflation qui est un ralentissement de l'inflation, donc une diminution du taux d'inflation, c'est-à-dire que le niveau général des prix augmente moins vite. Au cours du XXe siècle, les périodes de déflation ont été exceptionnelles. Périodes historiques de déflation[modifier | modifier le code] Les périodes de déflation historiques les plus connues ont été : Le milieu du XVe siècle [2] : les métaux précieux, étalons des monnaies de l'époque, viennent à manquer au moment où l'engouement pour les épices d'Asie provoque une sortie d'or [2]. Après les accords de la Jamaïque (1976), les banques centrales ont cherché à éviter les périodes de déflation.

Création Monétaire | Une monnaie libre pour une économie libre Effet multiplicateur du crédit Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans le contexte historique du système dit de Réserves Fractionnaires, l’expansion monétaire était en partie la conséquence de l’effet multiplicateur du crédit. Ce terme désignait le rapport existant entre l’augmentation de monnaie centrale (voir base monétaire) nouvelle émise par la banque centrale et la quantité de monnaie issue du crédit accordé par les établissements de crédit permise par cette augmentation. Principe[modifier | modifier le code] Une banque commerciale crée de la monnaie à l'instant où elle conclut un contrat de prêt avec un emprunteur (voir création monétaire pour plus de détails). ) Ces réserves, bien que continuant à exister réglementairement sont en pratique devenues minimes, voire nulles pour certaines banques centrales. La banque doit par ailleurs satisfaire à la demande d’espèces (noté ) qu’elle va devoir également se procurer auprès de la Banque Centrale. Mesures et limites[modifier | modifier le code] On définit où

Le Livre Absolu Durant l’année 2012 j’ai décidé de publier ici même chaque semaine un billet exprimant mon ressenti personnel sur la semaine précédente, dans la perspective, bien évidemment, des problématiques de la prospective du livre et de l’édition. Ce post est donc le 06/52. Pour la première fois de cette année c’est un fait dont j’ai modestement été l’acteur que je retiendrai comme marqueur de la semaine écoulée. Je veux parler du lancement, ce vendredi 10 février 2012, sur le web 3D, de l’incubateur MétaLectures, conçu comme un environnement immersif pour présenter, expérimenter et développer des solutions innovantes dans l'univers du livre et de la lecture francophones. Cette soirée a réuni pendant presque deux heures une trentaine d’internautes avatarisés de toute la France, et l’événement a pu également être suivi en vidéo live streaming par des dizaines d’autres. Ce type d’expérience (autour de la lecture), vécue et partagée à distance, pose pour moi une question cruciale : que se passe-t-il ?

Marché financier Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le marché financier est une variante et une illustration particulière du phénomène de marché. L'expression est également employée au pluriel : "Les marchés financiers". Le terme renvoie à une double signification : - C'est d'abord un lieu où différents types d'acteurs peuvent s'échanger des capitaux au comptant ou à terme, effectuer des transactions sur des actifs financiers et -de plus en plus- sur des produits dits "dérivés". - C'est aussi le mécanisme de moins en moins "géographique" et de plus en plus "abstrait"," dématérialisé","virtuel" par lequel sont agrégées -en temps réel et de façon de plus en plus continue- les offres des vendeurs et les demandes des clients en vue de déterminer une cotation (un taux ou une valeur). Cette tendance ne signifie pas pour autant que ces marchés soient dépourvus de toute réalité. Les raisons de la croissance des marchés financiers[modifier | modifier le code] - Lors du Flash Crash de 2010

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