
agone/manufacturedeproses/karlmarxleretour/index.html#article-som Dossier de presse • France Inter – « Là-bas si j’y suis », dans la série USA Histoire populaire des USA (10 décembre 2003, rediffusion janvier 2010) • Radio Grenouille (88.8 FM) – Sans actes de désobéissance civile, Obama ne mènera pas de politique de gauche, série d’entretiens avec Howard Zinn (du 20 au 22 janvier 2009, rediffusion du 4 au 6 février 2010) • France Inter – « Là-bas si j’y suis », dans la série USAHoward Zinn – 1 (14 septembre 2004, rediffusion mars 2008) • France Inter – « Là-bas si j’y suis », dans la série USA Howard Zinn – 2 (14 septembre 2004, rediffusion mars 2008) Envoyé du ciel Qui l’eut cru: Karl Marx en céleste permission, en Messie peu chrétien et moins respectueux des codes de la fonction ? Autorisation spéciale d’une petite heure seulement pour qu’il s’explique, pour qu’il nous apprenne que Marx n’est pas marxiste. Suzane Vanina Rue du théâtre.eu, 17 mai 2013 Au théâtre de la place des martyrs Lire l’article sur le blog Les feux de la rampe/Roger Simons
Imaginer un revenu garanti pour tous, par Mona Chollet (Le Monde diplomatique, mai 2013) On travaille, et, grâce à ce travail, on perçoit de l’argent. Une telle logique est si bien ancrée dans les esprits que la perspective d’instaurer un revenu inconditionnel, c’est-à-dire de verser à chacun une somme mensuelle suffisante pour lui permettre de vivre, indépendamment de son activité rémunérée, apparaît comme une aberration. Nous sommes encore persuadés de devoir arracher à une nature aride et ingrate les moyens de notre subsistance individuelle ; or la réalité est bien différente. Bourses étudiantes, congés parentaux, pensions de retraite, allocations familiales, indemnités de chômage, régime français des intermittents du spectacle, minima sociaux : autant de prestations qui ont en commun de découpler revenu et travail. Mais précisons bien de quoi l’on parle exactement. Ainsi, chacun pourrait choisir ce qu’il souhaite faire de sa vie : soit continuer à travailler, soit conserver la jouissance de son temps en se contentant d’un niveau de consommation modeste, soit alterner.
Plafonner les revenus, une idée américaine, par Sam Pizzigati Au nombre des revendications portées par les militants du mouvement Occuper Wall Street, il en est une qui plonge profondément ses racines dans l’histoire des Etats-Unis : l’instauration d’un plafond pour les hauts revenus. Depuis l’époque dorée de l’après-guerre civile américaine, les grandes mobilisations en faveur de la justice économique ont toujours énoncé cette demande, aujourd’hui appelée « salaire maximum ». Cette formule n’englobe pas seulement le salaire, mais la totalité des revenus annuels ; elle permet de créer un lien de familiarité avec la notion de « salaire minimum ». C’est le philosophe Felix Adler — surtout connu pour avoir fondé et présidé, au début du XXe siècle, le National Child Labor Committee — qui, le premier, a porté cette revendication. Selon lui, l’exploitation des travailleurs, jeunes et vieux, génère d’immenses fortunes privées qui exercent une « influence corruptrice » sur la vie politique américaine. En juin 1935, le président Franklin D.
Le Conseil de l'Europe ouvre le débat sur le revenu de base Fin février, le Conseil de l’Europe organisait une grande conférence sur le thème « Pauvreté et Inégalités dans les pays des droits humains : le paradoxe des démocraties ». Rassemblant plus de 400 personnes de 55 pays différents pendant deux jours, le programme a octroyé une belle place à l’idée du revenu de base inconditionnel. Tentative de synthèse. Il faut bien l’admettre : nous étions sceptiques en arrivant dans le quartier européen de Strasbourg. Invités par le Conseil de l’Europe à discuter de pauvreté et d’inégalités, comment ne pas craindre de participer à une énième conférence sur la pauvreté où la solution phare du revenu de base serait encore une fois passablement éludée ? Nous avons eu plaisir à nous tromper : le revenu de base était bien au programme, et pas qu’un peu. « Déstigmatiser les politiques de lutte contre la pauvreté, c’est notre message aujourd’hui » Gilda Farrell a même eu la gentillesse de nous accorder une interview vidéo : Guy Standing : « le monde change »
LA DISPUTE DES ECONOMISTES Gilles RAVEAUD - CERCLE LECTURE JEAN MACE Ce n'est pas un roman, ni un "policier", mais cela se lit tout comme. Un livre qui vous parle de sciences économiques autrement qu'avec des équations et des raisonnements ennuyeux. Il vous fera comprendre, entre autres, pourquoi Dominique SEUX et Bernard MARIS "se disputent" sur France-Inter, et vous y verrez plus clair dans les débats. Parfaitement bien écrit, vous comprendrez facilement une science complexe! Voilà ce qu'en dit Christian CHAVAGNEUX, rédacteur en chef adjoint d'ALTERNATIVES ECONOMIQUES: "Chômage, dette, mondialisation, retraites, environnement. Enseignant à l’université Paris VIII-Saint-Denis et collaborateur régulier d’Alternatives Économiques, Gilles Raveaud fait œuvre d’une grande pédagogie avec ce petit livre qui se lit d’une traite. Il y présente les quatre grandes approches de l’économie qui lui semblent refléter les débats en cours entre les spécialistes de la “science lugubre”. Une interview de l'auteur: Pour mieux comprendre « la dispute des économistes » 1973.
Marcel Duchamp et le refus du travail Marcel Duchamp et le refus du travail A une époque où le néo-libéralisme exige de chacun qu’il se fasse « entrepreneur de lui-même » et « capital humain », l’artiste sert de modèle à de nouveaux modes d’asservissement, fondés sur le contrôle, l’auto-exploitation, la course en avant productive, la soumission aux règles du marché. Pour rompre avec cette logique, Maurizio Lazzarato propose de se souvenir de Marcel Duchamp qui prônait le non-mouvement et l’action paresseuse. Marx avait dit que les révolutions sont la locomotive de l’histoire mondiale. Mais peut-être les choses se présentent-elles tout autrement. Il se peut que les révolutions soient l’acte par lequel l’humanité qui voyage dans ce train tire le frein d’urgence. « John Cage se vante d’avoir introduit le silence dans la musique, moi je me targue d’avoir célébré la paresse dans les arts » dit quelque part Marcel Duchamp. 1. Commençons par sa fonction de « critique socio-économique » : 2. Maurizio Lazzarato
Un revenu de base pour tous? Pas si utopique que cela! SUISSE - Un ouvrage collectif de l'association BIEN-Suisse dévoile plusieurs modèles de financement pour mettre en oeuvre un revenu garanti inconditionnel en Suisse. Décryptage. Garantir à tous un revenu de base d'un bout à l'autre de l'existence, c'est l'idée promue depuis trente ans par le Basic Income Earth Network (BIEN), un réseau associatif actif au plan mondial. «Le revenu de base est une sorte de rente à vie, payée à chaque individu, sans condition ni contrepartie, d'un montant suffisant pour vivre dignement», résume Albert Jörimann, président de la section suisse. Ce «droit civique économique» que constituerait le revenu de base doit cependant être pensé en fonction des réalités propres à chaque pays. Dans un livre qui vient de paraître1, trois propositions sont mises en avant. Le modèle de compensation Le modèle dit de compensation imaginé par Albert Jörimann postule une opération financièrement neutre pour la collectivité. Le «modèle bâlois»
Les Éditions Diateino Et vous, pourquoi travaillez-vous ? Dans son film soutenant l’initiative citoyenne européenne en faveur du revenu de base, le cinéaste allemand Enno Schmidt diffuse la statistique suivante : à la question « Si vous bénéficiez d’un revenu de base inconditionnel, est-ce que vous iriez encore travailler ? », 60 % des personnes interrogées répondent spontanément qu’elles continueraient à travailler exactement comme avant. 30% travailleraient mais différemment, et 10% commenceraient par rattraper leurs heures de sommeil en retard et réfléchiraient après. Personnellement, ces 60% m’ont (agréablement) surprise : plus de la moitié des personnes puiseraint donc dans leur activité professionnelle autre chose qu’un revenu, mais quoi ? L’argent, le bonheur et le reste En décorrelant la question du travail de celle de sa contrepartie financière, la proposition d’un revenu de base permet de poser la question du pourquoi. Se relier aux autres et à soi Le travail à la croisée des chemins
Revenu garanti, une utopie à portée de main Assurer à chacun, sans conditions, de la naissance à la mort, une somme mensuelle suffisante pour vivre ? Impossible de balayer la proposition en arguant de son infaisabilité économique : il serait tout à fait envisageable de la mettre en œuvre, même si cela nécessite une réflexion politique approfondie (« Financer l’allocation universelle »). C’est surtout sur le plan philosophique que le revenu garanti pose des questions épineuses, puisqu’il implique de renoncer à l’objectif du plein-emploi et d’admettre que l’on puisse subsister sans exercer une activité rémunérée (« Imaginer un revenu garanti pour tous »). Financer l’allocation universelle, par Baptiste Mylondo «Mais ce serait impossible à financer ! » Voilà, d’ordinaire, la première objection faite aux promoteurs d’un revenu universel déconnecté de l’emploi. La première, mais sans doute aussi la plus faible. Si l’on se fie à son produit intérieur brut (PIB), la France est aujourd’hui le cinquième pays le plus riche du monde. En 2010, le revenu disponible (après versement des prestations sociales et prélèvement des impôts directs) s’y élevait à 1 276 euros par mois et par personne, adultes et enfants confondus. Toutefois, si le financement est un faux problème, ses modalités, quant à elles, posent de vraies questions, car elles ne sont pas neutres et déterminent pour partie la portée d’un revenu inconditionnel en termes de transformation sociale et de partage des richesses. En plus de participer d’une logique de réduction des inégalités, les modalités de financement doivent aussi respecter des principes de prudence, de pérennité, d’adéquation, de cohérence et de pertinence.