
La carte des enfants déportés LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Denis Cosnard A première vue, cela ressemble à un plan interactif comme Internet en offre à foison. Un bel hexagone à l’intérieur duquel on peut zoomer, jusqu’à détailler chaque rue de Paris, Marseille ou encore Bordeaux. Des points marron apparaissent alors. Mais ils ne correspondent pas à des magasins ou des bars branchés, comme sur Google Maps. Il suffit de passer le curseur sur chaque cercle : une bulle indique le nombre d’enfants juifs qui furent arrêtés sur place, puis déportés. Des noms, des prénoms, des adresses. A l’origine de cette initiative, deux hommes.
6 avril 1944 | Maison d'IzieuMaison d'Izieu Une menace grandissante Le 8 septembre 1943, l’Italie capitule et l’armée allemande occupe aussitôt les départements de l’ancienne zone italienne. Dès lors, les persécutions antisémites s’y intensifient. Le 13 décembre 1943, Sabine Zlatin envoie une lettre de démission à l’OSE, à la 3e direction de l’UGIF à Chambéry. Les derniers enfants à quitter la colonie (Angel Elert, Georges Traube et Samuel Pintel) sont encore notés sur la liste de janvier 1944 tenue par Miron Zlatin. Dans les premiers mois de 1944, plusieurs faits achèvent de convaincre Sabine Zlatin de la nécessité de disperser les enfants de la colonie. Le 7 janvier 1944, le docteur Bendrihem, son médecin, est arrêté au hameau voisin de Glandieu. Le 8 février 1944, la Gestapo rafle les locaux et arrête le personnel du siège de la 3e direction de l’UGIF à Chambéry, dont dépend la colonie d’Izieu. Une assistante sociale de l’OSE, Margot Cohen, se rend à Izieu et pousse à la dispersion des enfants. La rafle La question d’une dénonciation
Emplois fautifs Nous avons vu, il y a peu, qu’il existait deux noms mémoire, l’un masculin et l’autre féminin. Mémoire n’est pas le seul à présenter cette particularité : dans cette catégorie de noms, on trouve aussi le mot cartouche. Cartouche est surtout connu comme nom féminin ; il désigne alors l’étui cylindrique en carton ou la douille de métal contenant le projectile qu’on place dans une arme à feu puis, par métonymie, cet étui, cette douille eux-mêmes. Par analogie, cartouche a aussi désigné d’autres contenants : une cartouche de dynamite, d’encre, de cigarettes, etc.
Violette Jacquet-Silberstein (1925-2014), sept décennies de bonheur après Auschwitz Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Nathaniel Herzberg Elle aimait dire que la musique lui avait « sauvé la vie ». Qu'elle lui avait permis de traverser la nuit concentrationnaire et de jouir de près de sept décennies de bonheur. Née le 9 novembre 1925 à Petroseni, en Roumanie, Violette Silberstein a trois ans lorsqu'elle arrive en France. Le père et la mère sont immédiatement assassinés. Elle éprouve du plaisir à jouer. Depuis son retour à Paris il y a vingt ans, Violette avait trouvé une nouvelle passion : transmettre.
Rafle à Marseille en 1943 : un quartier rasé et le petit rire de Pétain On a appris ce mardi 4 juin que le parquet de Paris ouvrait une enquête pour “crimes contre l’humanité” 76 ans après ce qui est resté comme “la rafle du Panier”, à Marseille. Un épisode méconnu qui remonte au mois de janvier 1943, et qui s’est soldé par l’évacuation de force de 20 000 Marseillais (dont certains seront envoyés en déportation) et la rive Nord du Vieux-Port, éventrée à coups d'explosifs. C’est parce que ces crimes sont imprescriptibles qu’une enquête peut être instruite si longtemps après les faits. Mais il a fallu pour cela qu’une plainte contre X soit déposée par l’avocat Pascal Luongo au nom de quatre personnes qui ont en commun d’être rescapées du 22 janvier 1943, ou d’être les descendants d’une des 20 000 victimes d’alors. Ce sont les Allemands, qui occupent Marseille depuis 1942, qui sont à l’initiative de cette rafle. Raser "la verrue de l'Europe" Le 23 janvier 1943, SS et forces de l’ordre françaises commencent à l’aube à évacuer le quartier, bouclé la veille. 1 min
m.actualitte Mais que s'est-il passé ? Le Lab Europe 1 vient de dévoiler que la polémique déclenchée par Jean-François Copé a porté ses fruits, jusqu'au plus haut. Le site ABCD de l'égalité, qui recense la liste des outils pédagogiques destinés à « aborder l'éducation à l'égalité filles-garçons dans tous les domaines d'enseignement », s'est ainsi corrigé. Il présente des ressources à télécharger, des outils complémentaires, bref, de quoi aborder sereinement la question. Mais depuis ce début de semaine et les attaques du président de l'UMP, le livre est Tous à poil! Sauf que le livre, qui comptait donc parmi les ressources pédagogiques de l'ABCD, avec une invitation à s'en servir dans les classes de maternelles et de primaire, vient de disparaître. Un désaveu ? Vincent Peillon avait déclaré combien le choix des livres n'était pas opéré directement par son ministère : C'est bien, c'est bien… Dans tous les cas, voici la liste à recommander :
1941-1945 - Que savait-on de la «Shoah» ? La Shoah, entreprise d'extermination systématique des Juifs d'Europe, a été menée par les nazis dans le plus grand secret de 1941 à 1945. Malgré cela, elle n'a pas échappé dès son commencement à la vigilance de quelques observateurs de bonne volonté ainsi qu'aux représentants de la Croix-Rouge. – Le gouvernement britannique savait... Informé par ses services de renseignements que les Allemands massacrent d'innombrables civils dans les zones soviétiques soumises à leur joug, Winston Churchill, Premier ministre du Royaume-Uni, lance un avertissement aux nazis dans son discours à la Nation du 24 août 1941 : « Depuis les invasions mongoles au XIIe siècle, on n'a jamais assisté en Europe à des pratiques d'assassinat méthodique et sans pitié à une pareille échelle. À ce moment-là, il est encore difficile pour les Britanniques de faire la différence entre le crime de guerre et le crime de « génocide » (le mot n'existe pas encore). – La presse anglo-saxonne savait... – Anne Frank savait !...
"Cette puanteur atroce" : 75 ans plus tard, une rescapée de la rafle du Vél d'Hiv se souvient Bienvenue ! {* welcomeName *} {* loginWidget *} Bienvenue ! {* #signInForm *} {* signInEmailAddress *} {* currentPassword *} {* /signInForm *} Votre compte a été désactivé Vous devez vérifier votre adresse email pour finaliser votre inscription. {* #resendVerificationForm *} {* signInEmailAddress *}{* /resendVerificationForm *} Merci de confirmer les informations ci-dessous avant de vous connecter {* #socialRegistrationForm *} {* firstName *} {* lastName *} {* emailAddress *} {* displayName *} {* phone *} {* addressCity *} {* addressCountry *} En cliquant sur "Créer un compte", vous confirmez que vous acceptez nos conditions générales et que vous avez lu et approuvé la politique de protection de données personnelles.{* /socialRegistrationForm *} Merci de confirmer les informations ci-dessous avant de vous connecter Nous vous avons envoyé un email de confirmation à l'adresse suivante {* emailAddressData *}. Nous vous enverrons un lien pour créer un nouveau mot de passe {| moreInfoText |}
2eme degré - ALAMAR de Pedro Gonzalès Rubio | Imprimer | Ce film a été programmé dans beaucoup de festivals de fictions & de documentaires ; il a reçu beaucoup de prix sur tous les continents. Ce long-métrage a été vu pour la première fois au festival de Toulouse. Il s’agit du premier long-métrage de fiction de ce réalisateur . Les élèves vont-ils s’ennuyer ? Sans doute à certains moments du film car ce long-métrage ne correspond pas aux films qu’ils ont l’habitude de voir. P.G. Sa profession de chef opérateur lui avait permis de réalisé le making-off de BABEL & 4 ans avant ce film, il avait tourné un documentaire très sombre qui avait été beaucoup remarqué. Le premier sujet était d’abord celui d’un personnage en fin de vie qui revient passer ses derniers jours dans son pays d’origine. Un film fait pour amener une réflexion : la nature était primordiale dans les années 70 , aujourd’hui ce sont les constructions d’immeubles. Le père Georges , d’origine Maya, est guide touristique .
Des photos bouleversantes en couleurs d'un ghetto juif en Pologne | imediabuzzy Hugo Jaeger était l’un des photographes personnels d’Hitler dans les années 30 et un grand passionné des nouveaux films couleurs. Il a eu l’occasion d’utiliser cette nouvelle technologie de l’époque en prenant une série de photographies dans le ghetto de Kutno quelques mois après l’invasion de la Pologne par les nazis, une petite ville à quelques kilomètres du ghetto de Lodz, le deuxième plus grand de Pologne.Le ghetto de Kutno comptait 8000 juifs et sera vidé dans sa totalité en 1942. Les juifs furent transportés au camp de Chełmno pour y être exterminés. Pourquoi les photographies de Hugo Jaeger sont uniques ? Benjamin Siahou Source: Lifetime Copyright : Time Life Pictures
Site-Mémorial du camp des Milles | Chemins de Mémoire - Ministère de la Défense Dans cette ancienne tuilerie furent internées entre 1939 et 1942, plus de 10 000 personnes dans des conditions de plus en plus dures. Réfugiées en France, la plupart fuyait le totalitarisme, le fanatisme et les persécutions en Europe. L'histoire du Camp des Milles témoigne de l'engrenage des intolérances successives, xénophobe, idéologique et antisémite qui conduisit à la déportation de plus de 2 000 hommes, femmes et enfants juifs depuis le Camp des Milles vers le Camp d'extermination d'Auschwitz, via Drancy et Rivesaltes. Ils faisaient partie des 10 000 Juifs de la zone dite "libre", qui, avant même l'occupation de cette zone, ont été livrés aux nazis par le gouvernement de Vichy, puis assassinés dans le cadre de la "Solution finale". Face au racisme, à la lâcheté et à l'indifférence, des résistants aux Milles comme ailleurs sauvèrent l'honneur de la France et de l'humanité. Les victimes espéraient qu'on se souvienne afin d'éclairer notre vigilance. Que ferais-je demain si...?
Le Turquetto, Metin Arditi Le roman se construit en quatre parties qui se réfèrent aux quatre phases de la vie d’Elie Soriano. La première partie se déroule à Constantinople, lieu de naissance du peintre. Elle s’achève sur une journée sombre de Septembre 1531 où l’enfant Elie Soriano est obligé de fuir la ville et s’embarque pour Venise. Ainsi, la structure narrative imite la circonférence d’un cercle. « A Venise, le Turquetto n’était ni aimé, ni détesté, on le voyait peu. Cependant, quel est le redoutable ennemi qui veut notre chute sinon nous-mêmes ? Si le roman est surtout le récit de la grandeur et de la chute d’un grand peintre de la Renaissance Vénitienne, Metin Arditi met aussi l’accent sur deux autres personnages quelque peu particuliers. Le Turquetto est un très beau roman sur cette magnifique période qu’était la Renaissance italienne. Victoire Nguyen
La vraie histoire des «Bienveillantes» On les appelait les Einsatzgruppen. Souvent dirigés par des intellectuels, ils assassinèrent plus de 1,5 million de juifs entre 1941 et 1942. Michaël Prazan et Christian Ingrao ont étudié ces commandos dont Jonathan Littell a tiré, en 2006, son roman fleuve Pour le dossier Pierre Goldman comme pour le massacre oublié de Nankin en 1937, Michaël Prazan a alterné documentaire et livre. Quand il avait lu dans les journaux brésiliens la formation par le régime de Vichy d'« une Légion des Volontaires de la Mort », Bernanos avait soupiré : « C'est tellement bête que ça doit être vrai.» Michaël Prazan tout d'abord. Le documentariste est allé sur le terrain, il s'en est voulu d'avoir ajouté par la suite un peu de son sur des images de désolation et de silence, mais surtout il a recueilli la parole de ces hommes, leur déni, leur gêne, rarement leurs regrets et il donne la liste des responsables de ces détachements nazis. Comment peut-on être intellectuel et SS? (c)D.R. Croire et détruire.
Maison d’Izieu, mémorial des enfants juifs exterminés | Chemins de Mémoire - Ministère de la Défense En mai 1943, Sabine et Miron Zlatin, en lien avec l’Œuvre de Secours aux Enfants (OSE), installent une quinzaine d’enfants juifs à Izieu, alors en zone d’occupation italienne, ce qui les met temporairement à l’abri des poursuites antisémites. Jusqu’en janvier 1944, date de la dernière liste du registre des présences tenu par Miron Zlatin, 105 enfants ont séjourné à la colonie d’Izieu. Celle-ci est souvent un lieu de passage dans un réseau de sauvetage plus vaste, composé d’autres maisons, de familles d’accueil ou de filières de passage en Suisse. Au matin du 6 avril 1944, 44 enfants, âgés de 4 à 17 ans, et 7 adultes furent raflés puis déportés sur ordre de Klaus Barbie, parce qu’ils étaient juifs. Le directeur de la colonie, M. Zlatin, ainsi que deux adolescents furent déportés vers des camps de travaux forcés en Estonie. Traqué et ramené en France par Serge et Beate Klarsfeld, Klaus Barbie fut jugé et condamné à Lyon en 1987, pour crime contre l’humanité. Offre pédagogique :