
Crise : « Le succès des Allemands n’a rien à voir avec leurs efforts » Pourquoi la France a-t-elle décroché par rapport à l’Allemagne, en termes de compétitivité, de croissance et d’emploi ? « Made in Germany » de Guillaume Duval On attribue généralement le succès allemand aux réformes engagées en 2000 par le chancelier SPD Gerhard Schröder, dans son « agenda 2010 » : flexibilisation du marché du travail et coupes claires dans les dépenses publiques. C’est cet effort, auquel se refuseraient les Français, qui serait payé de retour aujourd’hui. Le journaliste d’Alternatives Economiques Guillaume Duval vient de signer chez Seuil un livre très éclairant sur l’Allemagne, « Made in Germany », dans lequel il remet frontalement en question ce diagnostic. Rue89 : Tu as la conviction que le succès allemand n’a rien n’a voir avec les réformes engagées par Schröder. Guillaume Duval : Avec Schröder, c’est la première fois que la gauche arrive vraiment au pouvoir en 140 ans. Mais le succès actuel des Allemands n’a rien à voir avec ces efforts qu’ils se sont imposés.
Ennemi à abattre ou mal nécessaire, TripAdvisor hérisse les hôteliers de Deauville Par Marie-Violette Bernard Mis à jour le , publié le "Soit vous me donnez une meilleure chambre, soit je vous mets une note catastrophique sur TripAdvisor." C’est, en résumé, la menace lancée par un client mécontent lors de son arrivée à l’hôtel Augeval de Deauville (Calvados). Dans la célèbre station balnéaire, Sandrine Montier n’est pas la seule professionnelle du tourisme à faire face à ce type de chantage. D’autres professionnels sont, comme lui, partis en croisade contre le site d’avis de consommateurs. A Deauville, on s’élève contre les faux avis publiés sur TripAdvisor, dont les utilisateurs sont pour la plupart non identifiés. Malgré les nombreux filtres mis en place par TripAdvisor, la fiabilité du site est toujours remise en cause par les hôteliers. "N’importe qui peut poster un avis, sans avoir à s'identifier ou à prouver son passage dans l’établissement", renchérit Antoine P.*, un hôtelier de Blonville-sur-Mer, à trois kilomètres de Deauville.
Why I No Longer Want To Be Gay I no longer want to be gay. I know that on the surface this statement reeks of the denial, self-loathing and internalized homophobia commonly associated with accepting and integrating ones gayness but truth is, I just don’t want to be gay anymore. It has outlived its usefulness. I have experienced all aspects of the life and can safely say that it no longer speaks to the person that I am or want to become. Initially I came to this community searching for love, intimacy and brotherhood. It has been seven years since I decided to live my life as an openly gay male and it has not been an easy road. Personally I believe that love is sacrifice and not many gay men are willing to sacrifice for their brethren nowadays. Men also used to be men and approached you with a modicum of chivalrous courage. I am too young to long for the good old days but this life makes you miss what it meant to be gay.
Bernard Laponche : “Il y a une forte probabilité d'un accident nucléaire majeur en Europe” Physicien nucléaire, polytechnicien, Bernard Laponche est formel : la France est dans l'erreur. Avec le nucléaire, elle s'obstine à privilégier une énergie non seulement dangereuse mais obsolète. Alors que d'autres solutions existent, grâce auxquelles les Allemands ont déjà commencé leur transition énergétique. Il est des leurs. On présente toujours l'énergie nucléaire comme une technologie très sophistiquée. Pourquoi cette image s'est-elle imposée ? Parlons donc du combustible...Ce sont des crayons d'uranium, de l'uranium légèrement enrichi en isotope 235, pour les réacteurs français. Cette réaction en chaîne, on peut tout de même l'arrêter à chaque instant, non ? “Puisque le point de départ, c'est la création de produits radioactifs en grande quantité, la catastrophe est intrinsèque à la technique. Mais on multiplie les systèmes de protection...Vous avez beau les multiplier, il y a toujours des situations dans lesquelles ces protections ne tiennent pas. Pourquoi ?
VIDÉO. "ONPC" sur France 2 : accusée de laxisme, Taubira a mouché Salamé, Sarkozy et le FN Christiane Taubira était invité par Laurent Ruquier sur le plateau de "On n'est pas couché" sur France 2. (Capture d'écran) Il ne faut pas chercher Christiane Taubira, car on risque de la trouver et là, ça fait très mal ! C’est la leçon qu’a reçue samedi soir sur France 2, Léa Salamé, la jeune chroniqueuse d’"On n’est pas couché" sous l’œil goguenard de Laurent Ruquier. Il faut dire qu’avec une fraîcheur frôlant l’inconscience, elle a voulu combattre, sans arguments autres que les slogans de l’UMP, les raccourcis de Sarkozy et les caricatures du FN, la garde des Sceaux sur le terrain de la joute verbale. Le résultat ne s’est pas fait attendre puisque par deux fois au moins, celle qui a repris avec témérité à Natacha Polony le rôle ingrat de la journaliste-de-droite-qui voulait-se-faire-son-invitée s’est retrouvée mouchée comme une gamine en faute. "Vous étiez où ?" "Vous étiez où ? L’attaque de Sarkozy Il fallait oser ! Flagrant délit de partialité Le camp qui la harcèle "Dans mon bureau.
Boycott Israël : un consommateur écrit à Carrefour, Danone, Nestlé, Coca-Cola Mehdi, lecteur d’Al-Kanz, a décidé d’écrire à quatre entreprises qui entretiennent des relations commerciales avec Israël. Espagne : Le boycott de Coca-Cola a fonctionné Mehdi, lecteur d’Al-Kanz, nous envoie quatre lettres adressées aux services consommateurs de quatre grandes marques : les français Danone et Carrefour, le suisse Nestlé et l’américain Coca-Cola. Le patron, c’est le consommateur, pas la marque Mehdi a compris que le patron, c’est lui le consommateur, le client. Malheureusement, très peu de personnes ont véritablement conscience du pouvoir qu’elles ont entre les mains, le pouvoir de ne pas consommer et donc le pouvoir de changer le monde : une entreprise boudée par sa clientèle suite à la découverte, par exemple, de pratiques nuisibles à l’environnement abandonnera ses mauvaises pratiques pour ne pas perdre ses clients. Une entreprise se plie à la volonté de ses clients Un consommateur à quatre géants de l’agro-alimentaire Les lettres sont à peu près identiques.
L’intégralité de l’article de Michel Onfray paru dans le Point du 10 janvier 2015 - Il est 11h50 ce mercredi 7 janvier 2015 quand arrive sur l’écran de mon portable cette information qu’une fusillade a lieu dans les locaux de Charlie-Hebdo. Je n’en sais pas plus, mais que des tirs nourris aient lieu dans la rédaction d’un journal est de toute façon une catastrophe annoncée. Au fur et à mesure, j’apprends avec consternation l’étendue des dégâts ! Cabu, Charb, Wolinski, Tignous, Bernard Maris… On annonce dix morts, deux policiers, des blessés en nombre, « une boucherie » est-il dit… A 12h50, j’ai tweeté « Mercredi 7 janvier 2015 : notre 11 septembre », car je crois en effet qu’il y aura un avant et un après. Charlie-Hebdo est, avec Siné-Hebdo ou le Canard Enchainé, l’honneur de la presse : car un journal satirique, et il m’arrive d’en faire régulièrement les frais, n’épargne rien ni personne, et c’est tant mieux. Sur les religions en général, et l’islam en particulier, cette presse dit tout haut avec humour, ironie ou cynisme, ce que beaucoup pensent tout bas. 20h00.
Le berceau du web Tim Berners-Lee, un informaticien du CERN inventa le World Wide Web en 1990. À l'origine, la Toile (ou le web, comme on le surnomme) fut conçue et développée pour répondre au besoin de partage d'informations entre scientifiques travaillant dans différentes universités et instituts aux quatre coins du monde. Le CERN n'est en effet pas un laboratoire isolé, mais plutôt le foyer d'une communauté d'environ 8000 scientifiques de 85 nationalités. L'idée de base du WWW était de combiner les technologies des ordinateurs personnels, des réseaux informatiques et de l'hypertexte en un système d'information mondial, puissant et facile à utiliser. Un peu d'histoire La première proposition de WWW [version PDF] a été soumise au CERN par Tim Berners-Lee en 1989, puis affinée par lui-même et Robert Cailliau en 1990. Fin 1990, une démonstration d'un logiciel pour un système de base eut lieu. Une diffusion mondiale Il n'y avait alors pour ainsi dire que deux sortes de navigateur. Des standards ouverts
Grèce : la liste des réformes concédées à Bruxelles LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Cécile Ducourtieux (Bruxelles, bureau européen) L'essentiel Un accord a été validé, à l'issue de longues tractations, vendredi entre la Grèce et les créanciers internationaux pour la poursuite d'un plan de sauvetage au pays.L'initiative des réformes est désormais laissée à Athènes, puis approuvée par les créanciers. La Commission estime qu'il s'agit d'un « point de départ valide » à des discussions.L'aile gauche du parti Syriza fustige un accord qui prolongerait, selon elle, les mesures d'austérité imposées au pays, que le parti de gauche radicale s'était pourtant engagé à supprimer. Jusqu’au bout, le processus aura été laborieux. Un « draft » de ce texte a fait de multiples allers-retours entre Athènes et Bruxelles, le week-end et le lundi précédant l’échéance : il a dû être retravaillé pendant de longues heures afin d’être assez étayé pour espérer « passer » la barre de l’Eurogroupe. Six pages très denses Le message de l’Eurogroupe a été compris
Quand les entreprises françaises financent les climato-sceptiques et les lobbies néolibéraux aux États-Unis (version longue) Ce que l’on sait moins, c’est que les grands groupes français jouent eux aussi leur petite partition (quoique plutôt dans des rôles secondaires) dans le grand carnaval électoral américain. On retrouve régulièrement les noms d’entreprises françaises dans les données publiées par la Commission électorale américaine sur le financement des candidats via les PACs (political action committees) d’entreprise. Elles sont également présentes dans les associations professionnelles, qui jouent un rôle aussi important que contesté dans la campagne électorale et dans le débat politique en général, particulièrement depuis l’élection d’Obama il y a quatre ans. C’est ainsi que l’on voit Sanofi et Louis-Dreyfus jouer un rôle actif dans l’American Legislative Exchange Council (ALEC), une organisation élaborant et promouvant des « législations modèles » visant à empêcher les noirs de voter ou à consacrer la légitime défense préventive, et occupée à nier la réalité du changement climatique.
Biodiversité, état des sols, pollution : l'environnement se dégrade en Europe Le rapport 2015 de l'Agence européenne pour l'environnement pointe quelques succès des politiques communautaires, mais surtout une « détérioration » et des efforts qui restent à accomplir. Le Monde | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir Biodiversité en déclin, écosystèmes dégradés, sols et ressources naturelles sous pression, milieux aquatiques souillés, pollution atmosphérique alarmante, déchets mal recyclés... C'est un tableau plus noir que vert que dresse le rapport 2015 de l'Agence européenne pour l'environnement (AEE), rendu public mardi 3 mars. « Notre analyse montre que les politiques européennes ont relevé avec succès beaucoup de défis environnementaux au fil des années. Mais elle montre aussi que nous continuons à malmener les systèmes naturels dont dépend notre prospérité », commente Hans Bruyninckx, directeur général de l'agence de l'Union européenne (UE). 60 % des espèces en situation « défavorable » Lire : La Terre a perdu la moitié de ses animaux sauvages en 40 ans
USA : les nouvelles stratégies du lobby climato-sceptique Les éditorialistes américains et étrangers s'étranglent face à l'absurdité de la loi votée ce mois-ci par la Caroline du Nord. Tout remonte au printemps, lorsque les autorités fédérales américaines demandent à une commission scientifique d'évaluer les risques du réchauffement climatique sur cet Etat côtier. Selon le rapport, il faut s'attendre à une montée des eaux d'un mètre d'ici à la fin du siècle. Ce qui fait passer plus de 4 000 kilomètres carrés de terres dans la catégorie des zones inondées ou inondables. Intérêts économiques contre vérité scientifique Pour l'industrie touristique, les petits commerces et les habitants locaux, cette prévision est une catastrophe économique...dont ils refusent tout simplement les conclusions. Depuis plusieurs mois, le groupe NC-20 a mené un combat sans relâche contre les conclusions de l'agence scientifique à l'origine des résultats, et avance que, selon sa propre analyse, la montée des eaux ne sera en fait que de 40 centimètres d'ici 2100.