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La lutte contre le décrochage scolaire dans les LP

La lutte contre le décrochage scolaire dans les LP
Cet article a été rédigé à partir d’une enquête menée auprès de personnes chargées de la mise en œuvre d’un dispositif de « cellules de veille, d’accueil et de suivi » dans des lycées professionnels, et montre comment une orientation nationale est traduite dans une académie. La lutte contre le décrochage scolaire fait partie désormais des missions du LP. Elle est renforcée dans le lycée des métiers et orchestrée par l’académie, par la mise en place d’un « dispositif d’aide à l’insertion professionnelle ou de suivi des publics sortant de formation » [1]. Le travail des enseignants de LP et le décrochage scolaire Cette lutte contre le décrochage englobe aussi bien les élèves inscrits en LP que les jeunes inscrits en Centre de Formation des Apprentis (CFA). La « cellule de veille, d’accueil et de suivi » en LP Le plan de prévention prévoit dans tous les LP l’implantation d’une « Cellule de veille, d’accueil et de suivi ». Quels leviers d’action ? Trois leviers d’actions ont été identifiés. Related:  Micro LycéesDécrochage scolaire

Les structures de retour à l'école - Microlycées Lutter contre le décrochage scolaire Depuis les années 2000, les structures de type « Microlycées » se sont développées sur le territoire pour permettre à des jeunes totalement déscolarisés de revenir à l'école de la Seconde à la Terminale, afin d'y préparer un baccalauréat. Ces structures de retour à l'école (SRE) sont d'une part innovantes parce qu'elles déplacent les cadres habituels du fonctionnement scolaire et d'autre part expérimentales parce qu'elles s'interrogent et se remettent en question régulièrement. Dans le cadre de la lutte contre le décrochage scolaire, elles constituent une solution appropriée à la prise en charge d'élèves sans solution qui souhaitent reprendre des études secondaires générales, technologiques ou professionnelles. La première vague de création de ces structures a lieu dans les années 2000 avec : Des formes divserifiées de Microlycées Ils souhaitent redevenir élèves et accéder à la réussite scolaire dont le baccalauréat est souvent le symbole.

Qu'est-ce qui soutient les élèves ? Qu'est ce qui permet de faire réussir des élèves qui jusque là ne réussissaient pas ? Partant de l'analyse des dispositifs utilisés dans des structure expérimentales, comme les internats d'excellence ou des micro lycées, une étude diligentée par l'Ifé, le Commissariat à l'égalité des territoires et l'Acsé, élargit la question à celle du soutien aux élèves. L'ouvrage, où on retrouve des auteurs comme D Glasman, P Rayou, ou E Bautier par exemple, démonte avec lucidité les résultats, succès comme échecs, de ces structures. Il en découle des "invariants" du soutien scolaire et surtout une réflexion profonde sur l'aide. Une leçon qui s'adrese à tous els établissements et qui invite à un nouvel équilibre entre ce qui relève de la bienveillance, du culturel et du cognitif. Des pédagogies plus classiques qu'attendu Mais tout de suite, les auteurs nuancent leur recherche. Lutter contre la pensée magique Pas de "bonnes pratiques" Quelle leçons en tirent les auteurs ? François Jarraud L'étude

Prévention du décrochage scolaire La lutte contre le décrochage scolaire est une priorité nationale absolue et un enjeu dans le cadre de la "Stratégie Europe 2020". Elle articule prévention et remédiation sur un objectif central : faire que chaque jeune puisse construire son avenir professionnel et réussir sa vie en société. DéfinitionLa lutte contre le décrochage scolaire constitue un enjeu majeur pour la cohésion sociale et l'équité du système éducatif. La mobilisation de toute la communauté éducative, en lien avec les collectivités locales et les représentants du monde professionnel, devra permettre, à terme, de proposer une solution à chaque jeune en situation de décrochage.

Lycée Autogéré de Paris | L'autogestion comme solution La lutte contre le décrochage scolaire En vidéo : La lutte contre le décrochage scolaireLutte contre le décrochage scolaire : témoignages Toutes les vidéos sur le décrochage scolaire Vaincre le décrochage : un enjeu de cohésion sociale La lutte contre le décrochage constitue un enjeu majeur humain, social et économique. Le préjudice psychologique du décrochage est important en termes d’estime de soi, de qualité de vie. La non-valorisation des talents est un gâchis pour la société et menace la cohésion sociale. Les jeunes sans diplôme se trouvent plus souvent au chômage, notamment de longue durée, occupent plus souvent des emplois précaires et présentent un état de santé dégradé. Du point de vue économique, le décrochage génère des coûts importants pour la société. Les pays qui ont réussi à réduire significativement le décrochage en ont fait une cause nationale, un enjeu du vivre-ensemble.Le décrochage scolaire n’est pas un phénomène uniforme et homogène. Le décrochage n’est pas une fatalité. Les chiffres du décrochage Prévenir

Au collège Flavien, la culture pour raccrocher les collégiens "Il y a toujours une partie intacte, un fil sur lequel on peut tirer". Ce constat à la fois dur et plein d'espoir, Joseph Rossetto le tire de son expérience de principal d'un collège mobilisé contre le décrochage. Au point d'être un des très rares établissements qui accueille les décrocheurs de moins de 16 ans, ceux que la vie n'a pas épargné. Avec eux comme avec les élèves ordinaires, la conviction de son équipe c'est que la culture permet de trouver et de fortifier ce fil de vie. D'où une famille de dispositifs que le principal finance avec le soutien de la Fondation de France. Fausse impression. Groupes de compétences La lutte contre le décrochage se traduit déjà dans l'organisation pédagogique. De la culture partout Mais on ne raccroche pas qu'avec des fondamentaux. Les ateliers sont aussi un bon point de contact avec les familles. Raccrocher les jeunes déscolarisés Depuis 2009, à la demande de l'académie, le collège accueille une structure pour élèves déscolarisés de moins de 16 ans.

[5] Les décrocheurs discrets 10 découvertes 2017Psychoéducation | Véronique Dupéré et Eric Dion - Université de Montréal et UQAMPar Martine Letarte - 04/01/2018 Dans plusieurs cas, le décrochage scolaire n’a rien à voir avec l’école. Il est plutôt lié à un événement stressant vécu récemment par le jeune. Le décrochage est l’aboutissement d’un parcours scolaire difficile; c’est l’explication classique. C’était l’hypothèse de Véronique Dupéré, professeure et chercheuse à l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal et de son conjoint, Éric Dion, du département d’éducation et formation spécialisées à l’Université du Québec à Montréal. « Les adolescents sont extrêmement sensibles aux “stresseurs”, notamment dans leurs relations sociales, explique Véronique Dupéré. Pour creuser les causes du décrochage, les chercheurs ont réalisé une étude dans 12 écoles secondaires, à Montréal et dans ses banlieues, où le taux de décrochage est particulièrement élevé. Le couple de chercheurs avait vu juste. Photo: Bug Davidson

Dispositifs relais Les dispositifs relais sont issus d'une évolution de classes, créées en 1998, d'ateliers ouverts depuis 2002, et des internats institués en 2013. Enjeux Les dispositifs relais répondent au double défi d'assurer une véritable égalité d'accès aux apprentissages, quelles que soient les origines sociales, et de redonner les mêmes chances de réussite à tous les élèves en renforçant la cohésion sociale et le lien civique. La loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'École de la République modifie l'article L.111-1 du code de l'éducation. Principes généraux Les dispositifs relais sont des dispositifs permettant une scolarisation temporaire, appropriée aux besoins des élèves qui en relèvent.Ils n'ont pas vocation à accueillir des élèves relevant de l'enseignement adapté (ou qui relèvent d'une structure spécialisée) ni des élèves non francophones nouvellement arrivés en France relevant de structures d'accueil spécifiques. Ces principes reposent :

Le décrochage scolaire en France préoccupe l'OCDE Le taux de scolarisation des jeunes âgés de 15 à 19 ans a légèrement baissé en France depuis quinze ans, un constat "préoccupant" selon le dernier rapport annuel de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), "Regards sur l'éducation 2012". Eclairage : Education : la France, un pays "atypique" Ce taux est ainsi passé de 89 % en 1995 à 84 % en 2010, relève l'OCDE. Des difficultés d'insertion qui persistent dans le temps, souligne l'organisation. Chaque année, environ 140 000 jeunes sortent du système éducatif sans diplôme, d'après les chiffres du ministère de l'éducation. "Les taux de scolarisation en France demeurent élevés, mais malgré tout il y a une nécessité de gérer l'échec scolaire et de gérer l'insertion de ceux qui sortent sans diplôme", estime Eric Charbonnier, spécialiste de l'éducation à l'OCDE. Vincent Peillon souhaite un retour à la semaine de quatre jours et demi, contre quatre jours depuis 2008.

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