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« Récits de Fukushima » : huit petits films, huit témoignages poignants

« Récits de Fukushima » : huit petits films, huit témoignages poignants
Une websérie poétique et émouvante nous mène à la rencontre de ces Japonais vivant dans l’enfer de la radioactivité, ce poison invisible. Angoissés, ils commencent tout juste à se révolter contre un gouvernement qui continue de leur jurer que tout va bien. Un an après l’accident à la centrale de Fukushima, la catastrophe « n’est pas finie, elle vient de commencer ». C’est le constat dressé par Alain de Halleux, réalisateur de la série de huit petits films qu’Arte nous autorise exceptionnellement à publier. A la fin du premier épisode, les larmes d’Eiko nous font comprendre ce qui est dit explicitement dans le dernier des huit films : « Nous avons perdu le Japon que nous connaissons. » Rien ne sera plus jamais comme avant pour ceux qui refusent de croire le discours trop rassurant du gouvernement. Eiko vit à Tokyo, elle tient une crêperie avec son mari français et c’est pour ne pas jouer l’avenir de petite fille de quatre ans à la roulette russe qu’ils ont décidé de partir :

Génération Fukushima: "Votre héritage nucléaire, on n'en veut pas!" [Express Yourself] Il y a un an, la catastrophe de Fukushima a démontré que le nucléaire sûr n'existe pas, même dans les pays dits "développés", pourtant censés maîtriser une technologie qu'ils exportent massivement. Aujourd'hui, nous lançons un appel car nous avons peur que les catastrophes se suivent sans qu'aucune leçon du passé ne soit apprise. Le mythe du progrès a généreusement servi la génération des Trente Glorieuses, celle de nos parents. Il leur a promis l'excellence technologique, la maîtrise de notre environnement, l'abondance des richesses et l'accroissement de la consommation. Nous en voyons désormais les limites, tant sociales qu'environnementales. Nous sommes la génération née avec Tchernobyl et les marées noires, mais aussi la génération d'Internet, de l'échange et du partage de l'information libre. A quelques jours du triste anniversaire de la catastrophe, nous, la génération Fukushima, lançons un appel pour sortir définitivement du nucléaire.

Le blog de Fukushima Un poisson à trois yeux découvert près d’une centrale nucléaire en Argentine Cinq pêcheurs argentins ont découvert le week-end dernier un poisson loup mutant à trois yeux. Situé près de la centrale nucléaire de Cordoba, le lac Chorro de Agua Caliente où il a été pêché, reçoit les eaux de refroidissement de la centrale Blinky, le poisson orange à trois yeux retrouvé dans le lac de Springfield et imaginé dans les années 1990 par Matt Groening, le créateur des Simpson, ne relève plus uniquement de la fiction. Peut-elle nous renseigner quant aux dégâts perpétrés par le nucléaire sur la faune et, par extension, sur l’Homme ? Quant aux animaux mutants, ils meurent plus rapidement que ceux qui ont été épargnés par la radioactivité, aussi est-il plausible que les experts n’aient pas eu le temps de les dénicher. Crédits photos : Cadena 3

Fukushima, un an après: La France saurait-elle mieux réagir que le Japon? Vendredi 09 mars 2012, 13:28 Jacques Repussard, le directeur général de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) est formel: «La France est le pays le plus en avance de la planète dans le domaine de la sûreté nucléaire». Pourtant, depuis Fukushima, les certitudes vacillent: comment réagiraient nos 58 réacteurs nucléaires en cas de catastrophe naturelle violente? Les centrales sont-elles capables de supporter des agressions externes? Réagirions-nous mieux que les Japonais? Le nucléaire français «plus sûr que sûr»? «Le Japon a été très critiqué sur sa gestion de la crise, mais nous avons des doutes sur la capacité de l’Europe à gérer une telle situation», admet Jacques Repussard, qui pointe «les pays qui ne disposent pas de mesures de crise». Prendre en compte tous les événements, quelle que soit leur probabilité Depuis Fukushima, une chose a changé: on a pris conscience que le danger pouvait avoir une autre origine qu’un dysfonctionnement interne.

Fukushima, l'en pire Japonais Monopolisés par les élections, les médias ont fait l’impasse sur le nucléaire, et surtout, sur les rebondissements de la situation japonaise qui empire de jour en jour. C’est le 22 avril que la situation s’est dégradée encore plus au Japon, puisqu’un incendie et une explosion rendent la situation à Fukushima toujours plus intenable. Suite à l’incendie qui s’était déclaré vers le 18 avril, dans une installation industrielle nucléaire japonaise, site dans lequel est stocké de l’uranium appauvri, une explosion s’est produite le 22 avril à 8h00, provocant la mort d’un ouvrier de l’usine, en en blessant 11 autres. Ce n’est qu’à 17h15 que cet incendie a été finalement maitrisé. Le black out médiatique a donc bien fonctionné, et à cet instant, on ne sait pas si une pollution radioactive s’est dégagée du site. lien Récemment, une nouvelle fuite d’eau hautement radioactive s’était échappée d’une cuve de la centrale dévastée, direction l’Océan Pacifique. lien Le rapport complet est sur ce lien.

Bernard Laponche : “Il y a une forte probabilité d'un accident nucléaire majeur en Europe” - Le monde bouge Physicien nucléaire, polytechnicien, Bernard Laponche est formel : la France est dans l'erreur. Avec le nucléaire, elle s'obstine à privilégier une énergie non seulement dangereuse mais obsolète. Alors que d'autres solutions existent, grâce auxquelles les Allemands ont déjà commencé leur transition énergétique. Il est des leurs. On présente toujours l'énergie nucléaire comme une technologie très sophistiquée. Pourquoi cette image s'est-elle imposée ? Parlons donc du combustible...Ce sont des crayons d'uranium, de l'uranium légèrement enrichi en isotope 235, pour les réacteurs français. Cette réaction en chaîne, on peut tout de même l'arrêter à chaque instant, non ? “Puisque le point de départ, c'est la création de produits radioactifs en grande quantité, la catastrophe est intrinsèque à la technique. Mais on multiplie les systèmes de protection...Vous avez beau les multiplier, il y a toujours des situations dans lesquelles ces protections ne tiennent pas. Pourquoi ?

International : «Fukushima a bouleversé notre rapport au nucléaire» INFOGRAPHIE - Le consultant indépendant Mycle Schneider estime que l'accident japonais va rendre plus difficile le financement de nouvelles centrales. Le point sur l'état de cette industrie dans le monde. La catastrophe de Fukushima a frappé les esprits. Que ce soit en France ou en Chine, en Allemagne ou aux États-Unis, il y aura un avant et un après. LE FIGARO.FR: Le drame japonais a-t-il eu une influence sur la production mondiale d'électricité issue du nucléaire en 2011? Crédits: Serge Ollivier Mycle SCHNEIDER.- Pour le moment, seuls le Japon, l'Allemagne et la Grande-Bretagne ont fermé des réacteurs (voir infographie ci-dessous). Quelles autres conséquences peut-on attendre de Fukushima? L'accident a eu une influence très importante sur l'opinion publique. Comment cela va-t-il se traduire concrètement? Les pays nucléarisés vont tout d'abord être tentés de prolonger la durée de vie des centrales, comme cela est envisagé en France, pour rentabiliser jusqu'au bout leur investissement.

Fukushima, un futur sans avenir Alors que les médias continuent de faire l’impasse sur la situation au Japon, la situation continue inexorablement à se dégrader, et les jours qui viennent pourraient se montrer décisifs. C’est le 25 mai 2012 que des journalistes japonais de la chaine « TV Asahi » lors de l’émission « Hodo Station » ont révélé l’importance de la dégradation de la situation. C’est toujours la piscine du réacteur N°4 qui pose le plus de problèmes. Installée à 20 mètres au dessus du sol, contenant 1535 assemblages neufs, ou usagés, pour un poids total de 264 tonnes, elle a été dégradée par les explosions et les incendies qui ont eu lieu le 15 mars 2011 et elle contient beaucoup plus de combustibles qu’il ne le faudrait. Or la surcharge d’assemblage a réduit la proximité entre les casiers d’assemblages, ouvrant la possibilité d'une criticité en cas de surchauffe. « Même si les murs existent, il n’y a pas de manière simple d’en connaître la stabilité. La situation en ce début juin ne s’arrange pas :

Centrale de Fukushima : que sont devenus les ouvriers du nucléaire Le 11 mars 2011, le tsunami a inondé la centrale de Fukushima Daiichi, y compris la salle avec le matériel de prévention. Les jours qui ont suivi l’accident nucléaire, les ouvriers venus pour tenter de limiter les dégâts étaient revêtus de sacs en plastique au lieu des combinaisons adéquates et, pour beaucoup, n’avaient pas de dosimètres. Il est évident qu’ils ont été exposés à des doses de radioactivité dangereuses pour la santé, et ce même après les premières semaines de la catastrophe. Quelles ont été les politiques de radioprotection à Fukushima ? C’est une gestion de la main-d’œuvre "par la dose" qui a été appliquée. Même avant la catastrophe, Tepco (Tokyo Electric Power Company) a toujours eu recours à un important vivier de main-d’œuvre pour ne pas dépasser les quotas de radiation annuels par individu[1]. Journalistes escortés par des employés de Tepco près de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, le 28 février 2012 (M.KIMIMASA/SIPA) Propos recueillis par Daphnée Leportois

Danger mondial : les combustibles usés de Fukushima [Mis à jour le vendredi 15 juin 2012] - Selon des géologues japonais, un nouveau séisme de forte magnitude pourrait se produire à Fukushima. Des experts et des diplomates pointent le danger d’une nouvelle catastrophe, dont la gravité surpasserait largement Tchernobyl. Dans le bâtiment du réacteur n°4 de la centrale de Fukushima Daiichi, la piscine de stockage des combustibles usés risque de s’effondrer si un nouveau séisme important se produisait à proximité du site – ce que craignent des géologues. Sa structure a subi d’énormes contraintes mécaniques et thermiques lors des explosions et incendies qui ont eu lieu en mars 2011. Perchée à 30 mètres au-dessus du sol, elle contient 1535 assemblages combustibles, soit environ 264 tonnes de matériaux extrêmement radioactifs [1]. Goshi Hosono, ministre en charge de la gestion des accidents nucléaires, observe la piscine du réacteur n°4 le 28 mai 2012. Des géologues craignent un nouveau séisme à Fukushima Dix fois plus de césium qu’à Tchernobyl

Fukushima, un an après: «Les cancers de la thyroïde mettent au moins cinq ans à apparaître» Jeudi 08 mars 2012, 17:47 Pool for Yomiuri/AP/SIPA Quelques années d’angoisse s’annoncent pour les Japonais exposés, de près ou de loin, à la radioactivité. Après la catastrophe de Fukushima, les éléments radioactifs qui se sont propagés dans l’atmosphère ont mis en danger la population, qui a ensuite cohabité avec les dépôts qui se sont formés dans les sols. Sans compter les doses radioactives qui ont pu être absorbées via les aliments et qui n’ont pas été prises en compte par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) qui a présenté, fin février, un bilan sanitaire de la catastrophe. Un suivi médical pendant trente ans Selon les données de l’IRSN, une dose efficace de 10 millisievert (mSv) aurait pu être reçue jusqu’à 40km au sud de la centrale de Fukushima pendant la période de rejets, quelques jours après le tsunami. Maladies génétiques et cancers sous surveillance

Devenez producteurs! "Nucléaire, la voie du génocide" - par Médiapart Le Club | Les coopérateurs d'IDF "En 2006, l’Australie révèle à la France son intention de créer sur les terres aborigènes la plus grande « poubelle nucléaire » du monde. À raison d’un million de dollars la tonne de déchets hautement radioactifs, cette déchetterie rapporterait dans l’absolu à l’Australie la somme de neuf milliards de dollars par an. Ainsi depuis quelques années, pour faire place nette à l’enfouissement de nos futurs déchets, l’Australie, prise dans l’engrenage du monstre nucléaire, replonge dans le génocide de son peuple autochtone… Vanessa Escalante, réalisatrice en quête du monde et François Mativet, auteur éclairé, Nucléaire, la voie du génocide, nous plongent dans l’immensité australienne, au cœur des territoires et de son peuple : les aborigènes. Le nucléaire met ainsi en œuvre le premier génocide du XXI siècle. À l’écoute de Vanessa et sensible aux arguments de François, nous avons décidé de produire ce film afin que cette histoire soit connue du plus grand nombre. Réunis à ce jour : 860 euros

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