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Pourquoi la presse devrait soutenir la légalisation du partage non-marchand

Pourquoi la presse devrait soutenir la légalisation du partage non-marchand
On a appris la semaine dernière qu’une loi est en cours d’adoption en Allemagne destinée à taxer les moteurs de recherche et les agrégateurs de contenus qui indexent les articles de la presse en ligne et pointent par des liens vers leurs sites. Ce texte a été surnommé Lex Google, car c’est principalement la firme de Mountain View qui est visée, à travers son service Google Actualités. Cette loi va contribuer à modifier en profondeur l’équilibre du web tel que nous le connaissons, en faisant payer pour de simples liens hypertextes, pour des titres et pour de courts extraits. Le bateau presse prend l’eau et souffle à l’oreille du législateur des projets de lois inquiétants (Newspaper Boat. Par R. Aussitôt, le Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale (SPQN) a interpellé les pouvoirs publics français afin qu’un dispositif similaire soit instauré dans notre pays. Des solutions alternatives existent pour la presse en ligne Contribution créative et presse en ligne Like this: J'aime chargement…

Lien profond Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un lien profond ou lien en profondeur[1] est, sur le Web, un type d'hyperlien qui pointe spécifiquement vers une page ou tout autre ressource d'un site autre que sa page d'accueil. Par exemple, des liens comme ou sont des liens profonds, dans la mesure où leurs URL respectives contiennent toutes les informations nécessaires pour accéder directement à des ressources d'un site web, sans passer par sa page principale Certains webmestres considèrent comme néfastes les liens profonds vers les ressources de leur site, et ce pour diverses raisons : Ceci amène certains webmestres à interdire les liens profonds : dans la charte d'utilisation de leur site (par exemple aux côtés de la notice de droit d'auteur), voire en prenant des mesures techniques. Références[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code]

Olivier Brillanceau Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication, s'est prononcée récemment en faveur de la création d'une taxe Google pour la presse, relançant un débat ouvert en France il y a plus de deux ans. Olivier Brillanceau, directeur général de la Société des Auteurs des arts visuels et de l'image Fixe (Saif) explique pourquoi l'adoption de cette loi est plus nécessaire que jamais. Photographie.com : Interrogée par les sites Aqui.fr et Rue 89, Aurélie Filippetti, ministre de la culture et de la communication, a déclaré que les "gros acteurs" de l'internet devaient participer au "financement de l'information." C'est effectivement une très bonne nouvelle. Depuis près de dix ans, Google reproduit et communique au public des photographies, des dessins et autres types d'images fixes dans une offre de services globale grâce à laquelle il réalise, sur le territoire français, une grande partie des recettes publicitaires du web. Propos recueillis par Roxana Traista

19ème édition du Prix du producteur français de télévision : appel à candidatures La 19ème édition du Prix du producteur français de télévision se déroulera le 10 décembre 2012, dans un nouveau lieu, au Pavillon Cambon à Paris. Trois prix seront remis pour récompenser le professionnalisme d’une société de production dans chacune des catégories Animation, Documentaire et Fiction. Créé en 1994 par la Commission Télévision de la PROCIREP (société de gestion de droits et d’aide à la production cinématographique et audiovisuelle), le Prix du producteur français de télévision entend valoriser le métier de producteur indépendant et ainsi contribuer à mieux faire connaître ce maillon essentiel de la création télévisuelle. Trois prix honorifiques, décernés par un jury professionnel récompenseront un producteur ou une société de production pour ses productions en cours ou réalisées au cours des trois dernières années : - le Prix du producteur de télévision dans la catégorie Animation - le Prix du producteur de télévision dans la catégorie Documentaire

Google : chêne ou roseau? Google et les éditeurs de presse belges ont enfin trouvé un accord. Pour Le Monde, cela veut dire que "la presse peut faire plier Google" et que les titres français peuvent espérer profiter d'un effet "boule de neige". En fait, c'est un poil plus compliqué. Explications. “La presse peut faire plier Google. Google chez les Belges Intitulé “Droit d’auteur : Google indemnise la presse belge”, l’article à l’origine du branle-bas de combat révèle le contenu d’un “accord secret [...] conclu, vendredi 7 décembre, entre les éditeurs francophones de quotidiens (les groupes Rossel, La Libre Belgique, L’Avenir), la Société de droits d’auteurs des journalistes (SAJ) et Google.” Et à en croire Le Monde, c’est lui qui sort grand perdant du deal enfin trouvé : Le géant américain va verser une indemnisation conséquente, qui représente selon une source “entre 2 % et 3 % du chiffre d’affaires” de la presse belge francophone, soit près de 5 millions d’euros. Et de préciser : Le tour de Gaule de Google

L'Allemagne va faire payer les liens hypertextes Jalouse de la loi Hadopi qu'elle n'a pas chez elle, l'Allemagne a décidé de faire encore bien pire dans la législation à contre-courant du bon sens. La Tribune rapporte en effet que le gouvernement d'Angela Merkel a adopté ce mercredi un projet de loi qui va "obliger les moteurs de recherche à verser des commissions aux sites d'informations". Les outils d'agrégation d'actualités, Google Actualités en tête, devront verser la dîme... pour avoir le droit de créer un lien hypertexte vers le contenu qu'ils mettent en avant. Imaginez ce que serait le web aujourd'hui, si le législateur des années 1980 avait instauré une taxe sur le lien hypertexte. Il serait tout simplement mort. "Particuliers, rédacteurs de blogs, entreprises, cabinets d'avocats, fédérations et associations pourront cependant continuer à citer librement des informations ou diffuser des liens", prévient néanmoins La Tribune. Mais elle a tout de même plié, pour ménager ses intérêts.

enssib Suite à l’adoption de la loi « Lex Google » par le gouvernement allemand visant à obliger les agrégateurs de contenus – dont Google Actualités – à verser des commissions aux journaux dont ils référencent les contenus, les éditeurs de presse français ont décidé de monter eux aussi au créneau et réclament par l’intermédiaire de l'association IPG (Information politique et générale), créée en mai 2012, l’instauration d’une loi permettant une "rémunération équitable" forfaitaire pour les entreprises de presse et les agences dont les contenus sont référencés par le moteur de recherche de Google. Du côté français, on souhaite donc aller plus loin qu’outre-Rhin où la loi récemment adoptée ne concerne que « Google Actualités » ; c’est le moteur de recherche général qui est ici visé, les entreprises de presse estimant qu’elles doivent être rémunérées pour la matière première qu’elles fournissent au moteur et dont le géant d'internet tire profit par l’intermédiaire de liens sponsorisés. Obey ?

Une culture, mais à titre exceptionnel Quand il entend Exception Culturelle il sort son pistolet. Le moins qu'on puisse dire, c'est que Laurent Chemla n'a pas la plume dans sa poche et qu'il a des propositions plutôt radicales pour illuminer l'avenir. Art by Banksy Il y a des idées, comme ça, qui deviennent des dogmes sans qu’on sache très bien pourquoi. Il en va ainsi de notre très chère Exception Culturelle. Mise en place dès après la seconde guerre mondiale, dans un autre temps – presque un autre monde – pour garantir la survie de la culture nationale face à la menace du méchant impérialisme américain, cette restriction au principe intangible de la concurence-libre-et-non-faussée perdure dans un espace devenu mondialisé, dans un cadre de moins en moins national mais de plus en plus européen, au seul profit d’une industrie qui – elle – a très bien su devenir multinationale. Notre industrie culturelle y a gagné. Osons. Open Data L’ouverture des données publiques culturelles existe à peu près partout. Et en France ? Fiscalité

Pour ou contre taxer Google pour financer la presse ? Eric Schmidt, patron du moteur de recherche, a été reçu ce lundi à l’Elysée. Une partie de la presse française veut taxer le géant US qui renvoie vers ses articles. Eric Schmidt, patron de Google, arrive à l’Elysée, le 29 octobre 2012 (Remy de la Mauviniere/AP/SIPA) La campagne lancée par la presse française pour imposer à Google un partage de ses revenus publicitaires a eu un premier résultat. Eric Schmidt, patron de la firme de Mountain View, a demandé à être entendu par le président de la République. Ce dernier, accompagné par les ministres de la Culture (Aurélie Filippetti) et de l’Economie numérique (Fleur Pellerin) l’a reçu ce lundi après-midi à l’Elysée. Eric Schmidt a déjà admiré les lambris de l’Elysée. L’affrontement désormais récurrent qui oppose la presse à Google s’est accéléré ces dernières semaines : l’Association de la presse d’information politique et générale (IPG) aimerait faire payer Google quand il renvoie vers les articles de presse. La presse joue un double jeu

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