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La documentation scolaire d’hier à aujourd’hui : interview de Françoise Chapron

La documentation scolaire d’hier à aujourd’hui : interview de Françoise Chapron

Besoin d’une classe moyenne d’enseignants documentalistes A la lumière des débats actuels qui traversent la profession, et des perspectives offertes qui me paraissent bien sombres, je voudrais revenir sur cette profdocasphère que j’ai toujours appelée de mes vœux mais qui ne s’est jamais constituée en groupe homogène pouvant influer sur les débats professionnels. Je crois que c’est aujourd’hui la principale source de nos ennuis que l’absence d’une classe moyenne visible et assumée. Pour moi, une classe moyenne, c’est un ensemble de personnes qui se reconnaissent en dehors d’une institution et qui sont capables de produire un discours où chacun se répond librement, un discours tourné vers la profession comme vers l’extérieur de la profession, un discours qui traduise en acte pédagogique les résultats de la recherche et qui les transmette vers tous. Un discours commun dans lequel chacun puisse se reconnaître et qui vise à la transformation de la profession. Pendant ce temps, nous n’avons pas su atteindre ce niveau.

Vous avez dit « maîtrise raisonnée » des TIC ? Vous avez dit « maîtrise raisonnée » des TIC ? Réflexions à la lecture de l'article « Internet et ses pratiques juvéniles »* Sans un minimum de connaissances en Physique que peut-on comprendre de la radioactivité ou des satellites « stationnaires » ? Peut-on donner aux élèves une connaissance suffisante des notions et concepts de l'informatique sans qu'ils aient à attendre les études universitaires que tous n'atteindront pas ? En conclusion de l'éditorial du numéro 68 de Médialog, Maurice Nivat et Jean-Pierre Archambault écrivaient « un chantier institutionnel majeur s'ouvre qui vise l'acquisition par les lycéens des fondements de la science informatique au service de leur compréhension et de leur action dans la société numérique »**. Il semble effectivement que ce ne soit pas un luxe. Certes les adolescents ont acquis des compétences réelles (que souvent les adultes n'ont pas) mais elles restent limitées aux usages pragmatiques quotidiens qui concernent peu l'institution scolaire.

De l'identité enseignante du professeur-documentaliste Samedi 14 janvier 2012 6 14 /01 /Jan /2012 16:15 Les débats qui agitent notre profession aujourd'hui me paraissent très étrangers, je m'en rends compte. Non que je ne me sente pas concernée par un avenir qui m'inquiète. Mais je ne peux pas croire qu'on puisse vouloir enlever aux professeurs documentalistes leur mission d'enseignement . Pourquoi ? Il y a dix ans je pense que j'aurais été très ébranlée par des discours voulant nous rapprocher de la vie scolaire et d'une vision éducative de notre mission. Lors d'un moment de doute, d'ailleurs, j'ai failli le faire. Puis j'ai vu autour de moi le monde qui se transformait. Avec l'information livresque, encyclopédique, stable et vérifiée, notre travail était d'en donner l'accès aux élèves et de les former à la retrouver. Mais nous passions à une société dans laquelle l'accès à l'information ne passait plus par nous. D'autres questions véritablement liées à l'apprentissage se posaient. D'autres encore liées à la possibilité pour tous de publier.

Les bibliothèques troisième lieu Concept encore peu répandu en France, la bibliothèque troisième lieu 1 incarne un modèle phare aux États-Unis, où l’appellation « third place library » fleurit sur la biblioblogosphère et dans la littérature bibliothéconomique. Elle y fait figure de voie d’avenir et semble se matérialiser également dans plusieurs établissements européens, notamment au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Europe du Nord, où la filiation directe à ce modèle est parfois ouvertement revendiquée, à l’exemple du « Fil rouge », bibliothèque centrale de la ville de Hjoerring, au Danemark, présentée au dernier congrès de l’Ifla 2 (International Federation of Library Associations and Institutions). Si le concept est abondamment utilisé, il reste toutefois peu documenté, peu explicité, et son usage peut connaître des acceptions divergentes. Il paraît donc opportun de se pencher sur ses caractéristiques afin d’en restituer l’essence et de mieux saisir le succès qu’il remporte 3. Qu’est-ce que le troisième lieu ?

Souci de l'élève et didactique Autonomie ou abandon ? Dans les années 90, des chercheurs ont mis en avant l'existence de « l'apprentissage situé » c'est-à-dire ce que l'on acquiert sur le plan cognitif au cours des diverses interactions nécessitées par une situation donnée. Ainsi, il y a apprentissage tout au long de la vie notamment au sein des communautés de pratique1 fédérées autour d'une action, but professionnel ou autre. La nécessaire conceptualisation Rien qu'en lisant attentivement les listes d'échanges professionnels des professeurs documentalistes, on peut constater de nombreuses disparités de connaissances, de réflexes professionnels et de compréhension face aux outils qui nous sont proposés par cette société que l'on voudrait « société des savoirs ». La nécessaire formation... Face à cet état de fait, il s'agit bien de former, c'est-à-dire de mener une action consciente, organisée et programmée consistant à doter le maximum d'élèves des ces moyens intellectuels nécessités par les situations de recherche.

Pour un curriculum en information documentation, et... ...contre les risques de dérives terminologiques Qu’est-ce qu’un curriculum ? Enjeux et attentes Le terme est emprunté aux travaux des sociologues de l’éducation anglo-saxons et a été introduit en France par Jean-Claude Forquin. [1]] Il a été repris par le sociologue Philippe Perrenoud [2]] , puis par Jean-Louis Charbonnier [3]] aux Assises nationales pour l’éducation à l’information (2003) tout d’abord, et ensuite au 7ème congrès de la Fadben (2005), où il fut relayé par Pascal Duplessis [4]] et Alexandre Serres [5]]. Ce concept de curriculum remporte l’adhésion des professionnels de l’information documentation quant à la forme que devrait prendre un programme d’étude officiel et systématique des savoirs informationnels à l’école. Faisant suite aux Assises nationales de 2003, une ERTE (Equipe de recherche technologique en éducation) intitulée « Culture informationnelle et curriculum documentaire » s’est constituée à l’Université de Lille III et vient d’être officiellement acceptée. Curriculum et programme scolaire Enjeux du curriculum

« Le CDI n’est pas une perm' ! » Pourquoi des formations communes aux CPE et professeurs documentalistes ? Éducation à l’orientation, mise en œuvre du socle commun, éducation à la citoyenneté, réflexion critique sur le rôle et l’impact des médias et des nouvelles technologies, organisation des lieux d’accueil que sont la vie scolaire et le CDI : autant de domaines où croiser les compétences. Dans notre académie, des journées associant personnels de direction, d’éducation et de documentation sont proposés sur des objets de travail commun, comme, en 2009, les pratiques numériques des jeunes et leur prise en compte pédagogique et éducative. Figurent également dans le plan académique de formation des dispositifs ouverts aux CPE et professeurs documentalistes sur la mise en œuvre du socle commun, l’accompagnement éducatif, l’orientation, les partenariats. Une remise en cause du fonctionnement établi ? CPE et professeurs documentalistes : sortir d’une professionnalité assignée « Le CDI n’est pas une perm !

Du système d'information à la gestion des connaissances. Quelles transformations pour le métier de documentaliste ? Conférence prononcée à Saint-Etienne le 10 juin 2004 lors de la journée professionnelle des documentalistes de la Loire (académie de Lyon) L'expression "système d'information" est souvent associée à l'informatique. L'analyse des termes devrait pourtant permettre, au-delà de l'appropriation de certaines dénominations par des secteurs d'activité ou de recherche, de revenir à leur sens initial.Le métier d'enseignant documentaliste consiste en premier lieu, selon moi, à mettre à disposition un système d'information au sein de l'établissement scolaire. Ce système, finalisé par le rôle assigné aux centres de documentation par les textes et par le "vivre avec" des équipes éducatives inventées au cours des vingt dernières années, est bien orienté sur la « mise à disposition » d'informations auprès des élèves et des enseignants afin d'améliorer l'activité scolaire. 1. 2. 2.1 Les nouveaux cadres technologiques 2.1.2 Encadrer les pratiques

Il s’agit en vérité d’un portail à plusieurs mains, « mutualiste et indépendant », animé par des enseignants-documentalistes au sujet de pratiques professionnelles menées sur le terrain du quotidien, dans leurs CDI, complété par ailleurs de réflexions sur les évolutions qu’ils connaissent, tant au niveau national que local.

Une interview d’une professionnelle et spécialiste de la question des CDI, qui lui permet de revenir sur les pratiques de son métier au début de sa carrière, expliciter l’historique de ces centres de documentation des établissements scolaires, ainsi que leur personnel, pour enfin et surtout souligner les nouvelles forces en présence qui façonnent, modifient, où menacent cet espace et l’exercice du métier d’enseignant-documentaliste dans les formes qu’ils connaissent aujourd’hui. by projetesdoc Dec 19

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