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Lutter contre la culture du traumatisme autour de l’IVG

Lutter contre la culture du traumatisme autour de l’IVG

FAQ autour de l’IVG et de la nécessaire poursuite de la lutte : questions courantes et propositions de réponses « Lutter pour défendre le droit à l’IVG ? Aller manifester ? Militer pour ça ? En France ? Mais pourquoi ? En effet, l’avortement est légal en France. Et émotionnellement, il est très compliqué de comprendre comment chacun.e le perçoit, en fonction de sa sensibilité, de ses convictions et de ses choix de vie. Cependant, les idées reçues autour de l’avortement ont la vie dure, et beaucoup de gens ont du mal à saisir pourquoi la lutte pour le droit à l’IVG est toujours nécessaire aujourd’hui, encore et plus que jamais. Quand on milite, on devient, de fait, habitué.e à un certain déroulé de raisonnement, à des terrains d’action et de réflexion qui reposent sur nos parcours personnels et militants, nos lectures et nos démarches de documentation. 1 – Je ne comprends pas pourquoi il faut lutter pour le droit à l’IVG : en France, l’avortement est déjà légal ! Oui, l’avortement est légal, mais légal ne signifie pas forcément « accessible ». Que signifie le mot « banal » ? Ça dépend. En conclusion

IVG, Je vais bien, merci ! Faut-il s’inquiéter du recours à l’avortement chez les jeunes ? S’alarmant du nombre d’IVG chez les jeunes, et surtout chez les mineures, Mme Bougrab, secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse, a demandé à M. Nisand, professeur de gynécologie, de proposer une série de mesures visant notamment à endiguer un «phénomène dont les conséquences sur l’intégrité physique des jeunes filles ou encore sur le plan psychologique peuvent être dramatiques». Dans ce rapport (1) remis il y a peu, des mesures sont proposées pour diminuer les grossesses non prévues et prévenir les IVG chez les jeunes. Notre propos n’est pas de discuter ces mesures, nombre d’entre elles peuvent favoriser l’utilisation de méthodes efficaces de contraception et diminuer ainsi les grossesses non prévues. Le recours à l’avortement chez les jeunes y est présenté comme en hausse depuis le début des années 90, notamment chez les mineures où le nombre d’avortements passe de 8 700 en 1990 à 11 700 en 2009.

Non, les hommes* n’avortent pas. « Aucun degré d’empathie ne peut remplacer l’expérience. Compatir n’est pas pâtir » (Christine Delphy) Rue89 a publié un article ayant pour titre « les hommes avortent aussi, personne ne s’en soucie« , sous la plume de Frédéric Leclerc-imhoff. Je suis choquée et agacée par cet article, rien que le titre est dérangeant. Non, rue89, les hommes cis n’avortent pas. Si je parle de cet article néanmoins, c’est que tout n’est pas à jeter. Je voudrais, tant que faire se peut, être parfaitement juste. Voilà pour ce qu’il y a à sauver de l’article. 1) Non, les hommes* n’avortent pas. Le titre de l’article est révoltant. Bien sur, toute les femmes ne connaîtront pas forcément la grossesse ou l’avortement au cours de leur vie. On pourrait penser que le titre est simplement maladroit, mais de nombreux éléments de l’article semblent aller dans le sens d’une absence de considération de ces différences biologiques entre hommes et femmes. 2) L’IVG pour les femmes: un droit fragile et sans cesse menacé

A Woman Filmed Her Abortion to Show That 'It's Not Scary' Manifestation POUR le droit à l'avortement ce dimanche à Paris Pondu par Marie.Charlotte le 19 janvier 2014 Les anti-IVG manifestent ce dimanche à Paris. Un collectif de féministes appelle à contrer ce rassemblement, par une manifestation POUR le droit des femmes à disposer librement de leur corps. En décembre, l’Espagne annonçait vouloir restreindre considérablement le droit à l’avortement aux seuls cas de viol ou de danger avéré pour la santé de la mère. Ce recul des droits des femmes a inspiré les opposants français, qui organisent ce dimanche 19 janvier une marche pour la vie. Tu…Tu veux dire que si je suis célib’, c’est que l’homme de ma vie a peut-être été AVORTÉ ?! Vous pourrez apprécier le Tumblr « Marchez Vivez », censé illustrer de manière « bon enfant » les revendications des anti-IVG. « En Marche Pour La Vie », c’est la manif des anti-IVG, qui partira de la Place Denfert-Rochereau, dimanche à 14h30. Manifestation POUR le droit à l’IVG Fort joli dessin par Cy. Ça vous a plu ? Ne ratez aucun article de madmoiZelle.com !

IVG: la culture du traumatisme a encore de beaux jours devant elle L’interruption volontaire de grossesse, autorisée en France sous certaines conditions, est très souvent conjuguée à la forme passive –et douloureuse: on «subit» une IVG, on «a recours» à une IVG, on «passe par» une IVG… Bref, les mots attachés à cet acte sont, en règle générale, négativement connotés. Et pour cause: l’IVG est au cœur de sempiternelles polémiques militantes, dont le point de départ est bien évidemment le «pour ou contre». Et l’ardeur des mouvements anti-IVG, qui ont su s’adapter aux nouvelles technologies et infléchir leur stratégie de communication, touchant un public de mieux en mieux informé, prouve s’il en était besoin la force sans cesse renouvelée des obstacles qui se dressent entre les femmes et l’accès à l’interruption volontaire de grossesse. publicité Mais on constate aussi, et c’est plus surprenant, que la division règne dans le camp des «pro-IVG»: en effet, y être favorable n’est pas une garantie d’harmonie idéologique. Le «drame» de la «banalisation»

My dear Sixsmith | inverts: heretherebdragons: dancingloki: ... Un jour, j'ai voulu avorter... Un jour, j’ai voulu avorter. Eh oui, c’est comme ça, ça arrive aux meilleures d’entre nous. J’ai voulu avorter et il y a deux choses à savoir. La super-fertilité frappe toujours trois fois Image via Choisir Sa Contraception La première, c’est que je suis du genre super-fertile. Les médecins qui constatent la grossesse et s’empressent de déclarer : « Ah, vous étiez sous pilule ? La seconde chose qu’il faut savoir c’est que j’avais déjà deux enfants à cette époque. J’étais donc là, sans un rond et avec deux mioches mais avec, tout de même, un nouveau compagnon plutôt chouette que je comptais bien garder pour un bon bout de chemin. IVG, culpabilisation et punition Fig. 1 : la panique. Tout cela pour dire que quand j’ai appris la nouvelle, on peut dire, à juste titre, qu’elle m’est littéralement tombée dessus. Alors bien entendu, le décider et le vivre, voilà deux choses bien différentes. Et puis mon rendez-vous est arrivé. Repassez par la case départ, mais ne touchez pas 3000 € J’étais sauvée.

Lettre d'un homme aux détracteurs de l'IVG

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