
Quel avenir pour l'Etat providence et la solidarité sociale ? - Citoyenneté et société Découverte des institutions <p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation.</p> Quelques dates clés 1883-1889 : en Allemagne, lois sur les assurances sociales organisant la prise en charge de la maladie, des accidents du travail, de la vieillesse et de l’invalidité. 1898 : en France, loi sur les accidents du travail. 1911 : au Royaume-Uni, National Insurance Act créant une assurance obligatoire gérée par l’État pour la maladie, le chômage et l’invalidité. 1942 : au Royaume-Uni, rapport Beveridge proposant un système de sécurité sociale pris en charge par l’État : ses propositions seront appliquées dès la fin du conflit. 1945 : en France, ordonnances sur la sécurité sociale. 1988 : création du Revenu minimum d’insertion (RMI), qui deviendra Revenu social d’activité (RSA) en 2008. 1998 : création de la couverture maladie universelle (CMU). Quelques pistes de réflexion La notion d’État providence Les limites de l’État providence Une intervention qui reste indispensable
Sécurité sociale : réduction du déficit retardée Le retard pris dans la résorption du déficit de la Sécurité sociale est une "véritable anomalie" et l'augmentation des dépenses en partie financées par emprunt "n'est pas acceptable", a estimé aujourd'hui le président de la Cour des Comptes, Didier Migaud. C'est en répondant sur Europe 1 à une question sur le nombre des recommandations de la cour réellement appliquées, sur plus de 1 900 émises chaque année, que Didier Migaud a tenu ces propos. Selon lui, "de l'ordre de 70%" sont appliquées "mais il faut qu'on affine notre indicateur". "Et puis vous avez recommandation et recommandation", a-t-il nuancé. "Lorsqu'on demande par exemple de mettre fin au déficit de l'Assurance maladie ou de la Sécurité sociale, cela met un peu plus de temps.
Qu'est ce que l'État providence ? - L'Etat providence Découverte des institutions <p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation.</p> Cette expression désigne : au sens large, l’ensemble des interventions économiques et sociales de l’État ; dans un sens plus restreint, uniquement l’intervention de l’État dans le domaine social, particulièrement à travers le système de protection sociale. Cette conception s’oppose à celle de "l’État-gendarme", limitant le rôle de l’État à des fonctions régaliennes (justice, police, défense nationale). Le terme aurait été employé pour la première fois en 1864 par le député Émile Ollivier, rejetant le développement de l’intervention de l’État, jugé négatif, qu’il opposait aux solidarités traditionnelles (famille, communautés, corporations...). La mise en place, en France, d’un État providence développé s’est concrétisée par la création de la sécurité sociale (ordonnances du 4 et du 19 octobre 1945). Depuis la fin des années 1970, on parle de "crise de l’État providence".
Le déficit de l'Etat moins important que prévu en 2014 Bonne nouvelle du côté de Bercy, le déficit de l'Etat a été moins important que prévu en 2014, de près de 3 milliards, à 85,6 milliards d'euros. Le ministère des finances a annoncé jeudi 15 janvier que les rentrées fiscales avaient été meilleures que prévu. Ce résultat est de bon augure pour le gouvernement français qui a jusqu'au printemps pour convaincre la Commission européenne qu'il prend les mesures adéquates pour réduire son déficit public alors que celui-ci va tout de même se creuser en 2014 contrairement à ses engagements. Le déficit était en effet de 74,9 milliards d'euros en 2013, à 4,1 % du produit intérieur brut (PIB). Malgré ce bon résultat, le ministre des finances, Michel Sapin, a indiqué qu'il maintenait la prévision de déficit public (Etat, collectivités, protection sociale) à 4,4 % du PIB pour 2014. Lire : Déficit : la valse des promesses de Michel Sapin Les recettes de TVA ont également été supérieures de 700 millions aux prévisions.
Quel choix pour la protection sociale ? La protection sociale aide les individus à faire face à plusieurs risques. Son financement, le périmètre des personnes aidées et sa gouvernance peuvent prendre des formes différentes selon les pays. La montée du chômage et la mondialisation ont modifié le régime français. 1. Baisse de 5% des remboursements médicaux Les remboursements de soins médicaux et dentaires ont baissé de 5,1% en janvier par rapport au même mois de l'année précédente, conséquence de la grève des médecins opposés au projet de loi santé, a indiqué lundi l'Assurance maladie. Après la fermeture des cabinets en décembre, les syndicats de médecins appellent depuis début janvier à remplacer une partie des transmissions électroniques, réalisées via la carte vitale, par l'envoi de feuilles papier pour engorger l'Assurance maladie. Un procédé qui "retarde le remboursement", rappelle la Cnamts. C'est pour les soins prodigués par des généralistes que cette baisse est la plus significative, soit -10,1% par rapport à janvier 2014. Vent debout contre le projet de loi santé de la ministre Marisol Touraine, les médecins s'opposent notamment à la généralisation du tiers payant (dispense d'avance de frais) d'ici à 2017.
Plan pauvreté: les principales annonces de Manuel Valls Prime d'activité, logement social, accompagnement des familles: voici les principaux points de la nouvelle feuille de route 2015-2017 du plan pauvreté, présentée par mardi par le Premier ministre Manuel Valls. Prime d'activité Elle sera mise en place au 1er janvier 2016 et versée tous les mois, mais son montant restera le même pendant trois mois. Remplaçant la prime pour l'emploi (PPE) et le RSA activité, elle pourra bénéficier aux actifs gagnant moins de 1.400 euros (1,2 smic). Selon le Premier ministre, "entre 4 et 5 millions d'actifs seront éligibles à cette nouvelle prime d'activité, dont 700.000 à un million de jeunes". La dépense annuelle est estimée à près de 4 milliards d'euros. Pour un célibataire qui travaille à temps plein au smic la prime pourra atteindre environ 130 euros mensuels (soit 1.560 euros annuels), alors qu'avec le système actuel il ne toucherait selon l'entourage de Manuel Valls qu'"à peu près la moitié". Fusion RSA/ASS Emploi Logement Santé Familles, enfance (Avec AFP)
Le déficit de la Sécu pour 2014 « sous la barre des 10 milliards d'euros » La ministre de la santé, Marisol Touraine, a annoncé mardi 17 mars que le déficit de la Sécurité sociale repasserait, de manière inattendue, « sous la barre des 10 milliards d'euros » pour 2014, et ce grâce à des dépenses inférieures aux prévisions : « De manière générale, le déficit de la Sécurité sociale va repasser sous la barre des 10 milliards d'euros, ce que nous n'espérions pas nécessairement en lançant la loi de Sécurité sociale » pour l'année prochaine, a déclaré la ministre, auditionnée sur son projet de loi santé par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale. Lire aussi : Le « trou de la Sécu » expliqué en quatre points « Ce sont des bonnes nouvelles alors que dans le même temps nous avons mis en place et mis en œuvre des mesures » à destination de la population, a estimé Mme Touraine, qui a cité le remboursement des traitements contre l'hépatite C et les « dispositifs sur la santé des femmes ».