
Quand les investisseurs s’estiment « expropriés » par les réglementations environnementales et sociales - Loi néolibérale Un moratoire interdit tel type d’exploitation pétrolière ou gazière, comme les gaz de schiste ? Qu’importe ! Demain, si l’accord économique en discussion entre l’Europe et le Canada est signé, des multinationales ou leurs filiales installées au Canada pourront attaquer en justice la France et obtenir d’importantes compensations financières. Car grâce au droit commercial sur la « protection des investissements », un investisseur peut réclamer des indemnités même s’il n’a pas investi un centime. Des litiges arbitrés par des tribunaux privés… 3,7 milliards de dollars. La France, qui a interdit cette même fracturation hydraulique en juin 2011 [1], risque-t-elle aussi d’être poursuivie par des sociétés pétrolières ? Quand les investisseurs inventent « l’expropriation indirecte » L’accord bilatéral actuellement négocié entre l’UE et le Canada contiendrait une clause dite d’ « expropriation indirecte ». Moratoire « injuste et inéquitable » sur les gaz de schiste Et quels sont ces tribunaux ?
Ne m'obligez pas à voler Fini la malbouffe pour les Boliviens : McDonald ferme tous ses restaurants en Bolivie La Bolivie est devenue la première nation à se libérer de la malbouffe de McDonald, qui a lutté pendant plus d’une décennie pour conserver son icône «rouge». Et cette victoire de la Bolivie a encore fait la une des journaux. Après 14 ans de malbouffe dans le pays et en dépit des nombreuses campagnes de promotion, McDonald a été contraint de fermer en 2002, ses 8 restaurants boliviens dans les principales villes de La Paz, Cochabamba et Santa Cruz de la Sierra. McDonald a servi ses derniers hamburgers en Bolivie un samedi à minuit, après avoir annoncé un plan de restructuration global dans lequel il allait fermer ses portes dans sept autres pays à faibles marges bénéficiaires. L’échec de McDonald en Bolivie a eu un impact profond qui a donné lieu à un documentaire intitulé “en Bolivie «Por que quebro McDonald» ou «Pourquoi McDonald a fait faillite en Bolivie». Cette histoire a également attiré l’attention du monde entier vers la restauration rapide en Amérique latine.
La Grande Bibliothèque Numérique en ligne… | Cette sitographie mise à jour régulièrement est composée de trois parties : 1) des livres, BD, encyclopédie, ouvrages scolaires, plans, cartes, revues, etc. 2) Poésie, pièces de Théâtre et dans notre fonds documentaire, 3) des livres à écouter sur tous supports (Web, tablettes…) Des livres que tu peux télécharger, lire, écouter, échanger, utiliser pour tout ce qu'il te plaira. Tu trouveras des livres utiles, au programme des classes d'école, de collège et de lycée. Et pour ceux qui ont des difficultés avec la lecture : Des livres, BD, encyclopédie, ouvrages scolaires, plans, cartes, revues… La Bibliothèque Nationale de France vous propose de découvrir sur son portail Gallica ses collections patrimoniales numérisées, ainsi que celles des bibliothèques partenaires. Le Projet Gutenberg offre plus de 36000 livres électroniques gratuits à télécharger sur votre PC, Kindle, Android, iOS ou tout autre périphérique mobile.
Semences : « La Commission européenne balaye 10.000 ans «En réduisant les droits des paysans à ressemer leurs propres semences, en durcissant les conditions de reconnaissance des variétés par des petits entrepreneurs indépendants, en limitant la circulation et l’échange de graines entre associations et entre planteurs, la Commission européenne balaye 10000 ans d’histoire agricole», a affirmé l’eurodéputé José Bové, cité dans un communiqué. La Commission a présenté lundi des propositions qui permettront selon elle de «simplifier» le régime d’enregistrement des semences. Elle balaie les critiques en assurant que les petites entreprises et certaines semences de niche sont exemptées des obligations coûteuses de tests et d’enregistrement. Mais les petits acteurs du secteur, notamment l’association Kokopelli, s’insurgent contre des propositions qu’ils jugent taillées sur mesure pour les poids lourds de l’industrie semencière (Monsanto, Pionner, Sygenta et Dupont).
Et si on demandait aux Noirs ce qu’ils en pensent ? L’immense majorité des Américains noirs ou hispaniques se fichent de l’appellation qui doit être utilisée pour désigner leur groupe ethnique ou racial, selon une étude conduite par l’institut Gallup, sur les droits des minorités et les sondages d’opinion. A la question « certaines personnes estiment que le terme “African-American” devrait être privilégié à celui de “Black”, qu’en pensez-vous ? » : 65% des Noirs interrogés ont répondu que cela leur était égal ; ils sont 17% à préférer le terme « Black » ; et 17% celui de « African-American ». Pourcentage de Noirs américains préférant être désignés sous le terme « Black » ou « African-American » (Capture) Même genre de question aux Hispaniques : « Certaines personnes estiment que le terme de “Latino” devrait être préféré à celui d’“Hispanic”, qu’en pensez-vous ? 70% des personnes interrogées ont répondu que cela leur était égal ; 19% préfèrent « Hispanic » ; et seulement 10% « Latino ». Le concept sociologique de race aux USA
Le cri de la tomate - n°1 - Jean-Luc Porquet Cette chronique a été publiée dans le numéro 11 de la version papier d’Article11 (toujours en kiosques, soit dit en passant) Dans « l’appel des 451 » lancé par un collectif de personnes travaillant dans différents secteurs du livre, et désireux de contrer (entre autres) l’arrivée du « livre numérique », on tombe sur cette distrayante anecdote : « Un ami paysan nous racontait : “Avant il y avait la tomate. Puis, ils ont fabriqué la tomate de merde. Et au lieu de l’appeler ‘tomate de merde’, ils l’ont appelée ‘tomate’ ; tandis que la tomate, celle qui avait un goût de tomate et qui était cultivée en tant que telle, est devenue ‘tomate bio’. A partir de là, c’était foutu.” » Pour qu’elles ne souffrent plus du vent, du gel, des intermittences du soleil, et qu’elles poussent en toute saison, on les a mises sous serre, et ce sont désormais des ordinateurs qui règlent leur météo. Les consommateurs ont fini par s’en apercevoir. On imagine le drame des inventeurs de tomates high-tech.
Photographier en basse lumière Bienvenue sur Apprendre.Photo !Si vous êtes nouveau ici, vous voudrez sans doute lire mon guide qui répond aux 5 problèmes courants des débutants : Cliquez ici pour télécharger le guide gratuitement !Merci de votre visite, et à bientôt sur Apprendre.Photo ! Un même type de question revient souvent dans les dizaines de mails que je reçois chaque jour : la gestion des situations de photographie en intérieur (en basse lumière quoi). Si vous maîtrisez déjà les bases de la photo (notamment le triangle de l’exposition), ainsi que les modes semi-automatiques, vous devriez pouvoir vous en sortir dans ces situations. Je vais donc vous expliquer quels sont les outils à votre disposition pour gérer ça, ce qui vous permettra d’améliorer vos images, mais aussi de savoir quand il ne sera pas possible de prendre une photo satisfaisante (car non, on ne peut pas faire de photo dans le noir total 😉 ). Les leviers techniques pour photographier en intérieur L’ouverture Passons à la deuxième solution.
Deux Caennais dévoilent l'autre face cachée des pesticides En septembre dernier, le professeur caennais Gilles-Eric Séralini secouait le monde de la santé, en publiant une étude qui révélait le développement de tumeurs cancéreuses chez des rats consommant des OGM traités avec le Roundup, un puissant herbicide condamné par une partie de la communauté scientifique. Les résultats d'une autre recherche menée dans son laboratoire de biologie moléculaire sont sur le point d'être publiés dans la revue scientifique internationale de référence Toxicology. Ils devraient jeter un nouveau pavé dans la mare. Tumeurs mammaires Son auteur, Robin Mesnage, dénonce le manque de transparence dans la composition chimique des pesticides. L'étude remet en cause le groupe Monsanto, le géant industriel spécialisé dans les biotechnologies végétales, condamné par la justice à plusieurs reprises et propriétaire de la marque Roundup.
Privilège blanc ? – Peuvent-ils souffrir ? Ben oui, « privilège blanc ». Tout comme on est dans une situation de privilégié-e si on est hétéro, cis, valide, homme, mince et probablement d’autres choses, on est privilégié-e si on est blanc-he dans le système socio-culturel actuel. Pas coupable en soi, mais privilégié-e, du bon côté de la barrière. Je partage avec vous ce strip explicatif de Jamie Kapp, publié sur le site Everyday Feminism (et traduit par moi-même) : Cette BD est centrée sur la situation aux États-Unis, mais la situation est globalement la même dans les autres pays. Je pense qu’il y a pas mal de personnes blanches qui ne sont pas conscientes de tout ça, tout simplement parce que c’est le principe du privilège : il est invisible pour celles et ceux qui en bénéficient, mais cette hiérarchie est douloureusement présente au quotidien pour les autres. Ensuite il y a les gens qui se remettent en question… et ceux qui refusent de le faire. J'aime : J'aime chargement… Sur le même thème Racisme et sens des mots Dans "Racisme"
Genetically engineered maize with synthetic toxin approved for usage in EU food and feed Detail from label of No-GMO Popcorn - design by Juan Wilson Christoph Then TestBiotech Safety of Monsanto’s Synthetic-Toxin maize to be re-examined Testbiotech and GeneWatch UK formally request withdrawal of EU market authorisation of Monsanto´s genetically engineered maize Genuity VT Triple PRO Corn with synthetic toxins. 28 July 2011. The organisations are filing a formal request for internal review of the EU Commission´s decision according Article 10 of Regulation (EC) No. 1367/2006 because the legally required high level of protection for consumers, farm animals and the environment are not met and legal requirements for monitoring of health effects have been ignored completely. “This maize produces a unique combination of insecticidal proteins. The plants were not tested for health effects in feeding studies. Currently, genetically engineered crops mainly enter the EU from North and South America as soya or maize for use in animal feed. Contact:
- Désinformation et rumeur : nous sommes notre pire ennemi ! La rumeur : parler plus pour dire moins – ©kalexanderson via flickr.com en CC Jamais le citoyen n’a disposé d’autant de moyens de s’informer, à un coût aussi faible. Pourtant, les rumeurs et la désinformation la plus grossière se diffusent dans la société, avec une facilité inquiétante, comme en témoigne la dernier complotisme de Charlie Hebdo. Des chaînes d’information en continu, des milliers de sites d’actualité en ligne, des dizaines de bases de données officielles (INSEE, Légifrance, l’INA…), des bibliothèques en ligne gratuites (Persée, Gallica etc.)… les moyens de s’informer facilement sont parvenus à un niveau de profusion inédit dans l’histoire de l’Humanité. Wikipédia qui – en dépit des manipulations dont elle est l’objet régulièrement – reste une source globalement fiable. Un progrès considérable qui met la connaissance à la portée du plus grand nombre, même si cela n’arrange pas les finances des éditeurs et libraires. Alors, d’où vient ce recul apparent de l’esprit critique ?