
Apprendre de façon visuelle/spatiale “Apprendre, pour ceux qui le font de façon visuelle-spatiale, est quelque chose de soudain et se fait à partir de regroupements de données saisis de manière intuitive plutôt que dans le regroupement progressif d’éléments isolés, de petites étapes ou d’habitudes acquises par la pratique. Par exemple, ils peuvent apprendre toutes les multiplications comme un ensemble sur une table de multiplications beaucoup plus facilement et rapidement que s’ils avaient mémorisé chaque donnée séparément. Organiser: La perspective visuelle/spatiale est le principe d’organisation.Le perfectionnisme pour ceux qui apprennent de façon visuelle/spatiale correspond à un espace bien ordonné et élaboré dans lequel chaque objet est à sa place et de façon harmonieuse.Ils ne sont pas à l’aise et peuvent même être agités lorsqu’ils sont face à des situations incomplètes ou instables. Observer/Expérimenter: Les stratégies pour apprendre Prendre des habitudes en étudiant Utilisez la technologie: Pendant les cours Voir aussi
Les neuromythes constituent un obstacle au changement dans le domaine de l’éducation Qu’est-ce qui fait obstacle au changement et à l’amélioration de l’éducation? Je crois qu’un des obstacles est lié au fait que les enseignants possèdent souvent de fausses conceptions sur le fonctionnement du cerveau de leurs élèves. Ces idées fausses (souvent appelées des neuromythes) représentent un obstacle au changement et à l’amélioration de l’éducation, parce que, lorsqu’un changement s’oppose à une conception bien établie, il y a toujours une tendance naturelle et compréhensible à résister à ce changement. Je crois également qu’une des façons de surmonter cet obstacle est d’intégrer, dans la formation des enseignants, un cours de neuroéducation, un domaine en émergence dont le but est d’améliorer l’enseignement en comprenant mieux le fonctionnement du cerveau des élèves. Un des obstacles au changement : les neuromythes Parlons d’abord des neuromythes. Comme vous l’avez peut-être deviné, toutes ces affirmations ne sont en réalité que des neuromythes.
Pour une réforme de l'éducation ET de la connaissance L'éducation (voir E Morin La Voie, pages 151-161) Il est devenu nécessaire de réformer, non seulement l'éducation, mais son socle: la connaissance. On réduit trop souvent le problème de l'éducation en France à des termes quantitatifs: "davantage de crédits"; "davantage d'enseignants"; "davantage d'informatique". Mais on masque ainsi le vrai souci: jamais on ne réformera l'éducation (L'a-t-elle seulement été? L'idée même de réforme, à condition d'en proposer une véritable, pourrait mobiliser les esprits, rassembler les volontés aujourd'hui dispersées, réanimer les personnels résignés et susciter des propositions. L'étude de la littérature, des mathématiques, des sciences, de l'histoire contribuent évidemment à l'insertion dans la vie sociale. Un nouveau système d'éducation fondée sur les "disciplines reliées" (la reliance): - enseignerait les diverses formes de rationnalité (théorique, critique, autocritique)
L'égalité des chances à la française -DUBET François François Dubet est professeur de sociologie à l'Université de Bordeaux II (France), directeur d’études à l'EHESS de Paris et chercheur au Centre Émile Durkheim (Bordeaux). Il a été le fondateur du LAPSAC (Laboratoire d'Analyse des Problèmes Sociaux et de l'Action collective). Il est membre du Centre d’analyse et d’intervention sociologiques (CADIS) et il l fait partie de l'École doctorale "Sciences sociales : société, santé, décision" (ED 303). Par ailleurs, François Dubet est membre du comité de rédaction de la revue Sociologie du travail et du comité scientifique de plusieurs autres revues. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur les mouvements sociaux, les problèmes urbains, la marginalité juvénile, la délinquance, l’école, la socialisation, le travail et la théorie sociologique. Il a dirigé l'élaboration du rapport Le Collège de l'an 2000 remis à la ministre chargée de l'enseignement scolaire en 1999. > Voir sa page perso avec biblio complète et récente (Centre E.
La notion de rapport au savoir Désir et savoir Dans cette optique, le désir joue un rôle essentiel et le désir de savoir rejoint souvent d'autres désirs : désir de se réaliser ou d'atteindre et d'obtenir ce que l'on pense que le savoir apporte (par exemple la reconnaissance et l'amour de l'autre). Il est lié au premier désir qui nous porte, le désir du désir d'autrui, désir d'être désiré et donc reconnu comme être de valeur, dans la lutte permanente que nous menons pour refouler le doute et l'angoisse. Enfin, la question du rapport au savoir telle que je le conçois s'appuie beaucoup sur la réflexion autour de l'autonomie et de la dépendance de Gérard Mendel, puisque le savoir est d'abord un attribut parental et que s'en emparer peut être vécu comme une transgression, un lien à l'autre, un idéal à atteindre, etc. Trois questions pour réfléchir à notre rapport au savoir Un petit exercice simple pour se confronter à des savoirs " ordinaires " (exercice que je propose lors de mes interventions sur le rapport au savoir)
Les stratégies d'enseignement et d'apprentissage Liste et definitions Les activités dirigées de lecture et de réflexion : Une activité dirigée de lecture et de réflexion est un processus qui permet aux élèves d'établir des objectifs et de faire des prévisions à propos des textes qu'ils lisent. L'apprentissage coopératif : L'apprentissage en petits groupes est une façon d'organiser les expériences du programme d'études afin d'assurer la participation des élèves et l'interdépendance des tâches d'apprentissage. L'apprentissage expérientiel : Il est centré sur l'élève. Exemples: - excursions - expériences - jeux - constructions - jeux de rôles - sondages - observations sur le champ - simulation - maquettes - visualisation Le calcul mental : Le calcul mental est un processus ou une activité qui permet aux élèves d'effecteur mentalement une série d'opérations. La cartographie : Une cartographie est une représentation de données physiques, démographiques ou numériques sous forme visuelle.
Neurosciences et apprentissages Les neurosciences constituent l'une des branches de la recherche médicale qui intéresse le plus le grand public. Nous fondons d'énormes espoirs dans la recherche sur le fonctionnement du cerveau, qui bénéficie de financements importants. Mais il n'est pas plus raisonnable de fonder l'espoir d'une société idéale ayant vaincu la maladie et, pourquoi pas, la mort, sur les neurosciences que sur les technologies numériques. Mais peut-on vivre et avancer sans cet espoir ? Sans doute pas. Et chaque découverte sur le fonctionnement de notre cerveau est bonne à prendre. Il ne faudrait pourtant pas confier toute sa destinée d'apprenant et, plus largement, d'être humain, à la puissance de l'esprit. Ces caractéristiques semblent aujourd'hui pouvoir se déployer dans un espace numérique moins normé que l'espace physique, qui devient le terrain de jeu sans limites de notre esprit. Illustration : Lightspring, Shutterstock.com Exige-t-on trop des neurosciences? 5 mai 2013 L'appel du ventre 6 mai 2013
Appropriation des connaissances par le jeu Samedi 2 avril 2011 6 02 /04 /Avr /2011 11:06 Un problème important de l’utilisation des jeux dans l’apprentissage est celui du compromis entre réalisme, cohérence et apprentissage ; on parle du niveau d’authenticité. L'authenticité dans les situations d'apprentissage fait l'objet de débat, notamment dans les enseignements scientifiques, mais pas seulement. L'article intitulé "authenticity in learning game: how it is designed and perceived", qui présente les résultats sur ce sujet, a reçu un prix de la conférence européenne EC-TEL (Technology Enhanced Learning) à Barcelone en septembre 2010. Les auteurs de cet article appartiennent à des équipes du pôle Grenoble Cognition: Celso Gonçalvès (doctorant), Muriel Ney et Nicolas Balacheff (MeTAH - LIG) et Marie-Caroline Croset et Jean-Luc Bosson (ThEMAS - TIMC). (…) Cet article traite de question de l'authenticité dans un jeu pour l’apprentissage, à la fois du point de vue du jeu et de celui de l'apprenant. Partager l'article ! inShare
Que nous apprennent les sciences cognitives sur notre capacité à gérer les conflits d'intérêts? - Université de Bordeaux - SAM Que nous apprennent les sciences cognitives sur notre capacité à gérer les conflits d'intérêts? Penser c’est avancer mais comment pense-t-on ? Pour raisonner, l’homme fait appel à deux mémoires de travail : - la première, la pensée linéaire ou boucle phonologique permet d’enchaîner les concepts mais elle est physiologiquement limitée à une suite de 3 idées. - la seconde, le calepin visuo-spatial, permet de construire des liens associant entre elles plusieurs idées, ce qui s’apparente à une planification, à la réalisation d’une carte de concepts. Partant de ce constat, Jean-Michel Cornu montre combien il est important de chercher à créer la meilleure carte symbolique possible pouvant aider au mieux à gérer les conflits d’intérêts, à travailler collectivement, à être créatifs et innovants et il présente les différents orientations de la recherche actuelle pour y parvenir.
Les 5 grandes théories de l'apprentissage Le béhaviorisme Thorndike et Skinner Edward Lee Thorndike (31 août 1874 - 9 août 1949) est un psychologue américain, précurseur du béhaviorisme. Il est notamment connu pour ses recherches sur l'intelligence animale et en psychologie de l'éducation. Les 2 lois de l'apprentissage : La loi de l'effet : un comportement suivi d'une récompense sera associé à la situation qui l'a déclenché. Burrhus Frederic Skinner est un psychologue et un penseur américain. Il est l'inventeur d'un dispositif de conditionnement opérant communément appelé boîte de Skinner. (Wikipedia) Gestalt- psychologie et l'école de Wurzburg de la denkpsychologie Wertheimer et Köhler Max Wertheimer (15 avril 1880 - 1943) est un psychologue allemand, l'un des fondateurs de la psychologie de la forme. Les recherches de Max Wertheimer portent à l'époque sur la psychologie criminelle (Stumpf enseigne cette matière et Wertheimer suit également les cours de criminologie de Hans Gross). La psychologie cognitive Gardner Le constructivisme
Styles d'apprentissage Peut-on concevoir une façon idéale d'aborder et de résoudre un problème ? Certainement pas. Tout dépend de la nature du problème, des circonstances et, surtout, des spécificités individuelles. En fait, confrontés à une même situation, la plupart des sujets observés présentent des réactions diversifiées, parfois très contrastées. Comment pouvons-nous interpréter, respecter et valoriser ces différences ? Qu'est-ce qu'un style d'apprentissage ? Comme nous l'avons vu plus haut, le style, c'est la " manière personnelle d'agir et de se comporter... " (ROBERT). a. b. c. d. Il n'existe donc pas une bonne façon d'apprendre ou de résoudre un problème. Etat des recherches Il y a bien d'autres styles cognitifs que ceux évoqués dans le tableau ci-dessous. Sur le plan pédagogique, que peut-on tirer de tout cela ? J.P. Sur la base de ces travaux émergerait l'idée de pouvoir dresser le " profil " de chaque élève, ce qui garantirait une meilleure efficacité pour nos actions. Comment faire ?
Neurosciences et pédagogie Dans le monde de l'éducation, c'est une innovation : améliorer l'enseignement et l'apprentissage par ce qu'on connaît du fonctionnement du cerveau. Et cela s'appelle la neuropédagogie. Domaine de recherche relativement nouveau qui fait la jonction entre les neurosciences et les sciences de l'éducation, il s'intéresse aux processus biologiques en jeu dans l'apprentissage ainsi que les expériences sociales et émotionnelles. La gymnastique du cerveau D'une manière pratique, les applications de la neuropédagogie mènent vers des évolutions dans la manière d'enseigner et d'apprendre et vise in fine à "stimuler de nouvelles zones du cerveau, à créer de nouvelles connexions pour faciliter les apprentissages". Dans un reportage de la chaîne Euronews sur le sujet, on se rend bien compte que cela n'a rien de sorcier. Mais la neuropédagogie ne s'arrête pas là. On sait par exemple que le cerveau retient sept fois plus d'informations si on les catégorise. En toile de fond, l'apprentissage Références
L'arbre des compétences Qu’est-ce que l’arbre des compétences ? Les arbres de compétences (également nommés "arbres de connaissances") ont été imaginés dans les années 1990. Cette méthodologie pédagogique a été rapidement utilisée dans les écoles Freinet essentiellement. Je dois bien vous avouer n’avoir pas lu intégralement le livre fondateur de ces "arbres de connaissances", mais je n’en ai pas -à priori- besoin car j’ai trouvé ici ce que je souhaite faire avec mes élèves afin de corriger les problèmes rencontrés. Un outil de mutualisation des compétences et de dynamisation du groupe classe Après quelques semaines de cours, les points suivants ont été mis en évidence : Mise en application pédagogique Ce schéma est projeté et expliqué aux élèves : De quoi avons-nous besoin ? Vous aurez besoin de : Les documents Fiche de brevet Modèle de fiche de brevet fiche utilisée pour décrire les brevets (compétence, évaluation...) Fiche de couleur modèle pour les fiches couleurs (6 fiches par feuille A4) Classeur de suivi