
Futurisme, Rayonnisme, Orphisme Dossiers pédagogiques/Collections du Musée Un mouvement, une période LES AVANT-GARDES avant 1914 : l'héritage du cubisme Les artistes et leurs œuvres Umberto Boccioni, Nature morte à la bouteille, 1912 Luigi Russolo, Dynamisme d'une automobile, 1912-1913 Michel Larionov, Journée ensoleillée,1913-1914 Nathalie Gontcharova, Les Porteuses 1911 Robert Delaunay, Une fenêtre, 1912-1913 Sonia Delaunay, Prismes électriques, 1914 Textes de référence F. Chronologie Bibliographie sélective Ce dossier s’inscrit dans une série Un mouvement, une période, qui sera régulièrement augmentée dans cette partie du site *À NOTER Les collections du Musée comportent 59 000 œuvres. Pour en savoir plus sur les collections du Musée : www.centrepompidou.fr/musee Les avant-gardes avant 1914 : l'héritage du Cubisme La recherche artistique européenne connaît autour de 1910 une accélération sans précédent. Après la guerre, leur optimisme commun n’est plus d’actualité. Les artistes et leurs œuvres Umberto Boccioni F. 1. 2.
Joan Miró Du 3 mars au 28 juin 2004, Galerie 1, niveau 6 Joan Miró © Adagp Consacrée à la période 1917-1934, celle de l’invention du langage pictural de Miró et de ses chefs-d’œuvre les plus incontestés, l’exposition permet de suivre l’élaboration d’une création articulée autour du dialogue incessant entre sa terre catalane de Montroig et les milieux artistique et littéraire parisiens que Miró rejoint en 1920. LES DEUX INFINIS DE L’INFINIMENT PETIT À L’INFINIMENT GRAND • “Un brin d’herbe est aussi gracieux qu’un arbre ou une montagne” • Le tracé linéaire et minutieux du visible • Aller au-delà de l’objet visuel pour “féconder l’imagination” • “Atteindre le maximum d’intensité avec le minimum de moyens” Les deux infinis de l’infiniment petit à l’infiniment grand “Un brin d’herbe est aussi gracieux qu’un arbre ou une montagne” Si, plus tard, il sera sensible à l’immensité des grands espaces, c’est à une autre immensité qu’il donne maintenant de l’importance, celle de l’infiniment petit.
Histoire du Fauvisme Leurs oeuvres visuelles sont remarquées par l'utilisation de couleurs vives sur des représentations réalistes qui ont été conservées par l'impressionnisme. Alors que le fauvisme, comme mouvement artistique, a commencé vers 1900 et s’est poursuivi au-delà de 1910, le mouvement fauviste en tant que tel n'a duré que quelques années, de 1904 à 1908, et a eu trois expositions majeures. Les artistes fauves à la tête du mouvement étaient Henri Matisse et André Derain. Influence de Gustave Moreau La plupart des fauves ont un point en commun : Gustave Moreau. Gustave Moreau a été l'inspiration du mouvement. Son originalité, son esprit et son affirmation de la force expressive de la couleur pure ont été une inspiration pour ses élèves. Matisse disait de lui : « Moreau ne nous a pas mis sur le droit chemin, mais en dehors des sentiers battus. Moreau lègue aux peintres fauves un fort sens de l’originalité ainsi qu’une utilisation des couleurs qui amène aux toiles une expressivité jusque-là inexplorée.
Les mouvements dans la peinture - Le fauvisme La peinture fauve s’attache particulièrement au travail de la couleur. Les œuvres sont facilement reconnaissables par l’emploi sur de larges surfaces de couleurs aux teintes éclatantes. Les images figuratives tendent, par la simplification des formes, à une certaine ébauche d’abstraction. Le fauvisme apparaît en France à la même période que l’expressionnisme en Allemagne. Ce mouvement s’inscrit dans la continuité des recherches entamées par Cézanne à l’époque des impressionnistes. Cette notion est poussée encore un peu plus loin par Gauguin. Le terme « fauve » peut exprimer l’aspect nature, vif, spontané, presque sauvage de l’emploi de la couleur. Le Nouveau Réalisme Dossiers pédagogiques - Collections du Musée Un mouvement, une période > English text Le Nouveau Réalisme : un recyclage poétique du réel Les artistes et leurs Œuvres Arman, Chopin’s Waterloo, 1962 César, Ricard, 1962 Raymond Hains, Panneau d’affichage, 1960 Yves Klein, Monochrome bleu (IKB 3), 1960 Daniel Spoerri, Repas hongrois, tableau-piège, 1963 Martial Raysse, Soudain l'été dernier, 1963 Niki de Saint Phalle,Crucifixion, 1963 Jean Tinguely, Baluba, 1961-1962 Texte de référence Chronologie Bibliographie sélective Ce dossier s’inscrit dans une série Un mouvement, une période, qui sera régulièrement augmentée dans cette partie du site. • Ces dossiers sont réalisés autour d’une sélection d’œuvres des principaux mouvements ou tendances représentés dans les collections du Musée national d’art moderne. *À NOTER Les collections du Musée comportent plus de 65 000 œuvres. Le Nouveau Réalisme : un recyclage poétique du réel • Lien dossier Pop Art Les artistes et leurs Œuvres Texte de référence
Le Fauvisme En 1905, Henri Matisse souhaite donner un tournant à sa carrière artistique. Sous les conseils de son ami le peintre Paul Signac, il se rend à Collioure au printemps de cette même année. Ce petit village, par sa nature et son charme fou, suscite son étonnement. Collioure, ville chargée d’histoire, bordée par la mer et les montagnes de vignes en escaliers devint à ce moment-là sa principale source d’inspiration. A l’automne de cette même année, Henri Matisse et André Derain exposent leurs peintures réalisées à Collioure, au Salon d’Automne à Paris. Les toiles peintes par Matisse et Derain sont achetées par des collectionneurs d’art et leurs permettent d’acquérir une certaine notoriété. « Le fauvisme est venu du fait que nous nous placions tout à fait loin des couleurs d’imitation et qu’avec des couleurs pures nous obtenions des réactions plus fortes. » « La couleur surtout et peut être plus encore que le dessin est une libération. » Henri Matisse Pour aller plus loin ...
Fauvisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Publié dans L'Illustration, 4 novembre 1905, Les Fauves : Exposition au Salon d'automne. Le fauvisme est un courant de peinture du début du XXe siècle. Tiré d'une expression du journaliste Louis Vauxcelles, il débute historiquement à l'automne 1905, lors du Salon d'automne qui créa scandale, pour s'achever moins de cinq ans plus tard, au début des années 1910. En fait, dès 1908, il est déjà à son crépuscule. Dans un article Le Salon d'automne publié dans le Gil Blas le 17 octobre 1905, Louis Vauxcelles décrit le salon salle par salle. Le fauvisme est caractérisé par l'audace et la nouveauté de ses recherches chromatiques. Les sources et objectifs du fauvisme[modifier | modifier le code] Plusieurs influences communes peuvent être reconnues dans les œuvres de ses artistes. Les impressionnistes constituent la première source. Dufy, Marquet, Mérodack-Jeanneau ou Girieud utilisent plutôt la technique de Gauguin, avec de grands aplats. Die Brücke
Art Abstrait Ce dossier s’inscrit dans une série: "Un mouvement, une période", qui sera régulièrement augmentée dans cette partie du site. Réalisés autour d’une sélection d’œuvres des principaux mouvements ou tendances représentés dans les collections du Musée national d’art moderne, ces dossiers s’adressent à tous ceux (enseignants ou responsables de groupe en particulier) qui souhaitent préparer leur visite au Musée. Leur objectif pédagogique est de faciliter l’approche et la compréhension de la création du 20e siècle. Ils ne constituent pas un cours mais proposent des points de repères et une base de travail. A chaque enseignant d’évaluer ses besoins et d’utiliser ce qui lui est nécessaire selon le niveau de sa classe. Au cours de la deuxième décennie du vingtième siècle, un tournant radical et déterminant s’opère en peinture, l’invention de l’abstraction. Vassily Kandinsky Moscou, 1866 – Neuilly-sur-Seine, 1944 Sans titre (Aquarelle), 1910? Mit dem schwarzen Bogen (Avec l’arc noir), 1912
Fauvisme Le fauvisme (ou les fauves) est un mouvement pictural né en France au début du XXe siècle. Les artistes de ce mouvement prônent l'utilisation de la couleur, et non du dessin comme il est d'usage dans l'art officiel. Le fauvisme est caractérisé par la systématisation de formes simplifiées, cloisonnées par des contours très marqués, et l'audace dans les recherches chromatiques. Les peintres ont recours à de larges aplats de couleurs pures et vives, et ils revendiquent un art fondé sur l'émotion. La couleur n'a pas pour ambition d'imiter la nature : la couleur devient un moyen pour l'artiste d'interpréter son sujet, au détriment du mimétisme habituellement recherché dans l'art académique[1]. Le mouvement du fauvisme en France n'a duré que quelques années. La question de la couleur devient une problématique majeure durant la seconde moitié du XIXe siècle. Ces réappropriations de la couleur sont facilitées par la publication de traités sur la couleur. Cette salle fait scandale : Die Brücke
Henri Matisse, peintre de la couleur Premiers pas L’habilité dont Henri Matisse fait preuve dans ses premières œuvres s’explique en partie par le fait qu’il est un exemple rare de vocation tardive, puisque dans sa jeunesse et en tant qu’assistant d’avocat, il tombe malade de l’appendicite en 1890. Alors qu’il est en convalescence, une boîte de couleurs lui tombe entre les mains. Il avait 21 ans à l’époque. Sa réaction est immédiate : il abandonne le droit et s’inscrit à l’Académie Julian, où il reçoit l’enseignement de William Bouguereau, qui lui reproche de ne pas savoir peindre. « Comme je ne voulais pas reproduire fidèlement les contours des figures en plâtre, je suis allé voir Gabriel Ferrier, qui enseignait sur le modèle vivant ». Matisse trouve enfin le professeur idéal, le « charmant » Gustave Moreau, un esprit moins obtus, qui l’emmène dans son atelier, lieu de rencontre des futurs complices de l’aventure fauve : Manguin, Camoin, Derain, Marquet… Le rôle de la couleur Collioure et la naissance du fauvisme