Un prolongement de la ZPD : la notion d’étayage chez J. Bruner.

Un prolongement de la ZPD : la notion d’étayage chez J. Bruner. La notion d’étayage au sens brunérien est directement tributaire de la signification de la ZPD vygotskienne. Bruner établit lui-même sa filiation théorique avec Vygotski : « c’est son oeuvre qui m’a très tôt convaincu qu’il est impossible de concevoir le développement humain comme autre chose qu’un processus d’assistance, de collaboration entre enfant et adulte, l’adulte agissant comme médiateur de la culture. »1 La théorisation précise de cette collaboration – et donc, à l’horizon, de la transmission culturelle- amène Bruner à adopter une position similaire à celle de Vygotski en ce qui concerne le langage. Il ne s’agit pas d’étudier le langage pour lui-même mais d’étudier son acquisition par l’enfant au travers d’interactions avec l’adulte. Autrement dit, c’est une chose que d’analyser le code linguistique d’une langue, c’en est une autre que de tenter de répondre à la question : comment les enfants apprennent à parler2 ?
Vygotski
Idées maîtresses Les capacités d’acquisition sont fortement déterminées par l’hérédité mais cette acquisition dépend également des interactions avec l’environnement social. Vygotski rejoint les conceptions constructivistes (Piaget) de l’apprentissage considérant celui-ci comme une construction active de connaissances, construction qui s’élabore dans le milieu physique mais plus encore peut-être, et ceci le distingue de Piaget, dans le milieu social de l’individu Étude de l’appropriation des outils culturels. Analyse des documents Les extraits notés (1) sont issus du premier document de référence (Unesco- intitulé « Vygotsky 1 ») Ceux notés (2) sont issus du document qui reprend des extraits de différentes sources et intitulé « Vygotsky 2 » Les propos de Vygotski lui-même sont en italique Inné & Acquis ►Langage, hérédité et apprentissage social « … la capacité d’acquisition du langage chez l’enfant est fortement déterminée par l’hérédité. Interactions sociales Les outils culturels
Lev Vygotski (1896-1934). Pensée et langage
Le développement de l'enfant ne procède pas de l'individuel vers le social, mais du social vers l'individuel. Telle est l'une des thèses développées par Vygotski et qui, soixante ans après, sert de fondement à de multiples recherches contemporaines. Quels rapports la pensée et le langage entretiennent-ils? C'est à cette interrogation majeure que le psychologue russe Lev Vygotski s'est efforcé de répondre dans son ouvrage, Pensée et Langage, paru en 1934 à Moscou. Fruit d'une dizaine d'années de recherches que Vygotski a menées avec son équipe, ce livre qui vient d'être réédité en français (1) est aujourd'hui considéré par certains comme l'un des plus importants ouvrages de psychologie du siècle, après avoir été longtemps ignoré (voir encadré p. 43). Pensée et Langage est un gros ouvrage de plus de 500 pages, divisé en 7 chapitres de longueur très inégale. Vers le langage intérieur Jean Piaget et Vygotski ont deux interprétations radicalement différentes de cette évolution. Lev Vygotski
Jerome Bruner
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Jerome Seymour Bruner, né à New York le 1er octobre 1915, est un psychologue américain, dont le travail porte en particulier sur la psychologie de l'éducation. Il fut l’un des premiers découvreurs de « Pensée et langage » de Lev Vygotski et s’est nourri de Piaget et Meyerson. Pour Bruner, la médiation sociale lors des conduites d'enseignement-apprentissage (interaction de tutelle) s'exerce sur un mode communicationnel (dialogique). Interaction de tutelle[modifier | modifier le code] Interactions entre un adulte et un enfant grâce auxquelles l'adulte essaye d'amener l'enfant à résoudre un problème qu'il ne sait résoudre seul. Étayage[modifier | modifier le code] Bruner repère 6 fonctions: L'enrôlementLa réduction des degrés de libertéLe maintien de l'orientationLa signalisation des caractéristiques déterminantesLe contrôle de la frustrationLa démonstration ou présentation de modèles Révolution cognitive[modifier | modifier le code]
C'est quoi...la Zone proximale de développement ? - Edumoov, le blog
Dans la série des gros mots de l'Education, voici venir la ZPD, le concept qui donnerait des boutons aux enseignants allergiques aux sigles. Vous avez appris par cœur ce qui se cachait derrière les lettres ESPE, PPRE, ULIS, RASED et peut-être même CAPPEI, vous n'allez quand même pas vous décourager devant une toute petite ZPD qui zozotte. Et non, on ne parlera pas du projet d'aéroport de Nantes (ça, c'est la ZAD). Décortiquons les termes de ce concept... Les lettres ZPD désignent la Zone Proximale de Développement, parfois aussi appelée Zone de développement prochain ou Zone de Proche Développement. Et si on parle de "zone", c'est qu'il existe des bornes délimitant ce moment où l'élève est réceptif à un nouvel apprentissage. (à la fin de cet article, je n'aurai plus besoin de vérifier 15 fois sur Google où mettre le y et le i dans Vygotski) On a souvent tendance à opposer les travaux de Vygotski et de Piaget. C'est ici qu'arrive notre cher Lev. Quelques détails supplémentaires sur la ZPD
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