
Scénarisation pédagogique, 4ème partie : l'implémentation L’utilisation de ressources numériques dans le développement du cours nécessite à la fois un choix quant aux outils numériques mais aussi quant aux espaces ou aux plateformes utilisées pour la diffusion du cours et des évaluations. Le choix des ressources numériques Dans notre article précédent, nous avions attiré votre attention sur la difficulté de prise en main de certains logiciels. Ceci vaut et pour le pédagogue qui souhaite réaliser ses propres ressources et pour l’apprenant. En effet, il est toujours frustrant pour un élève de ne pouvoir réaliser un exercice faute de compétences suffisantes sur un logiciel, d’autant que leur maîtrise n’a pas été identifiée et présentée dans les prérequis et n'est pas un objectif d'apprentissage en soit. Par exemple, on constate que l’utilisation d’un tableur est loin d’être maîtrisée par tous les élèves et les étudiants et qu'ils peinent parfois à réaliser un diagramme pour présenter des résultats. Le choix des outils numériques Références
Quelles techniques pédagogiques choisir Vous avez clairement défini votre objectif d'apprentissage ? Mais vous hésitez sur la technique pédagogique la plus adaptée ? Fini le casse-tête ! Voici un outil facile à utiliser proposé par Olivier Legrand. Cette mindmap intitulée simplement "techniques pédagogiques pour la formation et l'enseignement" est un support très bien conçu qui permet de visualiser une vingtaine de techniques pédagogiques. Chacune d'elles mentionne l'intérêt qu'elle apporte pour l'apprenant, l'objectif visé et les conditions de mise en oeuvre. 20 techniques à s'approprier Voici quelques techniques, certaines ayant été parfois mises de côté, et ce malgré leur intérêt pédagogique et d'autres à découvrir. L'exercice : l'apprenant, découvre, s'entraine, s'évalue ... une technique qui ne vieillit pas ! Combinez, mixez, innovez ! L'atout de cette mindmap est de pouvoir visualiser rapidement les techniques pédagogiques. Références Illustration : VLADGRIN, Shutterstock.com
Outils numériques pour projets d'élèves Scénarisation pédagogique, 1ère partie : définir l'objectif La question s’est longtemps posée de savoir comment intégrer le numérique dans un cours ou une formation existante. Aujourd’hui les pédagogues ont dépassé cette démarche où l’apport du numérique se limitait à des tests de connaissances en aval d’un cours ou d’un module de formation ou d’observations réalisées en amont. Le numérique se situe désormais au cœur des apprentissages. Si les enseignants se trouvent confrontés à un choix difficile parmi la variété des outils et des supports numériques à disposition, ils peinent aussi à élaborer le scénario pédagogique permettant la combinaison des savoirs, des capacités mobilisées et d’outils cohérents. La difficulté majeure n’est-elle pas de savoir comment scénariser une formation ? La scénarisation numérique au cœur du dispositif pédagogique Les outils de scénarisation existent : les logiciels sont nombreux et les entreprises présentes sur ce marché cherchent à se positionner. Quel est le public visé ? 1. 2. 3. 4. Références
Franck Amadieu : Information, transmission et numérique En quoi le numérique permet-il de personnaliser les apprentissages ? Le numérique a-t-il une offre fonctionnelle dans l'éducation ? Lors du salon Educatec, Franck Amadieu, maître de conférence en psychologie cognitive et ergonomie à Toulouse détaille ses recommandations vis à vis de l'usage du numérique en classe au regard de la recherche. Devant une centaine de personnes il met en garde contre la redondance de l'information néfaste aux apprentissages. Une multiplication des formats numériques Après un récapitulatif des possibles avec le numérique tels l’interaction, l'enrichissement du contenu et la collaboration, Franck Amadieu pose la question de la multiplication des formats. Tous visuels et auditifs Vers un guidage plus incitatif que restrictif Le conférencier du laboratoire « Cognition, Langues, Langage, Ergonomie » évoque une autre étude menée à Toulouse avec l'application LiquidText, application qu'il recommande par ailleurs aux enseignants. A quand des tuteurs intelligents ?
Enseigner à un grand groupe sans endormir personne Les amphis universitaires comptent plusieurs centaines de places. Tout enseignant ou chargé de cours a donc en tête cette question : comment ne pas endormir les étudiants avec mon enseignement ? La question est d'autant plus difficile en 2013 que les cours magistraux n'ont pas beaucoup la cote dans les médias. Une préoccupation ancienne Évidemment, les bonnes idées pour dynamiser un cours universitaire ne datent pas d'hier. Une autre idée forte de cette liste consiste à diversifier les modes de présentation des contenus, par exemple en demandant aux étudiants de faire des présentations sur un sujet ou en les impliquant dans des jeux de rôles. Mais les limites de toutes ces astuces sont connues : comme le rappelle ce document du Bureau d'appui pédagogique de l'école polytechnique de Montréal (en PDF), ce sont en règle générale toujours les mêmes qui participent à ce type d'activité. Adapter les méthodes aux objectifs d'apprentissage poursuivis
La mémorisation La mémorisation tient une place importante en cours de langues. Selon Antoine de la Galanderie [1] : « je retiens si j’ai le projet de m’en resservir plus tard ». C’est un geste mental qui développe une compétence transversale. La « représentation mentale » et la « mise en projet » sont les clés de la réussite de la mémorisation. Le GEP Langues a fait de la mémorisation son objet d’étude pendant l’année scolaire 2016-2017. Notre but n’est pas de présenter ces outils numériques comme un remède miracle contre l’oubli mais plutôt de montrer à l’aide de nos expérimentations, dans quelle mesure le numérique permet de créer des situations d’apprentissage efficace qui peuvent considérablement améliorer la mémorisation chez nombre d’élèves. Comment les élèves apprennent-ils ? Lorsqu’on leur demande comment ils apprennent, les élèves répondent presque tous la même chose : « il faut écouter en classe, prendre des notes, relire ses notes encore et encore en soulignant les choses importantes ».
L'implication au cœur d'un processus de recherche Plus que consciente de la subjectivité à l’œuvre dans ma posture, il s’agit de construire une méthodologie rendant acceptable dans un cadre universitaire ce regard singulier. Le plus complexe est de rendre compte des allers-retours qui se sont faits simultanément ou indépendamment les uns des autres, dans leur complémentarité ou leur contradiction. D’autre part, mon engagement dans ma pratique, source de richesse sur la compréhension et le recueil des données, s’est heurté bien des fois à la nécessaire neutralité de la méthodologie de recherche : ces heurts étant eux-mêmes importants à identifier pour en garder les indicateurs d’implication servant à nourrir la recherche elle-même. Ma pratique professionnelle d’assistante de service social est d’abord une expérience humaine et un travail de relation. Les outils sont la parole, la relation et l’implication. 4.1 - Le cheminement réflexif Explorer cette notion de réflexivité me semble un détour important pour la suite de mes travaux.
La trousse numérique du nouvel enseignant - Profweb by Catherine Rhéaume on Genial.ly Profweb présente...,2,3,Contacter le répondant TIC de mon collège pour discuter d'une idée, obtenir des conseils.,Utiliser l'Outil d'aide à la scénarisation produit par le CCDMD pour élaborer des scénarios d'apprentissage actif,Comment planifier mes cours?Comment planifier l'intégration du numérique?,1,La trousse numérique du nouvel enseignant au collégial,M'inspirer en consultant les récits parus dans Profweb,Répondre aux besoins de tous mes étudiants,Pour exploiter la pédagogie inversée et pouvoir rendre mes étudiants plus actifs...,3,J'utilise des outils pour créer mes propres vidéos.,Je transforme des vidéos en capsules interactives.,2,4,1,Bons cours!
Capsule outil : Neuroscience et apprentissage : 5 choses à garder à l'esprit Capsule outil : Neuroscience et apprentissage : 5 choses à garder à l'esprit 1) Parler de nos mémoires plutôt que de la mémoire La mémoire est ce qui reste de nos apprentissages. La mémoire n'est pas pour autant un concept unifié. On a par exemple des circuits nerveux spécialisés dans le souvenir des événements que nous avons vécus durant notre vie passée (mémoire épisodique) qui ne sont pas les mêmes que ceux qui permettent la mémoire du sens des mots, de la fonction des choses, de leur couleur ou de leur odeur (mémoire sémantique). Traditionnellement, les études se sont concentrées sur les mémoires dites explicites, c'est-à-dire celles dont on peut exprimer verbalement le contenu (comme les deux premiers exemples précédents). Il s'agit de formes de mémoire qui s'acquièrent à notre insu et où le rappel d'un souvenir se fait automatiquement, sans les efforts nécessaires à la mémoire explicite. 2) Répéter au bon moment pour contrer l'oubli 3) Construire sur ce qu'on a déjà mémorisé
Collaborer avec le numérique en tant qu'élève (exemples vécus) - Compétences numériques Le domaine 2 du projet de "Cadre de Référence des Compétences Numériques" concerne la communication et la collaboration. Il comporte 4 parties : 2.1 Interagir 2.2 Partager et publier 2.3 Collaborer 2.4 S’insérer dans le monde numérique Interagir avec des individus et de petits groupes Il s’agit d’être capable d’échanger dans divers contextes liés à la vie privée ou à une activité professionnelle, de façon ponctuelle et récurrente (avec une messagerie électronique, une messagerie instantanée, un système de visio-conférence, etc.). Les thématiques associées : protocoles pour l’interaction ; modalités d’interaction et rôles ; applications et services pour l’interaction ; vie privée et confidentialité ; identité numérique et signaux ; vie connectée ; codes de communication et netiquette. Partager et publier des informations et des contenus Collaborer Thématiques associées : S’insérer dans le monde numérique Comment développer ces compétences à l’école ? RADNUM - productions collaboratives
Neurosciences et pédagogie - Publications pédagogiques - Les sites web conseillés par Instit.info La gymnastique du cerveau D'une manière pratique, les applications de la neuropédagogie mènent vers des évolutions dans la manière d'enseigner et d'apprendre et vise in fine à "stimuler de nouvelles zones du cerveau, à créer de nouvelles connexions pour faciliter les apprentissages". Dans un reportage de la chaîne Euronews sur le sujet, on se rend bien compte que cela n'a rien de sorcier. Si vous utilisez de temps à autre la vidéo en classe, si vous enseignez par associations d'idées ou de concepts, si vous faites faire des cartes mentales à vos apprenants, ... vous êtes probablement un praticien de la neuropédagogie qui s'ignore. Mais la neuropédagogie ne s'arrête pas là. Elle tire tout son potentiel des résultats de recherche des neurosciences qui bien évidemment lui offre de nombreuses pistes d'intervention. On sait par exemple que le cerveau retient sept fois plus d'informations si on les catégorise. En toile de fond, l'apprentissage La motivation du cerveau est stimulée par l'émotion.
Ce modèle convainc effectivement que la technologie intégrée dans l'enseignement/apprentissage l'améliore by astoukouraogo Feb 27